Le jury de la 21ème édition du Grand prix national de la presse a été installé mardi 28/11/2023 à Rabat, lors d’une réunion présidée par le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid. Présidé par Mohammed Haitami, le jury est composé de Mohammed Hamiddouche, Abdellatif Lambaraa, Meriem Oudghiri, Zouhair Daoudi, Abdessamad Moutie, Abdessamad Benchrif, Malika Oum Hani, Hayat Gharbaoui, Mohamed Laghrous et Abdellah Taleb Ali.
Intervenant à cette occasion, M. Bensaid a indiqué que cette édition sera la dernière à être organisée conformément aux dispositions du décret actuel régissant cette distinction. La prochaine édition, a-t-il dit, sera organisée conformément au nouveau décret élaboré par le ministère sur la base d’un ensemble de remarques formulées par les précédents jurys, concernant notamment l’augmentation du montant du prix dans toutes les catégories.
Pour sa part, M. Haitami a annoncé, dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion, que le nombre de candidatures lors de de cette édition a atteint 109, couvrant les catégories: prix de la télévision (investigation et documentaires), prix de la radio, de la presse écrite, de la presse électronique, de l’agence de presse, de la production journalistique hassanie, de la production journalistique amazighe, de la photographie et de la caricature.
Le jury travaillera d’une façon acharnée pour annoncer les gagnants lors de la cérémonie qui se tiendra le 15 décembre prochain, a-t-il précisé, relevant que la composition du jury de la 21ème édition est “équilibrée, que ce soit en termes de présence féminine ou de compétences médiatiques représentant les différents médias nationaux”.
Le Grand prix national de la presse, organisé chaque année à l’occasion de la journée nationale de l’information, porte sur plusieurs catégories, à savoir le prix de la télévision (investigation et film documentaire), le prix de la radio, le prix de la presse écrite, le prix de la presse électronique, le prix de l’agence de presse, le prix de la production journalistique amazighe, le prix de la production journalistique hassanie, le prix de la photographie, le prix du journalisme d’investigation, le prix de la caricature, ainsi qu’un prix honorifique en hommage à une personnalité marocaine du monde des médias ayant contribué à l’évolution du paysage médiatique national et à la consécration des principes nobles de la profession.
MAP 28 Novembre 2023

M. Bensaid: le ministère œuvre à créer un environnement juridique stable et transparent pour la pratique journalistique
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi 08/09/2025 à la Chambre des conseillers, que le ministère œuvre à la mise en place d’un environnement juridique stable et transparent pour la pratique journalistique, de manière à assurer l’efficacité de l’autorégulation de la profession. Présentant le projet de loi N° 26.25 relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP), M. Bensaid a relevé que la capitalisation de l’expérience actuelle de l’autorégulation s’effectue dans le respect des garanties légales et démocratiques encadrant le secteur et garantissant la continuité de ses institutions représentatives. Ce texte législatif, a-t-il souligné, s’appuie sur les conclusions des travaux de la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition, créée conformément à la loi N°15.23, à l’issue des consultations qu’elle a menées avec les différentes instances professionnelles concernées, “dans le cadre de l’approche participative adoptée par la commission”. Et de préciser que ce projet de loi vise à consolider les acquis de la loi précédente (N° 90.13), à préserver le caractère professionnel et indépendant du CNP tout en maintenant ses attributions essentielles, et à introduire des amendements structurels et procéduraux “répondant aux contraintes apparues dans la pratique, notamment en matière de renouvellement des structures du Conseil” Parmi les nouveautés du texte, le responsable gouvernemental a cité l’adoption de définitions juridiques des notions fondamentales liées au Conseil, telles que le comité de supervision, l’organisation professionnelle ou encore l’éditeur, la clarification et l’élargissement des missions du CNP, ainsi que l’élargissement du champ institutionnel des partenariats. Le texte prévoit également de porter la durée du mandat des membres du Conseil de quatre à cinq ans, avec la possibilité d’un renouvellement unique, et d’introduire une nouvelle condition exigeant que chaque membre jouisse de ses droits civils et politiques, ce que la loi n° 90.13 ne prévoyait pas, a-t-il expliqué. En outre, M. Bensaid a indiqué que le champ des motifs de révocation des membres du Conseil a été élargi pour inclure désormais les condamnations disciplinaires ou judiciaires pour des crimes ou délits liés à l’extorsion, l’escroquerie, la corruption, l’abus de pouvoir, la trahison, le trafic de drogue, les actes terroristes, le viol, l’exploitation sexuelle de mineurs ou les crimes contre ascendants et descendants. De même, la perte des droits civils et politiques ou de la qualité sur la base de laquelle le membre a été désigné, élu ou mandaté, entraîne la fin de son mandat, a-t-il noté, ajoutant que la décision de révocation est désormais du ressort de l’assemblée générale et non plus du Conseil. Par ailleurs, le projet de loi stipule l’ajout de “la situation en matière de déontologie professionnelle” comme axe central du rapport annuel, aux côtés des indicateurs relatifs à la liberté d’exercice journalistique et aux conditions de la presse et des journalistes, ce qui constitue, selon le ministre, “un accent renforcé sur la dimension déontologique dans la pratique journalistique et au sein des institutions médiatiques”. S’agissant du fonctionnement du Conseil, M. Bensaid a indiqué qu’en cas d’impossibilité de renouvellement de ses structures, une commission spéciale est instituée comme mécanisme légal pour éviter tout vide institutionnel. Les missions de cette commission, présidée par le magistrat membre du Conseil, prennent fin dès l’annonce des résultats définitifs des élections et des désignations des représentants des journalistes professionnels et des éditeurs. Le ministre a aussi précisé que le nombre des membres du Conseil a été réduit à 19, contre 21 dans la loi précédente: sept représentants des journalistes professionnels, neuf représentants des éditeurs et trois représentants des institutions et instances. Le projet de loi encadre par ailleurs les procédures électorales concernant les représentants des journalistes professionnels et celles de désignation des éditeurs, à travers un “comité de supervision” institué par l’assemblée générale et chargé de statuer sur toutes les questions susceptibles de surgir lors des opérations électorales et de désignation. En vertu du même texte, la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition fait office d’organe de supervision transitoire qui veille à la préparation, à l’organisation et à la proclamation des résultats définitifs des élections des représentants des journalistes professionnels et des éditeurs, a-t-il noté, précisant que cette commission est présidée par un magistrat désigné par le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Cette disposition “constitue une mesure législative visant à garantir la continuité institutionnelle et à éviter toute nouvelle entrave au travail du CNP”, a fait remarquer M. Bensaid, ajoutant que le projet de loi confère à la commission provisoire “une mission spécifique et limitée dans le temps, qui prend fin dès l’installation du nouveau Conseil, élu et organisé conformément à ses dispositions”. MAP 08 Septembre