Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication , M. Mohamed
Mehdi Bensaid, et la ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement
chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Mme
Ghita Mezzour, ont signé, le 14 juillet 2022, une convention de partenariat
portant sur la digitalisation des services administratifs et pédagogiques de
l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication, et ce en présence
du directeur l’institut, M. Abdellatif Bensfia.
La convention en question définit le cadre général du projet de création d’une
plateforme numérique globale et intégrée pour l’Institut avec un financement à
hauteur de 2,6 millions de DH.
L’accord s’inscrit dans le cadre du projet du Fonds de modernisation de
l’administration publique (FOMAP). L’objectif étant de réduire le temps de
traitement des dossiers et de gérer la base de données des étudiants, enseignants
et chercheurs, tout en assurant un échange rapide de documents et données de
manière sécurisée.

M. Bensaid annonce l’élaboration d’un nouveau texte de loi relatif au CNP
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a annoncé lundi 26/05/2025 à la Chambre des représentants, l’élaboration d’un nouveau texte de loi relatif au Conseil national de la presse (CNP). Ce projet de loi a été examiné par le gouvernement dans la forme, tandis que son contenu fera l’objet de discussions avec les professionnels du secteur dans le cadre de l’auto-régulation de la profession. Répondant à des questions sur “l’autorégulation du secteur de la presse”, le ministre a relevé que les conclusions de l’expérience de l’auto-régulation ont constitué une source d’élaboration de ce texte, notant que l’objectif est d’aboutir à “un texte garantissant l’autorégulation et la moralisation de la profession de presse”. Le ministre s’est attardé, à ce propos, sur l’expérience d’autorégulation de la profession journalistique à travers le processus qui s’est soldé par l’établissement du CNP, notant que ce processus, “bien plus qu’une simple mesure administrative, reflète une prise de conscience profonde que la liberté de la presse, telle que garantie par la constitution, ne saurait se concrétiser qu’à travers des mécanismes d’autorégulation”. Après avoir souligné que l’auto-régulation vise à consolider la liberté de la profession et à consacrer le droit constitutionnel de son exercice, il a noté que la constitution dans son article 28 souligne l’importance d’organiser le secteur de la presse sur des bases démocratiques. L’auto-régulation, a-t-il poursuivi, vise à protéger la profession contre des pratiques non-éthiques ou non-professionnelles qui pourraient ternir sa réputation, telles que les fake news, la désinformation et d’autres pratiques négatives. Et d’ajouter que l’autorégulation n’est pas l’apanage des journalistes, mais concerne la société dans son ensemble en ce sens que la presse est au service de la société. MAP 26 Mai