Les dernières informations de la presse nationale de ce vendredi 10/05/2024

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Les dernières informations de la presse nationale de ce vendredi 10/05/2024

 Bilan mi-mandat : l’opposition fustige les insuffisances du gouvernement (Le Matin)

Le passage du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch au Parlement mercredi dernier, à l’occasion de la discussion des réalisations du gouvernement à son mi-mandat, n’était pas de tout repos. Les différents groupes parlementaires des partis de l’opposition ont critiqué vertement le bilan de l’Exécutif. Ils ont insisté en particulier sur ses «insuffisances et sur les engagements pris dans le cadre du programme gouvernemental et qui n’ont pas été réalisés jusqu’à présent». Mohammed Ouzzine, secrétaire général du Mouvement populaire, a déploré «la faible performance» du gouvernement, relevant une augmentation importante du taux de chômage des jeunes qui se situe désormais à 36% et une augmentation de la dette à 90% du PIB. Pour sa part, le président du groupe USFP, Ahmed Chahid, a interpellé le gouvernement sur la mise en œuvre effective du modèle de développement «qui est resté prisonnier des discours et des promesses». Rachid Hammouni, président du groupe PPS, a estimé que le bilan du gouvernement “n’a aucun impact sur la vie des citoyens marocains, qui continuent de souffrir de la hausse des prix”. Pour Abdellah Bouanou, président du groupement parlementaire PJD, le bilan de mi-mandat est un «échec total».

*BAD-Maroc : bientôt la nouvelle stratégie de partenariat 2024-2029 (Le Matin)


La Banque africaine de développement est sur le point de lancer sa nouvelle stratégie de partenariat avec le Maroc pour la période 2024-2029. Ce cadre de coopération a été élaboré à la suite des consultations des différentes parties prenantes (autorités, secteur privé, société civile, partenaires techniques et financiers) tenues en juin 2023. Cette nouvelle stratégie a globalement pour objectif de renforcer la croissance inclusive par le développement des compétences, l’employabilité et l’entrepreneuriat. S’ajoute à cela la consolidation de la résilience aux chocs exogènes par le développement des infrastructures durables. Des financements importants seront mobilisés dans le cadre de cette nouvelle stratégie-Pays.

*Cosmétique : le Marché marocain devrait peser 2,76 milliards de dollars d’ici 2029 (Le Matin)


La croissance du marché marocain de la cosmétique se poursuit. Il devrait atteindre 2,67 milliards de dollars d’ici 2029, contre 1,57 milliard en 2022, et afficher une croissance annuelle moyenne de 7,92% sur la période 2023-2029, selon le cabinet d’études Maximize Market Research. Plusieurs facteurs contribueront à cette évolution, selon les auteurs de l’étude. D’abord, le marché sera tiré par une consommation croissante de crèmes solaires pour le corps, de lotions et de crèmes anti-âge. Ces produits semblent, selon le cabinet, devenir de plus en plus populaires au Maroc et leur consommation suit un trend haussier important. Ensuite, estime le cabinet, la popularité croissante des sites de commerce électronique auprès des consommateurs aura un effet positif sur le chiffre d’affaires de ce secteur. Enfin, la popularité croissante des produits naturels, l’évolution du mode de vie des consommateurs, associée à l’augmentation du revenu disponible des consommateurs, devraient également stimuler la croissance du marché, estiment les auteurs.

Nasser Bourita : la sécurité alimentaire, priorité stratégique de la politique africaine de Sa Majesté le Roi (Le Matin)

La politique africaine de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a toujours placé en son cœur la sécurité alimentaire comme priorité stratégique, a affirmé, jeudi à Nairobi, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Cette Vision pour l’Afrique, qui ne vient pas du néant, est en résonance avec une vision nationale, par laquelle le Royaume a choisi de mettre en œuvre des stratégies ambitieuses pour améliorer la productivité agricole, a souligné Bourita qui représente le Souverain au Sommet africain sur les engrais et la santé des sols. La vision Royale dans ce domaine se déploie à travers trois instruments, à savoir le Groupe OCP, bras opérationnel de cette vision et leader continental sur le marché des engrais, le ministère de l’Agriculture, dépositaire des politiques publiques et des stratégies sectorielles en matière d’agriculture, et le ministère des Affaires étrangères, gardien de l’exécution ordonnée de la Vision Royale de la coopération Sud-Sud, a relevé le ministre.

*Grogne des transporteurs routiers (Les Inspirations éco)

C’est la grogne au sein des acteurs du transport international routier (TIR) passant par le Port Tanger Med. Depuis plusieurs semaines, ils se plaignent de la lenteur des opérations de passage des camions au niveau des services douaniers du port. Sur place, on a observé le phénomène des longues files d’attente de camions en attente d’une entrée dans le port pour embarquer dans les navires à destination, principalement, des pays européens, et surtout de l’Espagne. Cette lenteur au niveau des services de la Douane est diversement interprétée. La saisie récente, au port d’Algesiras, d’une cargaison de stupéfiants en provenance de Tanger Med, a, en effet, alerté les services marocains, qui multiplient désormais les opérations d’inspection lors du passage des camions. Conséquence, le processus prend plus de temps que d’habitude, et cela a provoqué un gros embouteillage sur plusieurs kilomètres à l’entrée du port marocain de la Méditerranée. «Au-delà de cet incident, il faut reconnaitre que le port est dépassé par les flux», explique pour sa part, un professionnel du transport et de la logistique qui a requis l’anonymat.

*Secteur bancaire: BAM évalue les risques climatiques (Les Inspirations éco)

Sécheresses, désertification, inondations, incendies… l’amplification des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique est devenue une réalité au Maroc, considéré comme un pays parmi les plus sensibles et les plus vulnérables aux risques naturels. Le bilan partiel des catastrophes naturelles, notamment les inondations, les séismes et les sécheresses ayant eu lieu depuis plus d’un siècle, dresse un tableau alarmant de la situation, avec 14.413 décès, plus d’un million de personnes affectées et des dégâts matériels estimés à 14,144 MMDH. Cette vulnérabilité n’est pas sans incidence sur le volet financement, et le rapport élaboré conjointement par la Banque mondiale et Bank Al-Maghrib sur l’évaluation des risques climatiques dans le secteur bancaire marocain le confirme. Présentées lors de l’atelier de dissémination, tenu jeudi dernier, les résultats de l’étude placent le Royaume dans une région fortement exposée aux risques climatiques. Ainsi, selon le dernier rapport de l’institut sur les ressources naturelles mondiales, 12 pays de la région MENA, dont le Maroc, figurent parmi les 17 économies les plus impactées par le stress hydrique dans le monde.

Le fossé se creuse davantage entre riches et pauvres (Les Inspirations éco)

Le Haut – Commissariat au Plan vient de publier une analyse détaillée de l’évolution récente du pouvoir d’achat des ménages marocains. Ce rapport statistique combine des données conventionnelles issues de la comptabilité nationale et d’enquêtes sur les niveaux de vie, mais aussi de nouvelles données web sur les intentions d’achat des internautes. Cette approche mixte permet d’éclairer sur les importantes disparités catégorielles dans l’impact de la crise Covid et de l’inflation galopante sur le pouvoir d’achat. Par rapport à la période 2015-2019, plutôt favorable avec une hausse annuelle moyenne de 1,2% du pouvoir d’achat par habitant, la tendance s’est nettement inversée sur 2020-2022. Durant cette période marquée par la pandémie, puis l’envolée des prix, le pouvoir d’achat a reculé de 0,22% en moyenne annuelle au Maroc. Une érosion qui s’est répercutée sur la capacité des ménages à consommer des biens et services.

*Révélations sur les futurs accords entre Rabat et Séoul (L’Opinion)

Quelques semaines nous séparent du prochain Sommet Corée-Afrique, prévu les 4 et 5 juin à Séoul, à travers lequel la République de Corée veut redorer son blason dans le continent africain qui attire désormais la convoitise des grandes puissances mondiales. Le gouvernement coréen veut en profiter pour se rapprocher davantage du Maroc. Raison pour laquelle il a pris soin d’écarter d’emblée le Polisario en invitant uniquement les États reconnus par l’ONU. Une façon d’éviter le fiasco de la TICAD. Selon des sources diplomatiques sollicitées par “L’Opinion”, la Corée veut proposer “du concret” au Maroc lors de ce Sommet. Trois accords de coopération sont en cours de discussion. Last but not least, la coopération militaire est également en ligne de mire.

 *Akhannouch: 70% des ménages ont bénéficié des différents programmes gouvernementaux (L’Opinion)

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a dressé un bilan encourageant des progrès accomplis à mi-mandat, affirmant devant les Représentants de la Nation que le gouvernement a largement tenu ses promesses. Akhannouch, qui intervenait mercredi la Chambre des Représentants, a réaffirmé que «le bilan de 30 mois présenté au Parlement indique que son gouvernement mérite le titre de «Gouvernement des réalisations», affirmant que ces accomplissements n’ont pas cessé avec la signature de l’accord de dialogue social à la veille du 1er mai de cette année. Il a précisé que 70% des foyers marocains ont bénéficié des mesures du programme gouvernemental. Il a également affirmé que les mesures du gouvernement, notamment après l’accord social, ont un impact quotidien tangible sur la vie quotidienne de la plupart des familles marocaines et de chaque citoyen marocain

Sûreté radiologique: une nouvelle ère de développement éducatif régional (L’Opinion)

Un partenariat entre l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR) et l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a donné naissance à un programme régional complet de formation sur la sûreté radiologique et la sécurité des matières radioactives. L’objectif est de renforcer et de pérenniser une infrastructure réglementaire dans ce domaine vital. Ce programme s’inscrit dans le cadre des arrangements pratiques signés en septembre 2023 par le Directeur général de l’AMSSNuR, Saïd Mouline, et la Directrice générale adjointe de l’AIEA, Lydie Evrard, indique-t-on dans un communiqué. D’une durée de six semaines (du 6 mai au 14 juin), cette formation est spécialement conçue pour renforcer les capacités des nouveaux régulateurs africains afin d’assurer un contrôle réglementaire efficace et efficient de la sûreté radiologique et de la sécurité des matières radioactives.

*1,5 million de jeunes, sans formation, sans emploi, sans avenir (L’Économiste)

Ni à l’emploi, ni en éducation, ni en formation. On les nomme les Neet, terme mnémotechnique en référence à “Not in Education, Employment or Training”, et ils sont 1,5 million de jeunes de 15 à 24 ans (estimation 2022), à vivre dans une situation de vulnérabilité prononcée, en marge du système d’éducation/formation et du marché du travail, complètement en dehors des radars des pouvoirs publics. Autant dire un million et demi de jeunes sans aucune perspective d’avenir ni d’espoir d’amélioration de leurs conditions. En élargissant la tranche d’âge à 35 ans le nombre des Neet atteint les 4.3 millions de personnes. Un chiffre très inquiétant, qui illustre l’incapacité des politiques publiques à s’emparer du problème ou du moins l’insuffisance des stratégies et politiques publiques consacrés à l’intégration de cette catégorie particulièrement vulnérable. C’est le sévère constat que révèle le dernier avis du Conseil économique social et environnemental.

 *Un régulateur se mobilise contre la corruption (L’Economiste)

LA lutte anticorruption est sur toutes les lèvres et l’argent sale est dans pas mal de poches aussi. Même si la démarche de l’Autorité de contrôle des assurances et de prévoyance sociale (Acaps) n’est pas une exception, elle présente un intérêt. Ce régulateur sectoriel se dote d’une politique anti-corruption, dite “Pac’aps”. Elle concerne les pots-de-vin, trafic d’influence, détournement, favoritisme, extorsion… Ce dispositif “place la déontologie au cœur de sa stratégie et de sa conduite opérationnelle”. Tout en insistant sur des valeurs d’intégrité professionnelle, de probité, de moralisation de la vie publique… Ce code moral englobe tout “l’écosystème professionnel” de l’Autorité créée en 2016. Citant ainsi les assujettis, fournisseurs, partenaires, assurés, affiliés et bénéficiaires de contrat. Il existe un risque de tentative de corruption d’un collaborateur pour accomplir ou s’abstenir d’accomplir un acte relevant de sa mission. Voire rendre une décision favorable au plus offrant.

Sa Majesté le Roi félicite le nouveau président élu de la République de Panama (Al Bayane)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au nouveau Président élu de la République de Panama, José Raúl Mulino. Dans ce message, Sa Majesté le Roi exprime à Mulino Ses chaleureuses félicitations et Ses meilleurs vœux de plein succès dans ses hautes fonctions au service du peuple panaméen ami, afin de réaliser ses aspirations à davantage de progrès et de prospérité. Le Souverain saisit cette occasion pour saluer la solidité de l’amitié existant entre le Royaume du Maroc et la République de Panama ainsi que l’évolution constante de la coopération fructueuse et constructive entre les deux pays, réitérant Sa forte détermination à œuvrer de concert avec Mulino en vue de renforcer ces relations distinguées aux niveaux bilatéral et multilatéral et les hisser à des niveaux meilleurs dans divers domaines d’intérêt commun pour le bien des deux peuples.


*Le CDH a toujours plaidé pour le renforcement du rôle des institutions nationales des droits de l’Homme (Libération)

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) a toujours plaidé pour le renforcement du rôle et de l’indépendance des institutions nationales des droits de l’Homme (INDH), en vue de leur offrir la possibilité d’interagir mutuellement, a souligné, mercredi à Genève, le président du Conseil, Omar Zniber. Dans son allocution à l’occasion de la Conférence annuelle de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI), organisée sous le thème “Entreprises, droits de l’homme et les rôles et expériences des INDH”, Zniber a relevé qu’à travers ses résolutions pertinentes, le CDH encourage les États Membres à mettre en place ces institutions dédiées et à veiller au pluralisme de leur composition, ainsi qu’à leur indépendance.

 *Benmoussa accuse les enseignants suspendus de porter atteinte aux établissements scolaires (Al Akhbar)

Le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa a affirmé que la décision de suspension de certains enseignants « n’était pas due à l’observation de la grève, mais à des pratiques et conduites illégales portant atteinte aux établissements et à la liberté de scolarité des élèves ». Mais, Abdelouahab Shimi, membre de la coordination nationale du secteur de l’enseignement, a indiqué que les déclarations de Benmoussa « n’aident pas à avancer vers la sortie de crise, mais constituent un pas en arrière ». Il a estimé, dans ce sens, que chaque décision prise à l’encontre des enseignants suspendus risque d’entrainer le retour de la situation de congestion dans le secteur de l’éducation », soulignant que le ministère « doit œuvrer à résoudre tous les dossiers en suspens pour aller de l’avant ».

Séance décisive pour les enseignants suspendus (Al Ahdath almaghribia)

Les Conseils de discipline des Académies régionales de l’éducation et de formation professionnelle dans les différentes régions du Royaume se prononcent vendredi sur le sort des enseignants suspendus. Des sources syndicales ont indiqué que les représentants des commissions paritaires ont réitéré leur attachement à tourner la page de ce dossier sans blâmer les enseignants suspendus en leur permettant de réintégrer leurs fonctions et de retourner à leurs classes sans prononcer de sanctions à leur égard. Mais, cette position a été rejetée par les représentants de l’administration, qui ont justifié leur décision par les erreurs commises par ces professeurs nécessitant des sanctions à l’instar de cas précédents. Des sanctions d’avertissement et de blâme seraient alors prononcées à l’encontre de ces enseignants selon le degré d’erreur de chacun.


*Les achats des ministres sous la loupe de Lekjaa (Assabah)

Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a informé les membres du gouvernement qu’il n’approuverait pas les achats de l’administration, si les prix de ces derniers étaient élevées, ou s’ils étaient importés de l’étranger, alors qu’ils sont produits au Maroc. Une source gouvernementale a souligné que les rumeurs concernant l’achat par la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour, d’une voiture de luxe de la part d’une société étrangère, sont dénuées de tout fondement. Même si la ministre ou un autre membre du gouvernement souhaite acheter avec de l’argent public un véhicule privé dont le prix excède le coût spécifié dans les achats du gouvernement, Lekjaa s’y opposera en refusant la requête, quels que soient le poids de ces ministres ou leurs positions dans les partis politiques.


*Ouzzine énumère les échecs du bilan de mi-mandat du gouvernement Akhannouch (Al Massae)

Le Secrétaire général du parti du Mouvement Populaire, Mohmed Ouzzine, a adressé des critiques « acerbes » au Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, lors de la séance d’examen de bilan mi-mandat du gouvernement, tenue à la Chambre des représentants. Ouzzine a indiqué, dans une allocution au nom du Groupe Haraki au sein de la Chambre des représentants, que le qualificatif « inédit » donné par le Chef du gouvernement à propos de ce bilan démontre la véracité des chiffres et données publiés par le Haut-Commissariat au Plan et Bank Al-Maghrib, qui n’ont pas été pris en compte par le gouvernement dans son bilan. Dans ce registre, il a souligné que le taux de croissance est modeste, ne dépassant pas 3%, relevant une perte de 181.000 emplois en deux ans et une hausse record du taux de chômage à 13%, ajoutant que les Marocains ont souffert sous ce gouvernement d’un renchérissement de prix inédit.


*Le bilan gouvernemental vu par le Groupe socialiste : 10 échecs (Al Ittihad alichtiraki)

Le Groupe USFP à la Chambre des représentants a énuméré les « dix péchés » du gouvernement. Commentant l’intervention du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch autour du bilan mi-mandat du gouvernement, le président de ce groupe, Abderrahim Chahid, s’est adressé au Chef du gouvernement: « Pour vous, tout va au mieux et il n’y a aucun déséquilibre dans le pays, mais la réalité est autre ». Il a souligné que le gouvernement n’ a pas honoré “ses dix engagements sur la base desquels il a reçu la confiance de l’hémicycle », et qu’il a « échoué dans la réalisation de ces engagements devant le peuple marocain ». Les manifestations de l’échec sont représentés, selon Chahid, dans le ralentissement du taux de croissance, la hausse du taux de chômage et le recul de la représentativité des femmes, la stagnation de la protection sociale universelle, la présence de 3 millions de Marocains sous le seuil de pauvreté, l’affaiblissement de la classe moyenne, la poursuite des inégalités territoriales, la persistance des difficultés de l’éducation préscolaire et l’absence de mise en œuvre du caractère officiel de la langue Amazighe.

Le Maroc a adopté une stratégie de libéralisation économique proactive lui permettant d’attirer d’importants IDE (Assahra almaghribia)

Le Maroc, grâce au leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a fait preuve d’ouverture à travers l’adoption d’une stratégie de libéralisation économique proactive qui lui a permis d’attirer d’importants investissements directs étrangers (IDE), a indiqué le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. “Aujourd’hui, le Maroc a des accords de libre-échange avec plus de 100 pays, donnant accès à un marché de plus de 2,3 milliards de consommateurs, et il est le seul pays africain avec un accord de libre-échange avec les États-Unis”, a dit Mezzour qui prenait part, aux côtés de nombreux ministres chargés du commerce et de l’investissement, à la table ronde ministérielle sur l’investissement, tenue en marge de la 13ème édition du Congrès AIM (Annual Investment Meeting) 2024, à Abu Dhabi.

*SM le Roi a fait de la protection des droits de l’Homme le « ciment d’une société moderne, juste et apaisée » (Bayane Al Yaoum)

SM le Roi Mohammed VI a fait de la protection et de la promotion des droits de l’Homme le « ciment d’une société moderne, juste et apaisée », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Dans un message diffusé devant le 2è séminaire international des mécanismes nationaux de mise en œuvre et d’élaboration de rapports en matière des droits de l’Homme (Asuncion 8-9 mai), Bourita s’est réjoui de ce conclave qui « se tient tout juste un an après celui de Marrakech en décembre 2022, et qui, dans la continuité de celui-ci, s’emploiera à créer un réseau international des mécanismes nationaux de mise en œuvre et d’élaboration de rapports en matière des droits de l’Homme », ajoutant que le principe de ce réseau figure dans un engagement conjoint pris par le Maroc, le Paraguay et le Portugal.

*Essaouira: Don Royal aux Chorfas et adeptes de la Zaouia des Regraga (Rissalat Al Oumma)

Une délégation de la Chambellerie royale a procédé, mercredi à Essaouira, à la remise d’un Don Royal aux Chorfas et adeptes de la Zaouia des Regraga, à l’occasion du Moussem annuel de cette confrérie. La délégation, conduite par Mohamed Saad Eddine Smij, chargé de mission à la Chambellanie royale, a remis ce don Royal au Moqadem de la Zaouia des Regraga, Abdelaziz El Moqaddem, lors d’une cérémonie religieuse tenue à ladite Zaouia dans l’ancienne médina de la Cité des Alizés, en présence notamment du gouverneur de la province d’Essaouira, Adil El Maliki, du président du Conseil local des Oulémas, Mohamed Menguit, d’élus locaux, de chefs des services extérieurs, de représentants des autorités locales, d’adeptes et de Chorfas des Regraga ainsi que d’autres personnalités.

*Le CESE recommande une convergence des programmes sectoriels pour réintégrer les jeunes NEET dans le cycle de développement (Al Ittihad alichtiraki)

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a recommandé une convergence des programmes sectoriels pour la réintégration des jeunes NEET (ni à l’emploi, ni en éducation, ni en formation) dans le cycle de développement. Cette recommandation a été émise lors d’une rencontre organisée mercredi par le Conseil, en vue de présenter les résultats de son avis intitulé “Les jeunes NEET : Quelles perspectives d’inclusion socio-économique ?”, indique le CESE dans un communiqué. Cité par la même source, le président du Conseil, Ahmed Réda Chami, a souligné l’effectivité de l’obligation de scolarisation, l’élargissement des écoles de la 2è chance et l’amélioration de l’employabilité et de l’esprit entrepreneurial en vue de transformer le potentiel des NEET en un capital humain producteur. Les jeunes dits NEET constituent une catégorie particulièrement vulnérable qui endure de multiples formes d’exclusion, en restant à l’écart du système éducatif, de la formation professionnelle et du marché du travail.


 MAP  10 Mai 2024