Le Conseil de gouvernement, réuni mercredi, 12/06/2024 a approuvé le projet de loi n° 18.23 relatif à l’industrie cinématographique et portant réorganisation du Centre cinématographique marocain (CCM), en tenant compte des observations formulées. Présenté par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, ce texte intervient pour accompagner l’évolution que connaît le secteur cinématographique à tous les niveaux, en particulier l’utilisation des technologies dans l’industrie cinématographique, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil.
Le projet de loi intervient également en vue de permettre au CCM d’accompagner ces évolutions et de renforcer son rôle dans le développement de l’industrie cinématographique à même de favoriser la promotion du cinéma marocain dans ses dimensions économiques et d’investissement, a-t-il expliqué.
Le texte vise à créer une industrie cinématographique sophistiquée qui soit à la hauteur des attentes du Royaume, fondée sur les principes de la gouvernance, la compétitivité et l’égalité des chances, ainsi que sur la consécration de la transparence dans le marché, en plus de la mise à niveau du secteur cinématographique à même d’en faire un levier du développement économique, social et culturel, a ajouté M. Baitas.
MAP 12 Juin 2024

M. Bensaid annonce l’élaboration d’un nouveau texte de loi relatif au CNP
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a annoncé lundi 26/05/2025 à la Chambre des représentants, l’élaboration d’un nouveau texte de loi relatif au Conseil national de la presse (CNP). Ce projet de loi a été examiné par le gouvernement dans la forme, tandis que son contenu fera l’objet de discussions avec les professionnels du secteur dans le cadre de l’auto-régulation de la profession. Répondant à des questions sur “l’autorégulation du secteur de la presse”, le ministre a relevé que les conclusions de l’expérience de l’auto-régulation ont constitué une source d’élaboration de ce texte, notant que l’objectif est d’aboutir à “un texte garantissant l’autorégulation et la moralisation de la profession de presse”. Le ministre s’est attardé, à ce propos, sur l’expérience d’autorégulation de la profession journalistique à travers le processus qui s’est soldé par l’établissement du CNP, notant que ce processus, “bien plus qu’une simple mesure administrative, reflète une prise de conscience profonde que la liberté de la presse, telle que garantie par la constitution, ne saurait se concrétiser qu’à travers des mécanismes d’autorégulation”. Après avoir souligné que l’auto-régulation vise à consolider la liberté de la profession et à consacrer le droit constitutionnel de son exercice, il a noté que la constitution dans son article 28 souligne l’importance d’organiser le secteur de la presse sur des bases démocratiques. L’auto-régulation, a-t-il poursuivi, vise à protéger la profession contre des pratiques non-éthiques ou non-professionnelles qui pourraient ternir sa réputation, telles que les fake news, la désinformation et d’autres pratiques négatives. Et d’ajouter que l’autorégulation n’est pas l’apanage des journalistes, mais concerne la société dans son ensemble en ce sens que la presse est au service de la société. MAP 26 Mai