Une exposition de photographies historiques retraçant les étapes les plus marquantes de la glorieuse Marche Verte, a été inaugurée, mercredi à Errachidia, et ce à l’occasion de la célébration du 49è anniversaire de la glorieuse Marche Verte.
Initiée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (département de la Communication), cette manifestation qui se poursuit jusqu’au 8 novembre, donne à voir une trentaine de photographies relatant les étapes de cette épopée lumineuse dans les annales de la lutte nationale pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume.
Des photos qui braquent les projecteurs sur ces masses de volontaires qui ont convergé de toutes les régions du pays de manière organisée vers les provinces du Sud pour écrire dans un élan patriotique une des plus belles pages de la lutte du Maroc pour le parachèvement de son intégrité territoriale.
L’exposition aborde également les différents aspects humanitaires et sociaux qui ont accompagné cet événement historique, qui a constitué un tournant crucial dans l’histoire du Maroc contemporain.
Cette exposition se veut une occasion de rappeler aux mémoires la mobilisation du peuple marocain, guidé par Feu SM Hassan II, pour la récupération pacifique des provinces du sud du Royaume, a indiqué à la presse le directeur régional du département de la Communication à Drâa-Tafilalet, Karim Zaouaq.
Cette manifestation connaît également la projection d’un documentaire qui met en lumière l’élan de développement que connaissent les provinces du sud du Royaume sous la conduite sage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en sus de l’organisation d’activités artistiques animées par la troupe hassanie “Noujoum Essghir”, a fait savoir M. Zaouaq.
L’ouverture de cette exposition a été marquée par la présence notamment de la secrétaire générale du Département de la Culture, Samira Lemlizi, du wali de la région de Drâa-Tafilalet, gouverneur de la province d’Errachidia, Essaid Zniber, du président du Conseil de la région de Drâa-Tafilalet, Hro Abrou, du président du Conseil communal d’Errachidia, Said Karimi, ainsi que d’acteurs de la société civile.
MAP 06Novembre 2024

La Chambre des conseillers adopte à la majorité le projet de loi relatif à la protection du patrimoine
La Chambre des conseillers a adopté, mardi 06/05/2025 à la majorité, lors d’une séance législative, le projet de loi n°33.22 relatif à la protection du patrimoine, avec 32 voix pour, contre trois abstentions. Présentant le projet de loi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a souligné que les plus importantes dispositions de ce texte portent sur l’introduction de nouvelles définitions relatives aux différentes catégories du patrimoine culturel, naturel et géologique, en harmonie avec les concepts reconnus à l’échelle internationale en matière de patrimoine culturel et les nouvelles définitions adoptées par l’UNESCO. Dans une allocution au nom du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, M. Baitas a indiqué que ce projet de loi vise à créer le concept de “groupes historiques”, composés de biens immobiliers groupés, bâtis ou non bâtis, présentant un intérêt en raison de leur caractère architectural, leur charge historique ou leur singularité, à l’instar des anciennes médinas, des cités disparues, des villages, des ksours et des kasbahs. Il s’agit, en outre, de l’intégration d’une catégorie dédiée au “patrimoine culturel subaquatique”, qui regroupe les vestiges de l’existence humaine ayant une valeur culturelle, historique, archéologique, scientifique ou artistique et qui sont restés immergés, partiellement ou totalement, de manière périodique ou continue, depuis au moins 100 ans, à savoir, les sites, les structures, les bâtiments, les objets, les restes humains ou animaux, ainsi que les épaves de navires, a-t-il fait savoir. Selon le ministre, ce texte comprend également l’introduction des notions du “patrimoine naturel”, incluant les sites naturels, les environnements, les espaces et les paysages, ainsi que du “patrimoine géologique”, englobant les formations et sites géologiques, les échantillons minéralogiques, les fossiles, les météorites et les documents géologiques appartenant aux époques antérieures. D’autre part, M. Baitas a relevé que cette loi a intégré la catégorie du “patrimoine culturel immatériel”, qui comprend une série de pratiques, de représentations, d’outils, d’objets, d’œuvres et d’espaces culturels considérés par les communautés et les individus comme faisant partie de leur héritage culturel, ainsi que le concept du système des “trésors humains vivants” permettant la transmission des savoirs et des compétences en vue d’assurer la préservation du patrimoine immatériel. Parmi les nouvelles dispositions figurent aussi la mise en place d’un registre national d’inventaire du patrimoine, comprenant des inventaires spécifiques pour le patrimoine culturel immobilier, le patrimoine mobilier, le patrimoine culturel immatériel, le patrimoine subaquatique, naturel et géologique. MAP 06 Mai