Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a inauguré, jeudi 10/04/2025, le pavillon du Maroc, invité d’honneur du Festival du Livre de Paris 2025 qui se tient jusqu’au 13 avril au Grand Palais de la capitale française.
L’inauguration du pavillon national s’est déroulée en présence de la ministre française de la Culture, Rachida Dati et de la présidente la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, ainsi que d’autres personnalités marocaines et françaises, dont M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, l’ambassadeure du Maroc en France Samira Sitail, l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UNESCO, Samir Addahre, ou encore le président du groupe d’amitié interparlementaire France-Maroc du Sénat, Christian Cambon.
Plusieurs auteurs marocains et français ont également été présents à l’inauguration du pavillon marocain qui accueille une quarantaine de maisons d’édition dans le cadre d’une programmation spéciale “Lettres du Maroc” riche de 46 événements mettant en lumière la diversité de la production littéraire marocaine.
Conçue comme “une véritable immersion dans la diversité de la scène littéraire et artistique” du Maroc, cette programmation dense comprend 28 rencontres sur l’espace conférences, 16 panels sur des thématiques littéraires et sociétales, 10 présentations de livres, 2 performances artistiques (slam et théâtre), ainsi qu’un panel international sur le “Destin atlantique France-Maroc”, en rapport avec la thématique de cette année «la mer».
Au menu figurent également la projection d’un documentaire sur « Le caftan marocain : un voyage à travers les mains de ses artisans », des activités jeunesse avec 15 ateliers (tissage créatif, zellige, quizz) et un conte musical (Le voyage de Pois Chiche).
S’y ajoutent trois rencontres rendant hommage à des figures emblématiques de la littérature marocaine : Driss Chraïbi, Edmond Amran El Maleh et Mohamed Khair-Eddine.
La place des femmes dans la littérature sera également mise en avant à travers plusieurs rencontres avec des autrices majeures du Maroc.
MAP 10 Avril 2025

M. Bensaid: le ministère œuvre à créer un environnement juridique stable et transparent pour la pratique journalistique
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi 08/09/2025 à la Chambre des conseillers, que le ministère œuvre à la mise en place d’un environnement juridique stable et transparent pour la pratique journalistique, de manière à assurer l’efficacité de l’autorégulation de la profession. Présentant le projet de loi N° 26.25 relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP), M. Bensaid a relevé que la capitalisation de l’expérience actuelle de l’autorégulation s’effectue dans le respect des garanties légales et démocratiques encadrant le secteur et garantissant la continuité de ses institutions représentatives. Ce texte législatif, a-t-il souligné, s’appuie sur les conclusions des travaux de la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition, créée conformément à la loi N°15.23, à l’issue des consultations qu’elle a menées avec les différentes instances professionnelles concernées, “dans le cadre de l’approche participative adoptée par la commission”. Et de préciser que ce projet de loi vise à consolider les acquis de la loi précédente (N° 90.13), à préserver le caractère professionnel et indépendant du CNP tout en maintenant ses attributions essentielles, et à introduire des amendements structurels et procéduraux “répondant aux contraintes apparues dans la pratique, notamment en matière de renouvellement des structures du Conseil” Parmi les nouveautés du texte, le responsable gouvernemental a cité l’adoption de définitions juridiques des notions fondamentales liées au Conseil, telles que le comité de supervision, l’organisation professionnelle ou encore l’éditeur, la clarification et l’élargissement des missions du CNP, ainsi que l’élargissement du champ institutionnel des partenariats. Le texte prévoit également de porter la durée du mandat des membres du Conseil de quatre à cinq ans, avec la possibilité d’un renouvellement unique, et d’introduire une nouvelle condition exigeant que chaque membre jouisse de ses droits civils et politiques, ce que la loi n° 90.13 ne prévoyait pas, a-t-il expliqué. En outre, M. Bensaid a indiqué que le champ des motifs de révocation des membres du Conseil a été élargi pour inclure désormais les condamnations disciplinaires ou judiciaires pour des crimes ou délits liés à l’extorsion, l’escroquerie, la corruption, l’abus de pouvoir, la trahison, le trafic de drogue, les actes terroristes, le viol, l’exploitation sexuelle de mineurs ou les crimes contre ascendants et descendants. De même, la perte des droits civils et politiques ou de la qualité sur la base de laquelle le membre a été désigné, élu ou mandaté, entraîne la fin de son mandat, a-t-il noté, ajoutant que la décision de révocation est désormais du ressort de l’assemblée générale et non plus du Conseil. Par ailleurs, le projet de loi stipule l’ajout de “la situation en matière de déontologie professionnelle” comme axe central du rapport annuel, aux côtés des indicateurs relatifs à la liberté d’exercice journalistique et aux conditions de la presse et des journalistes, ce qui constitue, selon le ministre, “un accent renforcé sur la dimension déontologique dans la pratique journalistique et au sein des institutions médiatiques”. S’agissant du fonctionnement du Conseil, M. Bensaid a indiqué qu’en cas d’impossibilité de renouvellement de ses structures, une commission spéciale est instituée comme mécanisme légal pour éviter tout vide institutionnel. Les missions de cette commission, présidée par le magistrat membre du Conseil, prennent fin dès l’annonce des résultats définitifs des élections et des désignations des représentants des journalistes professionnels et des éditeurs. Le ministre a aussi précisé que le nombre des membres du Conseil a été réduit à 19, contre 21 dans la loi précédente: sept représentants des journalistes professionnels, neuf représentants des éditeurs et trois représentants des institutions et instances. Le projet de loi encadre par ailleurs les procédures électorales concernant les représentants des journalistes professionnels et celles de désignation des éditeurs, à travers un “comité de supervision” institué par l’assemblée générale et chargé de statuer sur toutes les questions susceptibles de surgir lors des opérations électorales et de désignation. En vertu du même texte, la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition fait office d’organe de supervision transitoire qui veille à la préparation, à l’organisation et à la proclamation des résultats définitifs des élections des représentants des journalistes professionnels et des éditeurs, a-t-il noté, précisant que cette commission est présidée par un magistrat désigné par le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Cette disposition “constitue une mesure législative visant à garantir la continuité institutionnelle et à éviter toute nouvelle entrave au travail du CNP”, a fait remarquer M. Bensaid, ajoutant que le projet de loi confère à la commission provisoire “une mission spécifique et limitée dans le temps, qui prend fin dès l’installation du nouveau Conseil, élu et organisé conformément à ses dispositions”. MAP 08 Septembre