Le jury de la 22ème édition du Grand prix national de la presse a été installé, mardi à Rabat, lors d’une réunion présidée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid.
Présidé par Aziz Boucetta, le jury est composé de Abdelkarim Akerkab, Hassan El Qouatli, El Habib Lasri, Manal El Akhdari, Abdellah Tourabi, Abdelhafid Elmenaouar, Hajiba Maa El Ainin, Farhana Ayach, Abderrahim El Asri et El Mokhtar Laghzioui.
Intervenant à cette occasion, M. Bensaid a indiqué que cette édition revêt une importance majeure, notamment après l’adoption des amendements du décret régissant ce prix ayant trait à certaines catégories, ainsi qu’à l’augmentation de sa valeur financière.
Il a relevé que ces efforts visent principalement à renforcer le rôle de la presse dans l’accompagnement de la chose publique, à accroitre la visibilité des produits de presse professionnelle, en plus d’encourager les professionnels des médias à faire preuve de plus de diligence.
Dans une déclaration à la presse, M. Boucetta a fait savoir que le nombre des candidatures lors de cette édition a atteint 134, couvrant l’ensemble des genres journalistiques (écrit et audiovisuel).
Les gagnants seront annoncés lors d’une cérémonie prévue le 13 décembre prochain, a-t-il noté.
Le Grand prix national de la presse, organisé chaque année à l’occasion de la journée nationale de l’information, porte sur plusieurs catégories, à savoir le prix de la télévision (investigation et film documentaire), le prix de la radio, le prix de la presse écrite, le prix de la presse électronique, le prix de l’agence de presse, le prix de la production journalistique amazighe et le prix de la production journalistique hassanie.
Il s’agit également du prix de la production journalistique régionale, du prix de la photographie, du prix du journalisme d’investigation, du prix de la caricature, d’un prix honorifique en hommage à une personnalité marocaine du monde des médias ayant contribué à l’évolution du paysage médiatique national et à la consécration des nobles principes de la profession, outre un prix honorifique décerné aux journalistes travaillant dans des médias à l’intérieur ou à l’extérieur du Maroc.
MAP 26 Novembre 2024
La Chambre des représentants approuve en deuxième lecture le projet de loi relatif à l’industrie cinématographique et portant réorganisation du CCM
La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité et en deuxième lecture, lors d’une séance législative tenue lundi à Rabat, le projet de loi n° 18.23 relatif à l’industrie cinématographique et portant réorganisation du Centre cinématographique marocain (CCM). Ce projet de loi, adopté en deuxième lecture par la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication après son renvoi par la Chambre des Conseillers, a recueilli 131 voix pour et 47 abstentions. Présentant le projet de loi, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a souligné que ce texte intervient dans le cadre du développement de l’industrie cinématographique et de la réhabilitation du secteur. Ce texte législatif, vise à renforcer et moderniser l’arsenal juridique du secteur cinématographique, a relevé le ministre, citant le champ d’application du texte, notamment au niveau du soutien à la coproduction de films historiques, nécessitant une vision qui préserve l’histoire et l’identité nationales. Il a assuré, dans ce sens, que les amendements apportés par les membres de la Commission à certains articles du projet de loi visent à améliorer ce texte législatif et lui permettre de contribuer à l’accompagnement des développements que connait le secteur cinématographique. Le texte de loi vise à unifier dans un seul texte les principes et les règles de base se rapportant à l’organisation de l’industrie cinématographique et à la réorganisation du CCM, permettant de mettre en place une industrie cinématographique moderne et développée, reposant sur les principes de bonne gouvernance, d’égalité des chances et de transparence, tout en englobant l’ensemble des organisations professionnelles et les acteurs du secteur. Le projet de loi aborde également la possibilité pour le CCM d’accompagner les sociétés privées de production, ayant reçu l’autorisation de filmer, à leurs demandes, pour l’obtention d’autres autorisations requises pour accéder à des lieux de tournage spécifiques, outre l’engagement du détenteur de l’autorisation à ce que son scénario respecte les constantes du Royaume, l’ordre public et les mœurs, tout en s’abstenant à y apporter toute modification fondamentale. Le texte prévoit des dispositions liées, principalement, aux sociétés de production cinématographique, l’exécution de la production cinématographique, cinématographie et œuvre audiovisuelles, la distribution, l’export et l’import des œuvres cinématographiques à des fins commerciales, le visa de commercialisation et le visa culturel, l’exploitation des salles de cinéma, les activités professionnelles liées à l’industrie cinématographique, la carte de professionnel du cinéma, le registre national du cinéma, outre des articles se rapportant aux missions et aux organes d’administration et de gestion du CCM. MAP 02 Décembre