Rabat et Paris déterminés à tracer la voie pour un partenariat rénové et ouvert sur l’avenir (Le Matin)
A l’invitation de S.M. le Roi Mohammed VI, le Président de la République française et Mme Brigitte Macron effectuent une visite officielle au Maroc du lundi 28 au mercredi 30 octobre courant. Cette visite d’État s’inscrit dans l’ambition de refondation du partenariat d’exception qui lie Rabat et Paris. En effet, la France et le Maroc entretiennent des relations diplomatiques denses. Mais malgré leur densité, les relations entre les deux pays avaient besoin d’un nouvel élan pour se revigorer dans un contexte géopolitique mondial en perpétuelle mutation. Dès le premier semestre 2024, les prémices d’un partenariat rénové se font jour. C’est ainsi que la France a tenu à marquer son attachement constant aux enjeux de sécurité nationale pour le Royaume. Pour mieux préciser cette position, le Président français a adressé le 30 juillet 2024 un message au Souverain où il affirme qu’il «considère que le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine».
Guelmim-Oued Noun aura son Schéma régional du littoral (Le Matin)
Le Maroc engage le processus d’élaboration des Schémas régionaux du littoral. Guelmim-Oued Noun sera prochainement doté de son Schéma. Ce dernier viendra fixer les orientations fondamentales de l’aménagement, de la protection et de la mise en valeur du littoral, au regard de la vocation générale des différentes zones et notamment les zones affectées ou réservées au port, à la pêche industrielle, aux cultures marines et aux activités de loisir. Le document définira, par ailleurs, les mesures de protection des écosystèmes du milieu marin et terrestre et déterminera les vocations des différents secteurs de l’espace maritime et les principes de comptabilité applicables aux usages correspondants.
Protection sociale : 60 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer le ciblage au Maroc (Le Matin)
La Banque mondiale s’apprête à approuver un financement additionnel de 60 millions de dollars pour le projet d’identification et de ciblage de la protection sociale au Maroc. Ce chantier majeur vise à étendre la couverture de l’identifiant digital civil et social via le Registre national de la population pour les citoyens marocains et résidents étrangers, tout en consolidant l’inclusion dans les zones rurales pour un meilleur ciblage des programmes sociaux à travers le Registre social unifié.
Relations économiques France-Maroc: vers de nouveaux horizons (Les Inspirations éco)
La visite du président de la République française marque une étape importante dans la relance des relations entre les deux pays, après une période de tensions. Repoussée à plusieurs reprises, elle se déroule dans un contexte diplomatique particulier, notamment en raison du soutien explicite de la France au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara, un enjeu crucial pour Rabat. Jean-Charles Damblin, directeur général de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) a expliqué que les relations entre la France et le Maroc sont construites essentiellement sur deux piliers, les échanges commerciaux et les investissements directs étrangers. Au terme de l’exercice 2023, sur les 14 milliards d’euros de biens et services échangés entre nos deux pays, le Maroc a exporté pour environ 7,7 milliards d’euros de produits vers la France, tandis que la France a expédié pour près de 7 milliards d’euros vers le Maroc. “Aujourd’hui, le déficit commercial est du côté français, car nous importons plus de produits marocains”, a-t-il précisé dans un entretien accordé à la publication.
Le déficit de liquidité bancaire en léger recul (Les Inspirations éco)
Le déficit de liquidité bancaire moyen s’est atténué de 1,6% pour atteindre 155,4 milliards de dirhams (MMDH) entre le 17 et le 23 octobre, selon BKGR. Bank Al-Maghrib a augmenté ses avances à 7 jours de 3,8 MMDH, portant leur total à 62 milliards. Parallèlement, les placements du Trésor ont baissé, avec un encours maximal de 19,8 MMDH contre 27,05 milliards précédemment. Dans ce contexte, le taux moyen pondéré est de 2,75%, tandis que le MONIA est passé à 2,70%. BAM prévoit d’ajuster ses interventions, augmentant ses avances à 62,6 milliards la semaine prochaine.
Chèques et «traites» en bois: les PME écrasées, BAM s’inquiète (Les Inspirations éco)
Malgré une réglementation musclée et le recul des incidents de paiement de 2,5% relevé en 2023, les chèques en bois (ndlr : sans provision) continuent de faire des ravages, relève Bank Al-Maghrib dans le rapport sur les infrastructures financières publié récemment. Le demi-million (511.420, précisément) de chèques «à problème» représentait 34,6 milliards de dirhams. C’est 2 milliards de plus que l’exercice précédent. Et c’est le plus inquiétant pour les petites entreprises, car cela traduit surtout une dégradation des délais de paiement. Ce chiffre ne renseigne pas de manière exhaustive sur l’ampleur du phénomène car les banques ne déclarent pas systématiquement tous les incidents.
Economie bleue: larguer les amarres de l’industrie navale Made In Morocco (L’Opinion)
Si l’industrie de construction et de rénovation des bateaux possède des racines anciennes au Maroc, sa modernisation et sa mise à l’échelle accusent un retard notable, freinant la réalisation des objectifs nationaux et de la nouvelle vision maritime du Royaume. Au cœur du rapport annuel 2023 du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), présenté récemment, l’enjeu du développement de l’industrie navale marocaine apparaît plus urgent et accessible que jamais. Avec l’expérience réussie dans les secteurs automobile et aéronautique, le Maroc dispose des bases nécessaires pour installer un écosystème naval innovant, créateur d’emplois et vecteur de souveraineté et d’opportunités économiques. La constitution d’un écosystème maritime local dédié à la réparation et à la construction navale permettrait au Maroc de renforcer sa souveraineté et de gagner en indépendance économique.
Après le boycott partiel des audiences, les avocats annoncent le gel total (L’Opinion)
Après plusieurs mois de protestations et de grèves partielles, les robes noires montent au créneau annonçant le boycott général des audiences. L’Association des barreaux d’avocats du Maroc (ABAM) a annoncé qu’il n’y aura pas de rétropédalage, tant que le ministère de la Justice ne répond pas à leurs griefs, notamment sur le volet de la procédure pénale. Cette escalade risque de donner un coup de massue au fonctionnement des tribunaux marocains, déjà paralysés par les grèves des greffiers. Pour sa part, le ministre de tutelle se dit ouvert au dialogue, mais tient à préserver l’actuelle mouture de la réforme, qui, selon lui, a été élaborée de manière collégiale.
CAM: 12 milliards de dhs pour soutenir la saison agricole (L’Opinion)
Dans un contexte de sécheresse persistante et d’augmentation des coûts des intrants, le ministère de l’Agriculture lance la saison agricole 2024-2025 avec une série de mesures pour soutenir les agriculteurs. Afin d’assurer le succès de la campagne agricole 2024-2025, le Groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) déploie un fonds de 12 milliards de dirhams pour soutenir les exploitants dans le financement de leurs activités, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Ce soutien financier s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale « Géné- ration Green 2020-2030 ». Il vise à répondre aux défis actuels de la production agricole au Maroc.
Marché de la livraison à domicile : les services d’instruction et d’enquête du Conseil de la concurrence effectuent une opération de visite et saisie inopinée (Libération)
Les services d’instruction et d’enquête du Conseil de la concurrence ont procédé, mardi dernier, à une opération de visite et saisie inopinée auprès d’une entreprise suspectée d’avoir mis en œuvre des pratiques anticoncurrentielles dans le marché de la livraison à domicile. Cette opération de visite et saisie a été menée sous autorisation du Procureur du Roi dans le ressort duquel sont situés les lieux perquisitionnés, et avec l’assistance des officiers de police judiciaire relevant de la Brigade nationale de la police judiciaire désignés à cet effet et ce, conformément aux dispositions de l’article 72 de la loi 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence telle qu’elle a été modifiée et complétée, indique un communiqué du Conseil de la concurrence. Et de préciser qu’à ce stade, l’opération de visite et saisie inopinée menée, ne préjuge pas de l’existence ou non des pratiques présumées ou de la culpabilité de l’entreprise concernée.
Hamouni sur le PLF 2025: des chiffres en contradiction avec le climat d’incertitude mondiale et du manque d’impact social (Al Bayane)
Les groupes et groupement de l’opposition à la Chambre des représentants ont remis en question, vendredi lors d’une réunion de la Commission des finances et du développement économique, les hypothèses du projet de loi de finances (PLF) de l’année 2025, en particulier celles concernant la croissance et l’inflation. Dans ce sens, le président du groupe USFP Abderrahim Chahid a relevé que les hypothèses de ce projet de loi concernant une croissance prévisionnelle de 4,6% en 2025 sont “excessivement optimistes et ne sont pas fondées sur des données réalistes, au regard des contextes national et international”. Pour sa part, le président du groupe Mouvement Populaire Driss Sentissi a estimé que le PLF 2025 “présente des chiffres et des indicateurs irréalisables”. Quant au président du groupe PPS Rachid Hamouni, il a estimé que les hypothèses fondamentales du PLF 2025, telles que la croissance à 4,6%, la récolte céréalière à environ 70 millions de quintaux, l’inflation à 2% et la demande étrangère à 3,2%, “sont en contradiction avec le climat d’incertitude mondial et l’intensification des guerres et des crises internationales”.
Maroc-France : grand rapprochement et relations historiques (Al ahdath almaghribia)
Aujourd’hui, le président français arrive au Maroc, dans le cadre d’une visite d’Etat qui s’inscrit dans le cadre du nouveau départ des relations entre le Maroc et la France, qui ouvrira la voie à un changement significatif dans la nature du traitement de la Première Cause des Marocains. Après la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara et la croissance des investissements français dans le Sahara marocain, les investissements provenant de l’hexagone ont rebondi après l’annonce par Paris de son soutien au Maroc concernant la question du Sahara. Dès lors plusieurs entreprises françaises ont réussi à remporter des contrats pour mener à bien des projets au Maroc, en particulier dans les provinces du sud du Royaume.
Projet de loi pour en faveur des retraités (Al Ahdath almaghribia)
Dans le but de parvenir à un équilibre du pouvoir d’achat entre les retraités et les travailleurs actifs, le groupe Mouvement Populaire à la Chambre des représentants a présenté une proposition de loi visant à modifier le régime des pensions civiles, afin de permettre aux retraités de bénéficier d’augmentations générales appliquées aux salaires des employés actifs. Dans cet amendement, le groupe MP a demandé l’ajout d’une disposition à l’article 44, qui permet aux fonctionnaires et aux agents qui perçoivent des pensions en vertu de cette loi de bénéficier de toute augmentation de salaire décidée en faveur des fonctionnaires du secteur public. Le groupe a également souligné la nécessité de rendre justice aux efforts et aux sacrifices de cette catégorie des retraités dans les secteurs et les administrations publiques dans lesquels ils travaillaient.
Visite du président français au Maroc: une alliance maroco-française pour la stabilité de la région (Assabah)
Lors de sa visite au Maroc, le président français Emmanuel Macron porterait une proposition d’alliance afro-européenne afin de construire un front commun face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires, tout en renforçant le consensus diplomatique sur les questions régionales, au premier rang le dossier du Sahara, comme point d’entrée pour consolider la stabilité et le développement dans la région, selon une source diplomatique. Cette source s’attend à ce que la visite d’Emmanuel Macron à Rabat soit marquée par la signature d’accords portant sur des projets concrets, notamment dans les domaines de l’énergie solaire et éolienne, conformément aux ambitions et objectifs climatiques de la France, ainsi qu’aux objectifs du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables en plus du chantier du développement de la formation professionnelle.
Consulat général et antenne de l’Institut français à Laâyoune en vue (Al Alam)
L’Institut Géopolitique Horizons, un centre d’expertise indépendant spécialisé dans l’analyse géopolitique du Maghreb, du Sahel et de l’Afrique atlantique, a révélé que la France ouvrira prochainement un consulat général et une antenne de l’Institut français dans la capitale des provinces du Sud du Royaume, qui constitue la première représentation diplomatique européenne dans la région. Cette décision historique intervient trois mois après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara pour concrétiser l’orientation française, écrit l’Institut sur son site officiel, citant une source à l’Elysée. La même source s’attend à ce que cette initiative soit annoncée dans le discours du président français devant le parlement, mardi.
Les avocats paralysent l’activité des tribunaux à partir de septembre (Al Massae)
Dans une escalade sans précédent, les avocats au Maroc ont décidé de « cesser complètement d’exercer leurs fonctions de défense à partir de début novembre 2024 jusqu’à nouvel ordre ». Cette décision, selon l’Association des barreaux du Maroc, est la conséquence des tentatives continues d’imposer des idées unilatérales dans le cadre d’une vision réformatrice étroite visant à résoudre les problèmes de la justice au détriment des acquis des justiciables et des professionnels. Ces idées, ajoute-t-elle, consacrent la discrimination entre les citoyens et portent profondément atteinte au droit d’agir et au principe d’un accès à la justice, alors que cela nécessitait l’adoption de solutions globales fondées sur le principe de la participation, en tenant compte des intérêts de toutes les parties et de la responsabilité du gouvernement dans la gestion du secteur.
Younes Firachine : Le gouvernement est tenu de reprendre le round de septembre et de ramener la loi sur la grève à la table du dialogue (Rissalat Al Oumma)
Youness Firachine, membre du bureau exécutif de CDT, a appelé le gouvernement à accélérer la tenue du round du dialogue social de septembre dès que possible, critiquant « le calendrier du gouvernement pour la discussion détaillée du projet de loi fixant les modalités d’exercice du droit de grève à la Chambre des représentants, alors qu’il n’a pas fait l’objet d’un consensus syndical ». «Le round de septembre, qui est malheureusement toujours invariable, nous a montré concrètement la réticence du gouvernement à négocier et à discuter. Par conséquent, avant de discuter de la loi de finances, toutes les questions soulevées et les obligations contenues dans l’accord du 30 avril 2022 doivent être discutées », a-t-il dit. Il a appelé le gouvernement à ramener ce projet de loi à la table du dialogue social afin de se mettre d’accord sur son contenu.
Parlement arabe: le Marocain Mohamed El Bakkouri réélu président de la commission des affaires économiques et financières (Rissalat Al Oumma)
Le Marocain Mohamed El Bakkouri a été réélu à l’unanimité, samedi au Caire, à la tête de la Commission des affaires économiques et financières du Parlement arabe. La réélection d’El Bakkouri, président du Groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, a eu lieu dans le cadre d’une séance procédurale au début de la première session de la quatrième législature, consacrée à l’élection du président du Parlement arabe et des présidents des commissions. El Bakkouri a indiqué que sa réélection à l’unanimité en tant que président de cette Commission reflète la confiance et la place dont jouit le Maroc au niveau du Parlement arabe.
El Bouari lance l’opération de semis direct à El Hajeb (Assahra almaghribia)
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a donné, samedi depuis la commune d’Aït Naanmane, dans la province d’El Hajeb, le coup d’envoi de l’opération de semis direct au niveau national. Cette initiative, qui intervient en marge du lancement depuis la plaine de Saïss de la campagne agricole 2024-2025, vise à promouvoir une agriculture plus durable et productive dans la région de Fès-Meknès et au-delà, en s’appuyant sur le semis direct. Le ministre de l’agriculture a, à cette occasion, mis en avant l’importance du programme national de semis direct, qui ambitionne de couvrir une superficie de 260.000 hectares au titre de l’actuelle campagne agricole, avec un objectif ambitieux d’atteindre un million d’hectares à l’horizon 2030.
Récolte des olives : la campagne “Aouna 2024” de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif fait escale dans les villages de Mikhmas et d’Al-Eizariya (Al Ittihad alichtiraki)
La campagne “Aouna 2024” de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif dédiée à la récolte des olives a fait, samedi, escale au village de Mikhmas, dans le gouvernorat d’Al-Qods, avant de se rendre ensuite sur les terres de Wadi Al-Hawd à Al-Eizariya. Menée par l’Agence en partenariat avec le gouvernorat d’Al-Qods, cette initiative concerne 1.500 agriculteurs répartis sur 30 villages, en mettant à profit, notamment, des équipements et des machines électriques pour la récolte des olives dotés de batteries portables, des échelles, des bâches, des peignes et des sacs pour le transport de la récolte.
Énergies renouvelables : la part dans le mix électrique national prévue à 56% en 2027 (Bayane Al Yaoum)
La part des énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique national devrait atteindre 56% en 2027, ressort-il du rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances (PLF) de l’année prochaine. Cette part dépasserait ainsi l’objectif de 52% fixé pour l’année 2030, indique ce rapport publié sur le site du ministère de l’Economie et des Finances. Et de préciser qu’en termes de réalisation du programme de développement des EnR, la capacité installée en ces énergies à fin 2023 a été de 4.607 mégawatts (MW), soit plus de 41% du mix électrique national, contre un objectif initial de 42% en 2020.
MAP 28 Octobre 2024