Établissements touristiques : après les records du printemps, l’été s’annonce chaud ! (Le Matin)
Face à des pronostics très positifs pour le tourisme national, les hôteliers affichent bonne mine et se préparent à un été chaud qui promet de redynamiser encore davantage le secteur. Si pendant les premiers mois de l’année en cours les chiffres sont au beau fixe, le reste de l’année devrait emprunter le même chemin. En effet, les arrivées touristiques au Maroc ont atteint plus de 5,9 millions de personnes à fin mai 2024, enregistrant une hausse de 15% par rapport à la même période de l’année précédente. Rien qu’au mois de mai, le tourisme au Maroc a poursuivi sa progression remarquable avec plus de 1,3 million d’arrivées enregistrées aux postes-frontières, affichant une croissance à deux chiffres de +18% par rapport à mai 2023. Les touristes étrangers ont joué un rôle essentiel dans cette augmentation, enregistrant une hausse de +17% sur la période et représentant 56% des arrivées totales. De leur côté, les Marocains résidant à l’étranger ont également contribué à cette progression avec une hausse de +13%.
Des cotisations inférieures aux prestations : l’équation impossible de la CNOPS (Le Matin)
Une augmentation rapide des dépenses liées aux prestations contre une faible croissance des revenus liés aux cotisations. C’est l’équation que les responsables de la CNOPS sont appelés aujourd’hui à régler. Tenant la semaine dernière son conseil d’administration, l’institution dirigée par Miloud Massid a précisé que les cotisations des assurés s’étaient élevées à 6,31 milliards de DH (MDH), contre 6,12 MDH en 2022, soit une augmentation de 3%. Le paiement des prestations a atteint, quant à lui, 7,45 MDH en 2023, contre 5,86 MDH en 2022, enregistrant ainsi une augmentation de 1,59 MDH de (27%).
Impôts: L’IS devient la première recette du Trésor ! (Les Inspirations éco)
Que l’IS s’installe sur la plus haute marche du podium du rendement des prélèvements fiscaux signifie, a priori, que les entreprises marocaines sont en forme, du moins les 150 “milliardaires” en chiffre d’affaires, ce club qui assure plus de 80% des recettes de l’IS. Mais cela peut signifier aussi que la sincérité des bilans fiscaux progresse spontanément, et sous la pression du fisc, pour pousser les contribuables à plus de conformité fiscale, et indirectement, assurer plus de concurrence loyale entre les opérateurs économiques. Cet axe fait partie des orientations du plan stratégique de la DGI, souligne Younes Idrissi Kaitouni, directeur général des Impôts. “La mission de contrôle fiscal vise l’amélioration de la sincérité déclarative en mettant l’accent sur la dimension prédictive du contrôle, par le biais du renforcement de l’échange et de la qualité de l’information, ainsi que l’exploitation de l’intelligence artificielle pour affermir les outils de dissuasion de la non-conformité”, ajoute-t-il.
Les experts-comptables se ruent vers la certification d’administrateur indépendant (Les Inspirations éco)
Optimisation, leadership, adaptabilité, mais aussi profits sont les maîtres- mots qui sous-tendent la ruée des experts-comptables vers les conseils d’administration. Au-delà des discours, qu’est-ce qui motive ces certifications ? La certification d’administrateur indépendant connaît un véritable engouement auprès des experts-comptables marocains. Après une première promotion de 22 certifiés en 2023, la deuxième session qui vient de s’achever a permis à 34 nouveaux experts d’obtenir ce précieux sésame, soit une augmentation de 54% en un an seulement. Cette ruée vers la formation en administration des entreprises, organisée par l’Ordre des experts-comptables (OEC), en partenariat avec l’Institut des experts-comptables de Belgique (ITAA), reflète une profonde mutation du métier. Comme l’explique le président de la Commission nationale de formation de l’OEC, “ce certificat permet aux experts-comptables d’avoir tous les atouts pour réussir une mission de gouvernance stratégique au sein des conseils d’administration, que ce soit dans le privé ou le public”.
Fraude fiscale: L’État à l’assaut des entreprises inactives (L’Opinion)
Les entreprises inactives constituaient jusqu’à présent une faille dans le système fiscal marocain, car elles servaient souvent de paravent à la fraude fiscale. Les réformes fiscales de 2023 et 2024 ont introduit des mesures permettant à ces entreprises de se retirer officiellement du tissu économique, sous certaines conditions, dans le but de régulariser leur situation. Ce genre d’entreprises est au nombre de 225.000, selon les chiffres dévoilés par le ministère des Finances en 2023. Si l’Exécutif a ouvert ce chantier, c’est parce que la prolifération de ces entreprises encourage les activités douteuses, notamment le commerce des fausses factures pour réduire le montant des impôts dus. Cependant, cet assainissement ne réussira qu’en adaptant les moyens de contrôle de l’administration fiscale.
Réforme des CRI: Une révolution législative pour l’investissement régional (L’Opinion)
Adopté en mai et actuellement discuté au Parlement, le projet de loi 22.24 vise à donner un nouveau visage aux Centres Régionaux d’Investissement (CRI) et aux Commissions Régionales Unifiées d’Investissement. Alignée sur la vision Royale, cette réforme renforce la gouvernance des CRI, accélère le traitement des dossiers d’investissement et introduit des dérogations en urbanisme pour les secteurs industriel et hôtelier. Elle prévoit également la création de nouveaux postes et une commission ministérielle de recours. Cette initiative promet de dynamiser l’investissement au Maroc, en créant un environnement favorable à la croissance économique et à la création d’emplois.
Transfert de fonds: Le Maroc atteint un nouveau niveau record (L’Opinion)
Malgré le séisme du 8 septembre dernier, le Maroc s’est assuré la deuxième place parmi les principaux destinataires des envois de fonds dans la région MENA. Selon le dernier rapport de la Banque Mondiale sur la migration et le développement, le Maroc se positionne comme le deuxième pays bénéficiaire des envois de fonds dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur la migration et le développement. Les envois de fonds vers le Maroc ont augmenté de 5,2% pour atteindre 11,8 milliards de dollars en 2023, ce qui représente environ 8,2 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Le Royaume est le deuxième bénéficiaire des envois de fonds dans la région MENA après l’Egypte.
Investissement public: un écart d’efficience et d’efficacité (L’Economiste)
Au Maroc, l’investissement public constitue une priorité pour les pouvoirs publics. Les efforts d’investissement se voient notamment à travers la nette augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée. Cependant, malgré un investissement public de plus en plus important, des évaluations soulignent un “écart d’efficience et d’efficacité de l’investissement, en termes d’accès et de perception des infrastructures publiques”. Le niveau d’accès à ces infrastructures serait inférieur à des pays comparables. C’est ce que mentionne un nouveau rapport de l’OCDE intitulé : “L’investissement public au Maroc: un levier stratégique pour le développement durable du pays, examens de l’OCDE sur la gouvernance publique, 2024”.
Produits halal importés: 19 certificats de reconnaissance mutuelle signés (L’Economiste)
Des produits halal, le Maroc en exporte mais il en importe aussi en provenance de divers horizons. Alors, pour ne pas laisser n’importe quel type de produits halal envahir son marché, protéger les entreprises marocaines de la concurrence déloyale et surtout les consommateurs, l’Institut marocain de normalisation a commencé à signer des certificats de reconnaissance mutuelle de certificats Halal et d’assurance qualité de produits. Ces tout premiers certificats ont été remis aux représentants de 19 organismes certificateurs de produits halal étrangers, jeudi dernier, lors de la 6e édition du Forum Halal Maroc, organisée à Casablanca, sur le thème “Développement d’un écosystème Halal national dans une perspective d’intégration régionale et de reconnaissance internationale”.
Recettes fiscales: les objectifs de 2023 atteints (L’Economiste)
Belle performance de l’administration fiscale en 2023. Ses recettes globales ont atteint 209 milliards de DH, soit une hausse de 6,7% par rapport à 2022. L’année dernière a été marquée par une mobilisation de recettes additionnelles de 14 milliards de DH, en augmentation de 6,9% par rapport à l’année passée. Ceci grâce aux actions menées par la DGI (Direction générale des impôts), notamment la transformation digitale. “Les actions de promotion de la conformité volontaire ont contribué à la performance notable enregistrée en 2023… Parallèlement, les actions de relance, de contrôle et de recouvrement ont été renforcées, pour garantir l’équité et la protection de l’intégrité du système”, souligne son DG, Youness Idrissi Kaitouni, dans le rapport annuel d’activité de la DGI.
Recherche scientifique : le CSEFRS et le CNRST renforcent leur coopération (Libération)
Une convention-cadre a été signée entre le Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS) et le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST), avec pour objectif de renforcer la coopération dans les domaines d’intérêt commun. Cette convention intervient en application des Hautes Orientations Royales soulignant la nécessité d’accompagner le Conseil en tant qu’institution consultative pour la réforme du système de l’éducation et de la formation, en coordination avec les départements ministériels et les établissements concernés, indique un communiqué du CSEFRS. Elle œuvre à échanger les données et à élaborer des études scientifiques et techniques, outre l’organisation conjointe d’activités liées à la recherche en la matière, notamment la mise en place de groupes de travail conjoints, des séminaires ainsi que des journées d’études.
HCP: La demande intérieure progresse de 3,6% au T1-2024 (Al Bayane)
La demande intérieure a augmenté de 3,6% au premier trimestre 2024 au lieu de 0,3% le même trimestre de l’année précédente, selon le HCP. La contribution de cette demande à la croissance économique nationale s’est élevée à 3,7 points au lieu de 0,3 point une année auparavant, précise le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale au premier trimestre 2024. Ainsi, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 3% au lieu de 0,9%, avec une contribution à la croissance de 1,9 points au lieu de 0,6 point, précise le HCP.
Rejet de demandes d’aide sociale: le gouvernement s’explique (Al Ahdath almaghribia)
Après que le rejet des demandes d’aide sociale, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du chantier de la protection sociale, a suscité un vif débat, le gouvernement a expliqué le pourquoi des choses. A ce propos, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a révélé que plus de 150.000 demandes d’aide sociale directe ont été rejetées en mars 2024. En réponse à une question écrite du groupe du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, Lekjaa a expliqué que les raisons du rejet sont principalement dues au seuil d’éligibilité non atteint, fixé à 9,743001, ou l’adhésion à l’un des régimes d’allocations familiales en vigueur. Parmi les autres motifs de rejet figurent également le fait que l’un des conjoints ou le chef de ménage soit un fonctionnaire, un agent ou un employé de l’État, des collectivités territoriales ou des établissements publics, un retraité du secteur public ou privé, ou encore un bénéficiaire d’allocations dans le cadre de régimes non contributifs.
Des influenceurs dans le collimateur du fisc (Assabah)
Les inspecteurs des impôts ont repéré un certain nombre d’influenceurs qui n’ont pas déclaré les revenus tirés de leur activité sur les réseaux sociaux. Le fisc leur a adressé des avis pour régulariser leur situation et payer leurs impôts, selon des sources qui notent, tout de même, que désormais des influenceurs déclarent régulièrement leurs revenus après réception d’avis. La Direction générale des impôts procède en coordination avec l’Office des changes, dans le cadre de l’accord d’échange de bases de données signé entre les deux parties, et dispose de tous les moyens à même de déterminer les revenus obtenus par les créateurs de contenu et les influenceurs, étant donné qu’il suffit de connaître le nombre d’abonnés de n’importe quelle chaîne pour identifier les revenus qui en découlent, ont déclaré des sources au journal.
Al Hoceima: le gel de la création d’un observatoire sismique fait l’objet d’une enquête (Al Akhbar)
Des sources informées ont révélé que les autorités compétentes à Al Hoceima ont ouvert une enquête administrative, suite à des protestations contre les raisons du gel du projet de construction et d’équipement d’un observatoire sismique à Al Hoceima, sur fond de la volonté du conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima d’apporter un soutien de 600 millions de centimes, en vertu d’un accord signé entre les parties concernées et eu égard à la nécessité d’un tel observatoire dans une région exposée aux séismes. D’après les mêmes sources, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, devrait répondre dans les prochains jours à la question de ce blocage après avoir été interrogé par le groupe socialiste au parlement, outre la révélation des détails du suivi optimal de la mise en œuvre de l’accord-cadre entre le conseil de la région, le ministère de l’Enseignement supérieur, l’Université Mohammed V à Rabat et l’Institut scientifique, qui a été signé en mai 2016.
Versement de 500 dirhams aux fonctionnaires du secteur public le 1er juillet (Al Alam)
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord du 29 avril 2024 signé entre le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et les syndicats, un montant de 500 dirhams a été versé aux fonctionnaires du secteur public le lundi 1er juillet, première tranche de l’augmentation de 1.000 dirhams réservée à cette catégorie. La seconde tranche sera débloquée à partir de juillet 2025. Dans le but d’améliorer les salaires, il a été convenu de réviser le régime de l’impôt sur le revenu pour les secteurs public et privé. A ce titre, le régime de l’impôt sur le revenu sera révisé à partir du 1er janvier 2025 pour les salariés, à travers l’adoption de mesures spéciales visant l’amélioration du revenu des classes moyennes. Selon le Chef du gouvernement, le nombre de bénéficiaires de cette augmentation est estimé à 4 millions et 250 mille, dont 1 million et 250 mille fonctionnaires du secteur public et 3 millions de salariés du secteur privé.
Maroc : Une Croissance économique de 2,5% au T1-2024 (Al Massae)
L’arrêté des comptes nationaux du premier trimestre 2024 fait ressortir un ralentissement de la croissance de l’économie nationale se situant à 2,5% au lieu de 3,9% durant le même trimestre de l’année précédente, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Tirée par la demande intérieure, cette croissance a été réalisée dans un contexte d’une inflation maîtrisée et d’une amélioration de la capacité de financement de l’économie nationale, fait remarquer le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale au premier trimestre 2024. Les activités non agricoles ont affiché une augmentation de 3,2% et celles du secteur agricole une baisse de 5%, précise le HCP.
Hajj 1446 H : Tirage au sort du 8 au 19 juillet 2024 (Assahra almaghribia)
Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a informé les citoyens ayant déposé une demande d’inscription pour accomplir le pèlerinage au titre de l’année 1446 de l’Hégire que le tirage au sort pour déterminer les listes définitives se déroulera du lundi 8 au vendredi 19 juillet 2024. L’opération de tirage au sort aura lieu au niveau des caïdats et provinces du Royaume pour la liste des candidats encadrés par le ministère et au niveau des préfectures pour la liste des candidats encadrés par les agences de voyage, indique le ministère dans un communiqué. La liste définitive des pèlerins retenus sera dévoilée immédiatement au terme de ces opérations pour les deux listes, de même que la liste d’attente pour un éventuel remplacement des personnes ayant désisté.
Jeddah: l’Agence Bayt Mal Al-Qods et le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien explorent les opportunités de coopération (Al Ittihad alichtiraki)
Le directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, Mohamed Salem Cherkaoui, s’est entretenu lundi à Jeddah avec le président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, sur les moyens de renforcer la coopération entre les deux organes sur des questions d’intérêt commun. A cette occasion, Niang a salué l’action de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, pour diffuser les valeurs de paix et de vivre-ensemble dans la région, en particulier à Al-Qods Acharif, et pour préserver le statut juridique de la Ville sainte, a indiqué l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif dans un communiqué.
Journée portes ouvertes au Consulat général du Maroc à Murcie (Rissalat Al Oumma)
Le Consulat général du Maroc à Murcie a organisé une journée portes ouvertes en faveur des Marocains résidant dans cette circonscription consulaire, dans l’objectif de faciliter les prestations consulaires et administratives à la veille des vacances d’été. L’ensemble du personnel du Consulat général a été mobilisé à cette occasion pour présenter les services consulaires et administratifs sollicités, dont notamment, la demande, le renouvellement et la délivrance du passeport et de la carte d’identité nationale, la délivrance des actes d’état civil et la légalisation, ainsi que la présentation de l’assistance sociale et juridique.
Le Maroc et l’Italie signent un mémorandum d’entente en matière d’enseignement supérieur (Bayane Al Yaoum)
Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et le ministère de l’Université et de la Recherche de la République d’Italie ont signé un mémorandum d’entente dans le domaine de l’enseignement supérieur. Paraphé par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, et la ministre italienne de l’Université et de la Recherche, Maria Bernini, ce mémorandum vise à renforcer les relations maroco-italiennes en matière d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et d’innovation. “La signature de ce mémorandum d’entente entre nos deux nations marque une étape importante dans le renforcement de nos relations d’amitié et de coopération, domaines auxquels l’Italie attache une grande importance”, a expliqué la ministre italienne Maria Bernini, dans une déclaration à la presse.
MAP 02 Juillet 2024