“Video Game Incubator”, programme pour l’incubation de neuf startups marocaines spécialisées dans le domaine du gaming, a été lancé lundi 10/03/2025 à Rabat en présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, d’une délégation de l’ambassade de France au Maroc ainsi que de plusieurs acteurs du secteur.
Ce programme vise à accompagner les entrepreneurs marocains du jeu vidéo dans la structuration, le développement et la pérennisation de leurs entreprises, tout en accélérant leur montée en compétences et en renforçant les synergies entre les acteurs marocains de cet écosystème à l’international.
S’étendant sur cinq mois d’incubation et deux mois de suivi, ce programme offrira aux entreprises concernées une formation complète portant sur “la préproduction de jeux vidéo”, la stratégie de marque et de communication, la gestion d’entreprise, le suivi de la production ainsi que sur la stratégie commerciale et financière.
Il prévoit également des échanges d’expériences avec des leaders du gaming au niveau international, ainsi que des partenaires et investisseurs du secteur.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration d’intention signée entre le Maroc et la France en octobre dernier, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président de la République française M. Emmanuel Macron, relative au soutien et à la structuration de l’écosystème de l’industrie culturelle et créative du jeu vidéo, a déclaré M. Bensaid à la presse.
L’industrie du gaming revêt désormais une importance croissante à l’échelle internationale, a souligné le ministre, formulant le vœu de voir émerger des entreprises marocaines leaders au niveau mondial dans ce secteur.
Grâce à ce partenariat avec l’ambassade de France au Maroc, ce programme permettra d’accompagner neuf startups marocaines investies dans le gaming, en les dotant des outils nécessaires pour se positionner sur le marché international, a-t-il indiqué, mettant en avant l’importance de cette initiative pour renforcer la structuration et développer l’écosystème du gaming dans le Royaume.
Le soutien aux industries culturelles et créatives, en particulier à l’industrie des jeux vidéo, constitue un nouvel axe fort de la coopération culturelle franco-marocaine, qui a été impulsé lors de la visite d’État du Président français dans le Royaume, a indiqué de son côté Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France à Rabat.
Le gaming représente un nouveau secteur créatif, porteur d’emplois et tourné vers la jeunesse, avec de belles perspectives de partenariats entre les deux pays, a souligné Mme Humruzian, également directrice générale de l’Institut français au Maroc, ajoutant qu’il s’agit d’une “très belle histoire qui est en train de s’écrire avec des enjeux importants, à la fois culturels et économiques”.
Pour sa part, le fondateur et directeur de la société LLP (Level Link Partners), Julien Villedieu, a expliqué que le programme “Video Game Incubator” a été conçu par des experts du jeu vidéo dans l’objectif d’accompagner le développement et la structuration de l’industrie du jeu vidéo au Maroc.
Neuf entreprises de création de jeux vidéo au Maroc seront accompagnées par ce programme pour les amener à un niveau de compétences et d’exigences internationales, tout en les connectant à l’industrie au niveau mondial, a-t-il ajouté, estimant que ce programme extrêmement ambitieux pose l’une des pierres essentielles au développement d’un écosystème structuré de création de jeux vidéo au Maroc.
MAP 10 Mars 2025

Installation des membres de la Commission du Fonds d’aide à la production cinématographique
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid a procédé, vendredi 28/02/2025 à Rabat, à l’installation des membres de la Commission du Fonds d’aide à la production des œuvres cinématographiques, en présence du secrétaire général du département de la Communication et directeur par intérim du Centre cinématographique marocain (CCM), Abdelaziz Boujdaini. Présidée par Amine Nassour, la Commission compte parmi ses membres, Bissane Khairat, Karim Douichi, Bouchra Mazih, Mohamed Essaoudi, Fouad Challa, Wijdane Khalid, Sidi Mohamed El Idrissi, ainsi que Chanaz El Akrichi, représentante du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – département de la Communication -, Abdellah Sadik, représentant du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – département de la Culture – et Khadija Feddi, représentante du CCM, indique un communiqué du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Selon la même source, cette rencontre a été l’occasion pour M. Bensaid de passer en revue les efforts déployés par son département, en collaboration avec le CCM, afin de promouvoir et développer l’industrie cinématographique nationale pour qu’elle soit au diapason des aspirations. Et de poursuivre que ces efforts consistent à œuvrer, selon une approche participative associant les organisations professionnelles de l’industrie cinématographique et les différentes parties prenantes du secteur, à la mise en œuvre des dispositions de la loi n°18.23 relative à l’industrie cinématographique et portant réorganisation du CCM, qui entrera en vigueur le 1er octobre prochain, ainsi qu’au renforcement de la présence du cinéma marocain à l’étranger, dans le but d’explorer de nouvelles opportunités de financement et de promotion du film marocain à l’échelle internationale. L’enjeu est de donner corps à une nouvelle vision basée sur l’encouragement de l’investissement national et sur l’ouverture à l’expertise étrangère en la matière, tant en termes de pratique professionnelle que de soutien à la coproduction, nationale ou internationale, tout en veillant à garantir un climat de travail favorable aux techniciens marocains et étrangers, a relevé le ministre. L’objectif, a enchaîné M. Bensaid, est d’instaurer un modèle économique autonome à même de générer des opportunités d’emploi et de contribuer au développement socioéconomique du Royaume. Par ailleurs, le ministre a souligné que la finalité de la mise en place du dispositif de soutien public est d’améliorer la qualité de la production nationale et des mécanismes de rayonnement international du cinéma marocain, dans le cadre de la valorisation de la culture, de la civilisation et de l’identité marocaine, riche de ses multiples affluents, en plus de s’ouvrir à de nouveaux marchés pour la distribution du film marocain, notamment en Asie et dans les pays où est établie la diaspora marocaine. Il a, à cet égard, tenu à remercier le président et les membres de la Commission pour avoir accepté d’assumer cette responsabilité et de s’engager dans le chantier de la promotion du cinéma marocain. MAP 28 Février