Le corps médical boycotte les hôpitaux et appelle à des solutions imminentes ! (L’Opinion)
Alors que le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, assure que le dialogue social avec les syndicats de la Santé se poursuivra, ces derniers montent au créneau et appellent le gouvernement à promouvoir, au plus vite, les conditions de travail du corps médical. Frustrés, les professionnels de la Santé prévoient de boycotter les hôpitaux publics à raison de trois jours par semaine, les 11, 12 et 13 juin, ainsi que les 25, 26 et 27 juin. Seuls les services d’urgence et de réanimation seront opérationnels en temps de grève. Manque d’infrastructures, volume de travail exorbitant, rémunération en deçà des attentes… autant de problèmes auxquels la tutelle devrait trouver des solutions lors du prochain round du dialogue social qui s’annonce houleux.
Economie bleue: Comment amener la vision marocaine à bon port? (L’Opinion)
Avec son patrimoine naturel côtier et sa position géographique, le Maroc dispose d’atouts inégalables pour développer une économie bleue inclusive et durable. Les secteurs de l’économie bleue nécessitent cependant des investissements financiers et techniques supplémentaires et se retrouvent également devant les défis liés de convergence des décideurs et des politiques publiques. Pour faire aboutir une stratégie nationale pour l’économie bleue, Jamil Ouazzani, directeur de Marketing et de l’Intelligence Stratégique au Port de Tanger Ville, a recommandé, dans un entretien accordé au journal, de faire un effort de communication sur le sujet, d’élaborer une conception claire de l’économie bleue, de mener une campagne de sensibilisation et d’établir une coordination entre toutes les parties concernées du secteur pour éviter les chevauchements au niveau des décisions et des actions.
Comité central du PPS : Nabil Benabdallah tire à boulets rouges sur le gouvernement (Le Matin)
Réuni en session samedi dernier, le comité central du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a dressé un réquisitoire cinglant contre l’action du gouvernement, dénonçant à nouveau ses «échecs» économiques et sociaux. Le secrétaire général du parti, Nabil Benabdallah, a notamment fustigé des politiques qualifiées de «libéralisme économique radicalisé» qui ont, selon lui, affaibli le pouvoir d’achat des citoyens. Dans la ligne de mire, la préparation des prochaines élections de 2026 que le parti d’opposition appelle à lancer dès aujourd’hui et de les transformer en «étape positive» du processus démocratique.
Gaz : la vérité sur un secteur en pleine ébullition (Le Matin)
La directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, a indiqué que les activités d’exploration des hydrocarbures sont très capitalistiques et risquées et demandent une succession de phases très spécifiques, notant que les délais peuvent être très longs entre 10 et 15 ans, voire plus avant la découverte et 7 à 10 ans après la découverte pour la mise en production. Dans un entretien accordé au journal, Benkhadra a affirmé que l’ONHYM «conduit un certain nombre d’études en amont et fait une promotion active pour attirer les sociétés étrangères qui financent à plus de 96% les travaux», notant que sur les 15 dernières années, le nombre de sociétés a fluctué entre 10 et 34 sociétés de toutes catégories. Cependant, malgré les importants efforts déployés, le nombre de puits forés au Maroc reste assez faible : «374, soit une densité moyenne des forages d’exploration de 0,04 Puits/100 km² contre une moyenne mondiale de 10 Puits/100 km²», a précisé Benkhadra.
Aquaculture : la production mondiale devrait atteindre 111 millions de tonnes à l’horizon 2032, quelle place pour le Maroc ? (Le Matin)
L’aquaculture a encore de beaux jours devant elle. La filière devrait assurer une production de 111 millions de tonnes d’ici 2032. Selon les toutes dernières prévisions de la FAO, l’aquaculture pèserait ainsi pour 54% de la production totale d’animaux aquatiques et fournirait 60% des produits alimentaires aquatiques destinés à la consommation humaine, estimés à 184 millions de tonnes, soit 90% de la production totale. Ces projections devraient être synonymes d’une accélération du rythme de réalisation des projets aquacoles au Maroc, si le pays espère réellement capter une importante part de ce potentiel mondial. Le Royaume dispose déjà de prérequis aussi bien naturels que réglementaires et stratégiques pour pouvoir débrider le développement de son aquaculture. Mais à condition, tout de même, de dépasser les contraintes, à l’instar de la problématique d’accès au foncier, le financement et l’absence d’un cadre fiscal adapté.
Groupe OCP : un nouveau soutien de MIGA pour l’extension du campus UM6P-Rabat (Le Matin)
Le Groupe OCP bénéficiera d’un nouvel appui de l’Agence multilatérale de garantie des investissements, organe du Groupe de la Banque mondiale. Cette garantie, accordée au Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et à Société Générale, couvrira des prêts de 205,3 millions d’euros pour financer l’extension du campus de l’Université Mohammed VI Polytechnique à Rabat. Ce soutien fait suite à une première garantie obtenue en 2022 pour les phases initiales de construction de ce campus.
Régionalisation avancée: un chantier encore parsemé d’embûches (Les Inspirations éco)
L’actuel mandat des Conseils régionaux, qui couvre la période 2022-2027, devrait permettre l’accélération de la mise en œuvre de la régionalisation avancée. Après environ une décennie de mise en œuvre de ce chantier, le chemin pour le déploiement de ce projet politique reste parsemé d’embûches. Ce sont les mêmes questions qui reviennent en boucle, à l’instar des doléances déjà émises lors de la première édition des Assises nationales de la régionalisation avancée, qui s’est tenue en décembre 2019 à Agadir. À noter cependant que certaines réponses ont d’ores et déjà été apportées à ces problématiques avec, notamment, la signature du cadre d’orientation relatif à la mise en œuvre de l’exercice des compétences propres et transférées des régions. Le couronnement de l’arsenal juridique et réglementaire relatif à ce chantier est intimement lié à l’implémentation effective de la question de déconcentration et de décentralisation administrative. À cela s’ajoute le transfert de compétences qui est également un élément central de la régionalisation avancée.
Registre des bénéficiaires effectifs: Les entreprises sommées de se déclarer (Les Inspirations éco)
Certaines personnes ont recours à des sociétés offshore pour facturer des prestations réalisées au Maroc, contournant la réglementation des changes et bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. Désormais, si ces montages impliquent des pays signataires de la norme d’échange automatique de renseignements, les autorités marocaines pourront être informées et réclamer l’impôt dû, tout en sanctionnant la constitution illégale d’avoirs à l’étranger. Toutes les sociétés au Maroc devront désormais déclarer leurs bénéficiaires effectifs dans un registre centralisé. Pour Julien Nouchi, avocat fiscaliste, «le registre des bénéficiaires effectifs permet de préserver l’intégrité du système fiscal marocain, mais aussi d’aider les partenaires conventionnels à atteindre leurs objectifs fiscaux». En effet, ce support facilite le contrôle des mécanismes d’évasion fiscale abusive, comme le «treaty shopping», très répandus avec certaines conventions fiscales avantageuses conclues par le Maroc.
Pêche : Situation “tendue” pour la sardine (Les Inspirations éco)
Le réchauffement climatique a certes apporté son lot de vicissitudes sur tous les plans, mais pour la sardine, il semble que les affres des turbulences provoquées par ce changement s’avèrent bénéfique pour le Maroc. En effet, selon une récente étude scientifique, le pays connaît une abondance de ressources sans précédent. Les scientifiques expliquent ce phénomène par une migration inattendue des poissons vers le nord, sous l’effet du changement climatique. Pourtant, à en croire les professionnels du secteur, une pénurie de la sardine persiste depuis près de quatre mois. Pour cause, un ensemble de facteurs problématiques. À ce titre, les opérateurs appellent à l’intervention des pouvoirs publics pour trouver des solutions appropriées à toutes les parties prenantes. Le fait est qu’un déséquilibre s’est produit au niveau des zones de pêche. Pour désamorcer la situation, la Fédération des pêches maritimes propose de procéder à un zoning à déterminer par les autorités concernées pour les différents opérateurs du territoire.
Dossier la samir: les salariés appellent le gouvernement à coopérer avec la justice (Al Bayane)
Bien que le dossier de la Samir soit toujours au point mort depuis 2016, vu l’inactivité des gouvernements qui se sont succédé, les «Samériens » sont déterminés à poursuivre coûte que coûte le combat afin de faire valoir leurs revendications. Jeudi dernier, des dizaines de salariés et de retraités se sont donné rendez-vous pour tenir un sit-in devant le Tribunal de commerce à Casablanca et ce suite à l’appel du Bureau syndical unifié. Prenant la parole, El Houssine El Yamani, président du syndicat national de l’industrie du pétrole et du gaz, affilié à la CDT, s’est interrogé sur le mutisme de l’Exécutif et sa négligence face à l’ensemble des revendications syndicales. Il a souligné que la liquidation judiciaire de la Samir n’est pas synonyme de la faillite de l’entreprise, mais qu’elle consiste à faciliter la reprise des activités d’exploitation de la raffinerie via le transfert de ses actifs à un tiers, soit l’Etat ou le secteur privé. «Il n’y a plus prétexte de maintenir aujourd’hui le blocage du dossier de la Samir au niveau du tribunal, car il y va des intérêts de la nation », a-t-il dit.
Benabdallah appelle à lancer une réforme de l’espace politique (Al Bayane)
Le secrétaire général du PPS a affirmé qu’aucune mesure n’a été prise par ce gouvernement pour rehausser la position de l’espace politique. Nabil Benabdallah, qui s’exprimait lors de la 4e session du comité central du PPS, a appelé à lancer dès maintenant une réforme de l’espace politique, son immunisation et son assainissement par le gouvernement, sans attendre l’encombrement par les élections et le chantier de la réforme du système électoral. A moins que le gouvernement ne préfère que les choses en 2026 ne se déroulent de la même manière qu’en 2021, a-t-il dit. Il a, d’autre part, jugé que le gouvernement n’a pas respecté ses engagements dans son programme. Quant au nouveau modèle de développement, qu’il a considéré comme référence dans sa déclaration, le gouvernement n’en parle plus du tout, peut-être parce que, explique-t-il, les réformes qu’il préconise dépassent ses ambitions et ses performances et vont à l’encontre des programmes des partis qui le composent.
AMO/assurés couverts par les assurances: les attentes des opérateurs (L’Economiste)
Ce n’est plus qu’une question de temps avant que les salariés qui disposent d’une couverture médicale auprès des compagnies d’assurances basculent à l’AMO. Jusque-là, les salariés et les entreprises concernées sont régis par l’article 114 de la loi sur la couverture médicale et constituent une sorte d’ovni dans le schéma global d’assurance maladie. Ce basculement inéluctable aura un impact sur le marché de l’assurance: les enjeux sont de 4 milliards de DH de chiffres d’affaires pour les compagnies d’assurances et de près de 400 millions de DH pour les courtiers et agents.
Promotion du tourisme: le poids du transport (L’Economiste)
Après les professionnels et les organismes qui opèrent dans le tourisme, la Commission thématique parlementaire chargée de l’évaluation de la politique publique dans ce secteur a tenu dernièrement une réunion consacrée aux transporteurs. A l’issue de cette réunion, le président de la Commission Mohamed Hanine a mis en relief ce qui manquait. «En faisant la comparaison avec la période de 2010-2020, on constate l’absence de convergence entre le tourisme et la politique de transport. Ce qui a impacté négativement les résultats attendus de la stratégie puisqu’on n’a pas atteint les objectifs escomptés. Les professionnels ont attaqué le transport aérien, un handicap de taille de cette stratégie. Actuellement, la feuille de route 2023-2026 a changé la donne, et la stratégie désormais basée sur la convergence de la politique publique du tourisme, de la culture, des infrastructures, de la sécurité…» Dans le domaine du transport, il y a eu des efforts considérables qui ont permis jusqu’à présent de desservir toutes les régions du Maroc.
Le premier constructeur automobile 100% marocain ouvre son showroom à Rabat (Libération)
Néo Motors, le premier constructeur automobile 100% marocain, a ouvert son premier showroom vendredi à Rabat. Cette inauguration, qui fait suite à la présentation du modèle Neo Motors à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en mai 2023, a été marquée par la remise des clés à une dizaine de nouveaux clients, devenant ainsi les propriétaires de véhicules Neo Motors entièrement conçus et fabriqués au Maroc. Le showroom de Rabat présente le premier modèle de la marque, conçu pour répondre aux besoins spécifiques du marché local.
SM le Roi félicite les Souverains de Jordanie à l’occasion du 25ème anniversaire d’accession au trône (Assahra almaghribia)
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au Roi Abdallah II Ibn Al Hussein et à la Reine Rania, Souverains du Royaume Hachémite de Jordanie, à l’occasion du 25ème anniversaire de la fête d’accession au trône. Dans ce message, Sa Majesté le Roi exprime, en Son nom et au nom du peuple marocain, Ses plus chaleureuses félicitations aux souverains du Royaume jordanien à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de la fête d’accession au trône, priant le Très Haut de leur accorder bonne santé, bonheur et longue vie, et de perpétuer la prospérité et le bien-être sur le Royaume hachémite de Jordanie sous leur sage conduite.
Pénurie dans les médicaments contre la tuberculose (Al Ahdath almaghribia)
Les médicaments contre la tuberculose s’ajoutent à la liste des médicaments qui connaissent une pénurie ou qui manquent complétement, soit au niveau des pharmacies privées ou celles publiques, relevant du ministère de la Santé et de la Protection sociale. Selon des témoignages de patients, ces derniers sont obligés de retourner aux centres de santé pour s’enquérir sur la présence des médicaments, ce qui risque de conduire à la transmission de leurs maladies à d’autres patients en raison de la surpopulation existante dans les pharmacies de ces centres, sans parler de la dégradation de leur état de santé due à l’arrêt de ces médicaments vitaux. L’interruption précipitée du traitement de la tuberculose affecte le processus de guérison et peut engendrer plusieurs conséquences et complications surtout pendant la période de traitement intensif des premières 8 semaines. Parmi les plus importantes complications suite à cette interruption figurent l’activation de l’infection tuberculeuse latente, l’aggravation des symptômes de la maladie chez le patient et une résistance aux antituberculeux.
La corruption et le chantage renversent un commissaire à Marrakech (Al Massae)
Une enquête judiciaire a été ouverte par la Brigade régionale de police judiciaire de Marrakech, sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les faits reprochés à un commissaire de police relevant de la préfecture de police de Marrakech, soupçonné d’implication dans une affaire d’extorsion et de demande d’une somme d’argent en guise de corruption. Les services de la sûreté avaient réagi avec sérieux au témoignage d’une dame prétendant avoir subi du chantage de la part de l’agent de police qui lui a réclamé une somme d’argent, afin d’omettre le traitement d’une affaire répressive, en ouvrant une enquête judiciaire ayant abouti à l’interpellation de l’agent mis en cause en flagrant délit de commission de ces actes criminels. L’agent de police en cause a été mis en garde à vue, à la disposition de l’enquête menée par le parquet compétent afin d’élucider les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Les prix des moutons poursuivent leurs hausse et compliquent la tâche des familles marocaines (Al Alam)
Malgré les résultats infructueux de l’année précédente, le gouvernement a répété la même expérience cette année, en ouvrant la voie à l’importation temporaire de moutons avec une prime à la tête de l’ordre de 500 dirhams, ce qui ne s’est pas traduit sur les prix des ovins dans le marché intérieur, qui connaissent une hausse vertigineuse qui complique la tâche des familles marocaines dans l’acquisition d’un mouton pour l’Aïd Al-Adha. Le président de l’association marocaine des droits des consommateurs, Bouazza El Kharrati a indiqué que « le gouvernement n’a malheureusement pas tiré profit de l’expérience de l’année passée, en la rééditant même si elle ne se reflète pas sur le marché intérieur ». L’association, poursuit-il, estime que le soutien accordé aux importateurs et aux commerçants devait être affecté aux éleveurs au moment de la naissance d’agneaux pour une production abondante lors de cette occasion religieuse, jugeant que cette orientation pourrait éliminer le besoin d’importer de l’étranger et permettrait l’acquisition du mouton de l’Aïd à des prix raisonnables et à la portée du pouvoir d’achat du citoyen marocain.
Révolte au sein du leadership partisan à cause des portefeuilles ministériels (Assabah)
Les dirigeantes de premier plan au sein des partis de la majorité se sont insurgées contre leurs dirigeants, en réclamant leur droit de figurer dans le prochain remaniement ministériel et d’occuper de postes importants au sein de l’exécutif. Selon des sources du quotidien, ces membres de premier plan exercent une pression sur les secrétaires généraux et les cadres influents au sein des formations politiques de la majorité, afin de ne pas être exclues de l’ensemble des étapes des consultations politiques entre les dirigeants des trois partis de la majorité (RNI, PAM, Istiqlal) au sujet du remaniement ministériel. Les femmes à l’avant-garde de ces partis, soutenues par les militants des organisations de défense des droits de l’Homme et des organisations civiles, refusent d’être de simples Secrétaires d’État et de s’occuper de départements pour compléter le travail ministériel des hommes, ou qu’on leur accorde des secteurs taillés au sein de ministères dans le cadre de la restructuration du gouvernement, selon les même sources.
La moitié du sable utilisé au Maroc est pillé (Al Akhbar)
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a fait dans un avis transmis par son président, Ahmed Rida Chami, au ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, la poursuite du phénomène de « rente » dans l’exploitation des carrières, malgré la loi organique du secteur. Le CESE a affirmé, dans ce sens, que la moitié du sable utilisé dans le Maroc est extraite illégalement du littoral, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Dans cet avis intitulé “Mécanismes d’autorisation et de contrôle d’exploitation des ressources naturelles Cas de l’eau et des carrières”, le CESE a souligné la présence d’un manquement flagrant dans les ressources humaines et financières allouées à la surveillance te au contrôle réguliers des carrières, notant que le secteur des carrières est fortement marqué par le poids de l’informel qui se manifeste selon deux cas de figure, à savoir des carrières non-déclarées ou des carrières autorisées qui pratiquent la fraude et la sous-déclaration, outre l’exploitation abusive de certaines carrières.
Le HCP énumère les difficultés des entreprises (Rissalat Al Oumma)
Le HCP a indiqué qu’au deuxième trimestre de l’année en cours, 34% des entreprises de l’industrie manufacturière auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère. Les stocks de matières premières durant ce trimestre se seraient situés à un niveau normal et la trésorerie aurait été jugée “difficile” selon 23% des patrons. Par branche, cette proportion atteint près de 37% dans “l’Industrie alimentaire”. Quant à la production de l’industrie extractive, elle aurait connu une baisse résultant d’une diminution de la production des phosphates. Les prix de vente des produits de ce secteur auraient connu une augmentation et l’emploi aurait connu une stabilité.
Le Maroc et le Brésil décident de mettre en place un dialogue stratégique pour la consécration de leur partenariat solide de longue date (Al Ittihad alichtiraki)
Le Maroc et le Brésil ont décidé de mettre en place un dialogue stratégique visant la consécration du partenariat solide et de longue date qui lie les deux pays et dont les modalités et groupes de travail seront précisés ultérieurement. Dans un communiqué conjoint rendu public à l’issue des entretiens tenus, vendredi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères de la République Fédérative du Brésil, Mauro Vieira, les deux parties se sont félicitées de l’excellente qualité du partenariat entre le Maroc et le Brésil, réaffirmant l’engagement d’en optimiser le grand potentiel, particulièrement dans les domaines de l’agro-alimentaire, de l’économie verte et de la logistique.
Transport aérien : RAM relance sa ligne directe Casablanca – Sao Paulo le 7 décembre (Bayane Al Yaoum)
Royal Air Maroc (RAM) a annoncé la relance de sa ligne aérienne directe Casablanca -Sao Paulo à partir du 7 décembre 2024, à raison de trois fréquences hebdomadaires. Les vols seront programmés au départ de Casablanca les lundi, jeudi et samedi à 16H40 (heure locale) pour une arrivée à Sao Paulo à 22H20 (heure locale). Les vols retour quitteront Sao Paulo les mardi, vendredi et dimanche à 00H20 (heure locale) pour un atterrissage à Casablanca à 13H15, précise la compagnie dans un communiqué. Les vols directs seront opérés par des Boeing 787 Dreamliner, avions de nouvelle génération, offrant le plus haut niveau de confort et de sûreté, tout en favorisant une empreinte carbone réduite.
MAP 10 Juin 2024