Les dernières informations de la presse nationale parue ce mercredi 23/10/2024:

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 Les dernières informations de la presse nationale parue ce mercredi 23/10/2024:

 Diplomatie partisane : pourquoi il est temps de mettre la machine en branle (Le Matin)


En dépit de la multiplicité et de la force de ses outils, la diplomatie officielle n’est guère suffisante pour faire face aux enjeux de la nouvelle géopolitique mondiale. Les rivalités entre États, exacerbées par la course aux ressources naturelles et par les guerres d’influence, les poussent à mettre tout en œuvre et à mobiliser tous les moyens pour défendre leurs intérêts. Dans ce contexte, la diplomatie partisane peut s’avérer parfois un «game changer». En s’appuyant sur des réseaux transnationaux et des alliances idéologiques, les partis politiques jouent un rôle majeur dans la formation des opinions publiques et dans l’orientation des décisions politiques à l’étranger. Leur action est d’autant plus importante qu’ils peuvent agir dans des sphères où la diplomatie classique n’est pas toujours la bienvenue.

Infrastructures: round-up des grands projets programmés pour 2025 (Le Matin)


L’Exécutif a du pain sur la planche. 2025 serait, en effet, une année d’accélération des chantiers déjà en cours et de lancement de ceux toujours au stade de projets. Avec un Budget d’investissement de 340 milliards de DH programmé pour l’exercice prochain, le gouvernement entend donc achever et mettre en service des projets à la pelle dans de nombreux secteurs névralgiques de l’économie nationale. Dans le secteur de l’eau, de nouveaux barrages entreront en service, d’autres seront lancés. Dans le dessalement, la priorité est donnée à l’accélération de la réalisation de la station du Grand Casablanca et la mise en route de celles de Laâyoune et Dakhla. Aménagements hydroagricoles, infrastructures portuaires, routières et logistiques, dépollution industrielle… Bref, autant de chantiers qui devront électriser la dynamique économique aussi bien à l’échelle nationale qu’au niveau des régions abritant les projets.

Viande congelée importée : entre nécessité et inquiétudes des consommateurs (Le Matin)

La récente décision de l’ONSSA d’encadrer l’importation de viande rouge vise à répondre à la hausse continue des prix sur le marché marocain. Toutefois, cette initiative a suscité des inquiétudes parmi les consommateurs, qui doutent de la qualité et de la sécurité des viandes importées. Si la Fédération marocaine des droits du consommateur rassure en affirmant que les normes de contrôle sont en place, les professionnels de la santé soulignent les enjeux de sécurité alimentaire liés à cette situation.

Attaché à sa réforme, Miraoui propose une 7ème année facultative (L’Opinion)

Alors que les étudiants en médecine tiennent à leurs revendications, notamment en ce qui concerne la réduction de la durée de 7 à 6 ans, le ministère de l’Enseignement supérieur considère que le dossier est résolu, du moment que l’offre gouvernementale aurait réussi, selon lui, à convaincre près de 60% des étudiants de suspendre le boycott des examens. Pour faire adhérer le reste des futures blouses blanches, Abdellatif Miraoui a de nouveau proposé une 7ème année facultative pour les étudiants attachés à l’ancien système. Une proposition jugée «positive», à condition qu’elle soit accompagnée de la levée définitive des sanctions disciplinaires prises à l’encontre des étudiants grévistes.

Importations de viandes rouges: Satisfecit des professionnels et promesses d’une baisse des prix (L’Opinion)

Depuis l’entrée en vigueur de la décision gouvernementale autorisant l’élargissement des fournisseurs internationaux de viandes rouges prêtes à la consommation, les importations vont bon train. L’objectif étant de stabiliser les prix du marché national, en effervescence depuis plusieurs mois, tout en allégeant la pression sur le cheptel national, qui souffre encore des séquelles de la crise COVID-19. Avec la grille d’audit élaborée par l’Office National de Sûreté Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), les professionnels rassurent sur la qualité des viandes importées et promettent des retombées imminentes sur les prix du marché.

Un miracle écologique au cœur du désert marocain (L’Opinion)

Le Maroc a récemment été témoin d’un phénomène naturel exceptionnel : la résurgence du lac Iriqui, situé dans la province désertique de Zagora, après 50 ans de sécheresse. Ce miracle écologique est le résultat direct des pluies torrentielles enregistrées au début du mois de septembre, des averses qui ont apporté entre 50 et 250 millimètres d’eau en quelques heures. Ces conditions météorologiques extrêmes ont formé plusieurs lagunes éphémères dans le désert de Merzouga, transformant temporairement ce paysage aride en une oasis inattendue.

Sociétés cotées: croissance consolidée (Les Inspirations éco)

Le paysage financier se prépare à une nouvelle phase de consolidation avec des prévisions solides pour les années 2024 et 2025. Selon le dernier rapport de BMCE Capital global research (BKGR), les entreprises cotées devraient connaître une croissance robuste, alimentée par une hausse du chiffre d’affaires et des résultats nets. Cette trajectoire de croissance s’inscrit dans un contexte où les industries, les secteurs financiers ainsi que les initiatives écoresponsables prennent une place de plus en plus prépondérante dans le développement économique du pays. Dans les prochaines années, le Maroc connaîtra un contexte de croissance particulièrement favorable grâce à l’organisation de la CAN et aux préparatifs pour la Coupe du monde 2030, qui stimulent déjà de nombreux projets d’investissement.

Taxe professionnelle: l’étrange paradoxe d’un impôt honni (Les Inspirations éco)

Ses détracteurs voient en elle une taxe archaïque et anti-économique, car elle pénaliserait l’investissement du fait d’une base de calcul constituée essentiellement d’actifs immobilisés. L’autre réalité est que très peu des 700.000 sociétés inscrites au fisc et de contribuables la supportent effectivement. Dans le meilleur des cas, l’ex-patente ne rapporte que 348 millions de DH au Trésor !

Investissement territorial: le gouvernement ne lésine pas sur les moyens (Les Inspirations éco)

Poursuivre l’élan donné à l’investissement, tel est l’objectif du gouvernement pour 2025. Ainsi, les efforts budgétaires seront axés sur le renforcement des prouesses réalisées entre 2021 et 2024. En effet, l’enveloppe allouée à l’investissement public au titre du Projet de Loi de Finances 2025 devrait atteindre 340 milliards de dirhams, ce qui représente une évolution de 1,5% par rapport à l’année précédente. Une en- veloppe répartie entre le budget de l’État (120,5 MMDH), les établisse- ments et les entreprises publics (138 MMDH), le Fonds Mohammed VI pour l’investissement (45 MMDH), les collectivités territoriales (21,5 MMDH) et le Fonds spécial pour la gestion des effets du tremblement de terre (15 MMDH).

Réduction des inégalités: le Maroc parmi les 10 pays les plus performants, selon Oxfam (Les Inspirations éco)

Le rapport 2024 de l’Indice de l’engagement pour la réduction des inégalités (CRI), publié par Oxfam et Development finance international, souligne une avancée notable du Maroc, qui se hisse dans le top 10 des pays les plus performants et à la 73e place mondiale. Cette amélioration est en grande partie attribuée à la réponse proactive du gouvernement marocain après le séisme d’Al Haouz, en septembre 2023. À travers une augmentation significative des investissements publics dans la santé et la protection sociale, le Maroc montre sa volonté d’agir pour réduire les inégalités socio-économiques. Toutefois, des améliorations sont encore attendues pour consolider cette dynamique.

L’ONHYM et l’ONEE signent un contrat de transport du gaz naturel (Libération)

L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) ont signé, lundi, un contrat de transport du gaz naturel, qui alimente les centrales à gaz de l’ONEE à travers le Gazoduc Maghreb Europe (GME). Cet accord formalise la collaboration de longue date entre les deux Offices, qui a conduit à la mise en service commerciale du “Reverse Flow” en juin 2022, dispositif qui permet d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) acheté sur le marché international, déchargé et regazéifié dans les terminaux espagnols, avant d’être transporté vers le Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe (GME), indique l’ONHYM dans un communiqué.

Une mission de la CGEM au Québec pour favoriser la coopération économique (Al Bayane)

Une délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a entamé, lundi dernier, une tournée au Québec pour explorer les opportunités de renforcement des liens économiques entre le Maroc et la province canadienne. Conduite par le président de la CGEM, Chakib Alj, la délégation va rencontrer des acteurs économiques et visiter des entreprises opérant notamment dans les secteurs de l’aéronautique, de l’agroalimentaire et de l’intelligence artificielle. Co-organisée par le Conseil du patronat du Québec (CPQ) et la CGEM, la mission fait suite à une entente conclue entre les deux parties en mai dernier à Casablanca, en vue de raffermir les liens d’affaires entre le Québec et le Maroc.

La crise de la CMR s’aggrave (Al Ahdath almaghribia)

La Caisse de retraite marocaine (CMR) est confrontée à une crise structurelle qui s’aggrave et menace sa viabilité financière, le rapport accompagnant la note de présentation du projet de loi de finances pour 2025 révélant une situation profondément préoccupante. Les chiffres reflètent clairement l’ampleur de la crise, puisqu’un déficit technique a été enregistré au cours de l’année 2023, s’élevant à 9.871 millions de dirhams, alors que les réserves financières de la Caisse ne dépassent pas 65.800 millions de dirhams. Cette détérioration de la réalité financière pose à l’institution un véritable défi existentiel, d’autant plus que la tendance à la baisse des perspectives financières se poursuit au cours de la période 2025-2027. Face à cette situation critique, un projet de refonte des régimes de retraite est actuellement à l’étude en concertation avec les partenaires économiques et sociaux.

Les cadeaux fiscaux coûtent 3 700 milliards de centimes (Assabah)

Le ministère de l’économie et des finances a indiqué qu’il avait procédé l’année dernière à l’évaluation du coût de 291 mesures d’exonération et de réduction d’impôts pour certains contribuables, et qu’il avait constaté que le Budget de l’Etat avait perdu environ 37 milliards de dirhams (3 700 milliards de centimes) de revenus fiscaux l’année dernière en raison de ces mesures exceptionnelles. Durant l’année en cours, le ministère a évalué 268 mesures d’exonération ou de réduction d’impôts pour certains contribuables, dont le coût s’est élevé à 31 milliards et 427 millions de dirhams, précisant qu’il existe d’autres mesures dont le coût n’a pas été évalué, ce qui signifie que le coût total des exonérations fiscales et des mesures exceptionnelles dépasse de loin le montant révélé par le ministère de l’économie et des finances.

Ouahbi : Nous criminaliserons le mariage des mineures (Assabah)

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a déclaré que 60% des demandes de mariage de mineures sont approuvées par les juges, que 97% de ceux qui demandent l’autorisation de se marier abandonnent leurs études et que 99% des demandes concernent les filles. Ouahbi, qui s’exprimait lors de la séance hebdomadaire des questions à la Chambre des représentants, a affirmé que la plupart des demandes adressées aux tribunaux concernant le mariage des mineures reçoivent une réponse favorable.

Le président français sera accompagné d’une importante délégation politique et économique (Al Alam)

Le président français Emmanuel Macron devrait être accompagné d’une importante délégation de ministres, de responsables et d’hommes d’affaires lors de sa visite au Maroc, notamment avec la ferme volonté de la France de bénéficier des opportunités exceptionnelles en matière d’investissement offertes aujourd’hui par le Maroc, notamment dans les domaines de l’environnement, des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert et des industries modernes. Les deux pays peuvent également compter sur la performance de leurs entreprises pour renforcer leurs liens économiques dans des domaines importants tels que l’industrie aérospatiale et l’intelligence artificielle. Cette visite sera également l’occasion de signer plusieurs conventions de financement et de coopération dans des projets développés par le Maroc en prévision de la Coupe du monde 2030.

Des établissements et entreprises publics sauvent le budget de l’État (Al Akhbar)

Des établissements et entreprises publics (EEP) contribuent au budget général de l’Etat à travers des transferts budgétaires de plus de 15 milliards de dirhams. En tête de ces institutions figurent l’Agence nationale de conservation foncière, du cadastre et de la cartographie, l’OCP et Bank Al Maghrib, selon le rapport sur les établissements et entreprises publics, qui accompagne le projet de loi de finances pour 2025. Le portefeuille public se compose à fin septembre 2024, de 271 établissements et entreprises publics, qui se répartissent entre 228 EEP et 43 sociétés anonymes à participation directe du trésor. De plus, certains EEP détiennent des filiales et/ou des participations totalisant 525 entités, dont 53% sont détenues majoritairement.

Le conflit s’intensifie entre les centrales syndicales et le gouvernement à propos de la loi sur la grève (Assahra almaghribia)

Le bras de fer s’est intensifié entre les centrales syndicales et le gouvernement au sujet du projet de loi sur le droit de grève, surtout après que le gouvernement a prévu mercredi une discussion détaillée de ce projet à la Chambre des représentants. Alors que le groupe CGEM s’est retiré mardi de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, en signe de protestation contre le ministre de l’Emploi, la CDT a pris une série de mesures concrètes pour faire face à cette situation. Elle a en effet anticipé le début de la discussion en écrivant aux présidents de groupes et du groupement parlementaires à la Chambre des représentants pour les mettre devant leurs responsabilités dans l’examen de ce texte, qu’elle dit rejeter catégoriquement

Le Maroc ne négocie pas à propos de son Sahara mais au sujet d’un conflit régional avec un pays voisin (Assahra almaghribia)

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a indiqué, lundi à Rabat, que le Maroc, comme cela a été affirmé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ne négocie ni à propos de son Sahara, ni de sa souveraineté sur cette région, ou encore moins au sujet de son unité nationale, mais plutôt au sujet d’un conflit régional avec un pays voisin. Dans sa réponse à une question, lors d’un point de presse à l’issue de sa rencontre avec son homologue estonien, Margus Tsahkna, sur les informations relayées par des médias autour de la proposition avancée par l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, sur la “partition du Sahara”, Bourita a précisé que “le Sahara, l’unité du Maroc et son intégrité territoriale n’ont jamais été sur la table des négociations, ni objets d’ententes et de compromis”.

Maroc: le FMI projette une croissance de 2,8% cette année et 3,6% en 2025 (Al Massae)

Le Maroc devrait enregistrer une croissance de 2,8% cette année et 3,6% en 2025, selon des projections du Fonds monétaire international (FMI) publiées mardi. Dans une mise à jour de ses «Perspectives de l’économie mondiale», l’institution financière s’attend à ce que l’inflation s’établisse à 1,7% en 2024 et à 2,3% l’année prochaine. S’agissant du taux de chômage, il devrait se situer à 13,4% cette année avant de reculer à 12,6% en 2025, selon ces prévisions rendues publiques à l’occasion des assemblées annuelles à Washington du FMI et de la Banque mondiale.

La visite d’Etat de Macron au Maroc créera les conditions d’un partenariat bilatéral rénové, résolument tourné vers l’avenir (Al Ittihad alichtiraki)

La visite d’Etat du président de la République française, Emmanuel Macron, au Maroc à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sera une opportunité pour les deux pays de jeter les bases d’un “partenariat rénové, résolument tourné vers l’avenir”, a souligné le Sénateur, Christian Cambon, Président du Groupe Interparlementaire d’Amitié France-Maroc. Pour l’envoyé spécial du Président du Sénat français pour les relations internationales, “le Maroc offre aujourd’hui des conditions exceptionnelles et des atouts considérables en matière d’attraction des investissements, notamment dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables (…), ce qui en fait un partenaire absolument essentiel pour la France et pour l’Europe”.

Sahara marocain: Guterres s’inquiète du blocage par l’Algérie du processus politique (Bayane Al Yaoum)

Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déploré que les progrès dans le processus politique autour du Sahara marocain, facilité par son Envoyé personnel, soient restés difficiles. Le rapport a souligné que l’Envoyé personnel a mené des consultations bilatérales informelles avec les différentes parties, sans pour autant réussir à relancer le processus politique afin d’avancer vers une solution pacifique et durable au différend régional autour du Sahara marocain. Ce blocage est principalement dû au refus de l’Algérie d’assumer sa responsabilité et son rôle en tant que partie principale dans ce différend.

Conférence mondiale sur l’IA et l’application de la CIAC: Inspiré par la vision Royale, le Maroc engagé pour la gouvernance des nouvelles technologies émergentes dans le cadre multilatéral (Rissalat Al Oumma)

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a réaffirmé, mardi à Rabat, l’engagement constant du Maroc pour la gouvernance des nouvelles technologies émergentes dans le cadre multilatéral, inspiré par la Vision et les Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI appelant à “accompagner les innovations de la révolution technologique permanente, à s’y adapter et à y contribuer”. Co-présidant l’ouverture de la toute première Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle et son rôle dans l’application de la Convention pour l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC), aux côtés du Directeur général de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), Fernando Arias, Bourita a souligné que l’organisation de cet évènement reflète la déclinaison de la vision avant-gardiste du Maroc et de l’OIAC pour aborder les défis et discuter des opportunités que l’IA présente pour la Convention et ses États Parties.



 MAP  23 Octobre 2024