Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec Huawei Maroc, a organisé, mercredi 23/10/2024 à Rabat, la première édition du “Gaming Startups Meeting Day”, dans le cadre du projet de développement de l’industrie du Gaming au Maroc.
Cet événement, dédié aux startups marocaines actives dans le secteur du gaming, a mis en lumière la stratégie gouvernementale visant à dynamiser une industrie en pleine expansion.
À cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a indiqué que cet évènement reflète l’ambition du Maroc de “devenir un acteur clé dans l’industrie du développement technologique, annoncée il y a plusieurs mois”.
La stratégie marocaine vise à encourager les grandes entreprises internationales à s’implanter sur le marché national, a-t-il indiqué, affirmant que “les grandes entreprises qui choisissent de venir au Maroc recherchent avant tout des talents de qualité, capables de répondre aux exigences d’un marché de plus en plus globalisé”.
Aussi, M. Bensaid a mis l’accent sur l’importance de créer un écosystème marocain solide, permettant aux partenaires locaux et internationaux, ainsi qu’aux jeunes talents marocains, de s’épanouir et de devenir, à terme, des champions sur la scène internationale.
Il a évoqué, à cet égard, les progrès déjà réalisés par de nombreux jeunes marocains, notamment lors de précédentes manifestations, exprimant sa conviction que le potentiel du pays dans ce domaine est immense.
Tout en mettant l’accent sur l’importance des compétences humaines et culturelles, M. Bensaid a qualifié l’industrie du gaming comme “un secteur porteur pour les jeunes marocains”, offrant des opportunités dans des métiers encore peu explorés.
Des thématiques essentielles, telles que la stratégie de développement du gaming au Maroc, la structuration de l’incubation du secteur, et l’importance du cloud public pour son essor, ont été présentées par des experts lors de cette rencontre.
L’événement a également offert une plateforme d’échanges et de collaboration, permettant aux jeunes entrepreneurs et aux startups d’établir des liens avec les acteurs clés de cette chaîne de valeur, tout en encourageant la création d’entreprises dans ce secteur en pleine expansion.
Ce carrefour stratégique a été une opportunité de mettre en avant l’engagement du Maroc à devenir un acteur incontournable de l’industrie du gaming, tout en renforçant les partenariats nationaux et internationaux en faveur d’un écosystème technologique prometteur.
En marge de cet évènement, un protocole d’accord a été signé entre le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et Huawei Maroc, à l’occasion de la 1ère édition du “Gaming Startups Meeting Day” officialisant un engagement commun en faveur du soutien des startups marocaines et de la formation des jeunes entrepreneurs aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Paraphé par M. Bensaid et le vice-président exécutif de Huawei Northern Africa, Jeremy Lin, cet accord porte un intérêt particulier à la formation dans des domaines clés tels que l’intelligence artificielle, le Cloud et le Big Data, tout en renforçant l’innovation et les compétences numériques des diverses parties prenantes pour qu’elles puissent profiter des opportunités qu’offre le digital et atteindre, ainsi, leur plein potentiel.
A ce sujet, le Chief Brand Officer de Huawei Maroc Nabil Ouchagour, a souligné l’engagement de son entreprise à soutenir la stratégie nationale du gaming, à travers un partenariat stratégique avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Le protocole d’accord illustre l’engagement fort de Huawei dans l’accompagnement de la stratégie du gaming au Maroc, a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que le groupe se positionne principalement sur le soutien à l’infrastructure et à l’influence des startups marocaines évoluant dans ce secteur.
Cet engagement s’articule autour de trois axes majeurs, à savoir l’accès gratuit au cloud pour permettre aux jeunes entrepreneurs de développer leurs startups, une formation spécialisée sur le cloud ou encore, des échanges avec d’autres écosystèmes internationaux du gaming, afin de connecter les talents marocains avec des opportunités mondiales, a-t-il expliqué.
Forte de l’engagement de ses partenaires, cette journée a pour ambition de présenter les enjeux et opportunités du secteur du gaming au Maroc, une industrie stratégique qui ouvre de nouvelles perspectives en matière de création d’emplois, d’innovation, et de formation dans des domaines technologiques clés. En effet, le gaming, au carrefour des disciplines, se trouve à l’avant-garde des révolutions numériques mondiales.
MAP 23 Octobre 2024

M. Bensaid: le ministère œuvre à créer un environnement juridique stable et transparent pour la pratique journalistique
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi 08/09/2025 à la Chambre des conseillers, que le ministère œuvre à la mise en place d’un environnement juridique stable et transparent pour la pratique journalistique, de manière à assurer l’efficacité de l’autorégulation de la profession. Présentant le projet de loi N° 26.25 relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP), M. Bensaid a relevé que la capitalisation de l’expérience actuelle de l’autorégulation s’effectue dans le respect des garanties légales et démocratiques encadrant le secteur et garantissant la continuité de ses institutions représentatives. Ce texte législatif, a-t-il souligné, s’appuie sur les conclusions des travaux de la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition, créée conformément à la loi N°15.23, à l’issue des consultations qu’elle a menées avec les différentes instances professionnelles concernées, “dans le cadre de l’approche participative adoptée par la commission”. Et de préciser que ce projet de loi vise à consolider les acquis de la loi précédente (N° 90.13), à préserver le caractère professionnel et indépendant du CNP tout en maintenant ses attributions essentielles, et à introduire des amendements structurels et procéduraux “répondant aux contraintes apparues dans la pratique, notamment en matière de renouvellement des structures du Conseil” Parmi les nouveautés du texte, le responsable gouvernemental a cité l’adoption de définitions juridiques des notions fondamentales liées au Conseil, telles que le comité de supervision, l’organisation professionnelle ou encore l’éditeur, la clarification et l’élargissement des missions du CNP, ainsi que l’élargissement du champ institutionnel des partenariats. Le texte prévoit également de porter la durée du mandat des membres du Conseil de quatre à cinq ans, avec la possibilité d’un renouvellement unique, et d’introduire une nouvelle condition exigeant que chaque membre jouisse de ses droits civils et politiques, ce que la loi n° 90.13 ne prévoyait pas, a-t-il expliqué. En outre, M. Bensaid a indiqué que le champ des motifs de révocation des membres du Conseil a été élargi pour inclure désormais les condamnations disciplinaires ou judiciaires pour des crimes ou délits liés à l’extorsion, l’escroquerie, la corruption, l’abus de pouvoir, la trahison, le trafic de drogue, les actes terroristes, le viol, l’exploitation sexuelle de mineurs ou les crimes contre ascendants et descendants. De même, la perte des droits civils et politiques ou de la qualité sur la base de laquelle le membre a été désigné, élu ou mandaté, entraîne la fin de son mandat, a-t-il noté, ajoutant que la décision de révocation est désormais du ressort de l’assemblée générale et non plus du Conseil. Par ailleurs, le projet de loi stipule l’ajout de “la situation en matière de déontologie professionnelle” comme axe central du rapport annuel, aux côtés des indicateurs relatifs à la liberté d’exercice journalistique et aux conditions de la presse et des journalistes, ce qui constitue, selon le ministre, “un accent renforcé sur la dimension déontologique dans la pratique journalistique et au sein des institutions médiatiques”. S’agissant du fonctionnement du Conseil, M. Bensaid a indiqué qu’en cas d’impossibilité de renouvellement de ses structures, une commission spéciale est instituée comme mécanisme légal pour éviter tout vide institutionnel. Les missions de cette commission, présidée par le magistrat membre du Conseil, prennent fin dès l’annonce des résultats définitifs des élections et des désignations des représentants des journalistes professionnels et des éditeurs. Le ministre a aussi précisé que le nombre des membres du Conseil a été réduit à 19, contre 21 dans la loi précédente: sept représentants des journalistes professionnels, neuf représentants des éditeurs et trois représentants des institutions et instances. Le projet de loi encadre par ailleurs les procédures électorales concernant les représentants des journalistes professionnels et celles de désignation des éditeurs, à travers un “comité de supervision” institué par l’assemblée générale et chargé de statuer sur toutes les questions susceptibles de surgir lors des opérations électorales et de désignation. En vertu du même texte, la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition fait office d’organe de supervision transitoire qui veille à la préparation, à l’organisation et à la proclamation des résultats définitifs des élections des représentants des journalistes professionnels et des éditeurs, a-t-il noté, précisant que cette commission est présidée par un magistrat désigné par le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Cette disposition “constitue une mesure législative visant à garantir la continuité institutionnelle et à éviter toute nouvelle entrave au travail du CNP”, a fait remarquer M. Bensaid, ajoutant que le projet de loi confère à la commission provisoire “une mission spécifique et limitée dans le temps, qui prend fin dès l’installation du nouveau Conseil, élu et organisé conformément à ses dispositions”. MAP 08 Septembre