Fruits et légumes: Le CESE recommande un cadre juridique pour le stockage ( L’Economiste)
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de livrer son avis sur l’envolée des prix des fruits et légumes. Il insiste sur l’urgence d’une réorganisation des circuits de commercialisation et d’une réglementation du rôle des intermédiaires pour neutraliser la hausse des prix des produits alimentaires. Plusieurs raisons sont invoquées pour justifier l’envolée inexorable des prix des fruits et des légumes depuis quelques semaines. Mais il y a un autre facteur à l’origine de la flambée des prix et dont le rôle dans la surenchère reste insoupçonné. «Ce phénomène est accentué par la construction de dizaines d’entrepôts frigorifiques dans différentes régions du Royaume et qui permettent de stocker des tonnes de fruits et légumes en attendant que les prix augmentent pour approvisionner le marché en compte-gouttes”, indique un exportateur, ancien haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur.
Anticorruption/ secteur financier: les priorités de 2023 (L’Economiste )
Le secteur financier table sur une dynamique anticorruption en 2023. C’est ce que viennent d’annoncer les quatre signataires de la Convention de coopération dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption dans ce secteur, à l’occasion de la troisième réunion annuelle de suivi. Une rencontre à l’initiative des trois autorités du secteur, Bank Al Maghrib, l’Autorité marocaine du marché des capitaux et l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (AMMC), en partenariat avec l’INPPLC. En 2023, la priorité sera donnée au développement des capacités des acteurs sectoriels, via des actions de formation et de sensibilisation ciblées. S’y ajoute la poursuite des travaux visant l’établissement des cartographies de risques de corruption couvrant l’ensemble des composantes du secteur. Il est aussi question du renforcement de la dynamique d’échange et de partage d’expériences avec les autres secteurs. Cela, en plus d’une grande ouverture sur les acteurs concernés.
Ex-professeurs contractuels: “incompréhensibles grèves” ( L’Economiste)
Ils ont obtenu les mêmes droits que leurs homologues fonctionnaires du ministère de l’Education nationale, mais ils continuent à faire grève. Les ex-profs contractuels, qui comptent aujourd’hui pour près de 40% des effectifs des enseignants du public, multiplient les débrayages depuis le début de l’année. Leur ultime revendication, une intégration pure et simple à la fonction publique. Pourtant, ils sont déjà fonctionnaires de leurs académies respectives. Le ministère de l’Education nationale prépare, en outre, un nouveau statut unifié pour l’ensemble des enseignants. Un statut dont le projet a été négocié pendant cinq mois avec les syndicats les plus représentatifs du secteur. Il a même fait l’objet d’un accord signé le 14 janvier dernier, et devrait être prêt d’ici la prochaine rentrée. Toutefois, le nouveau statut, non plus, ne trouve pas grâce aux yeux de la coordination des ex-contractuels, qui continue à faire appel aux grèves, au boycott de la remise des notes des élèves, aux sit-in…
Charte interbancaire: les personnes en situation de handicap favorisées ( Les Inspirations éco)
Le Groupement Professionnel des Banques du Maroc, sous l’égide de Bank Al Maghrib, a adopté une Charte interbancaire ayant pour objet de faciliter l’accès et l’usage des produits et services bancaires aux personnes en situation de handicap. A travers leur engagement à observer les principes de cette charte, les banques vont devoir prendre un ensemble de mesures visant à favoriser l’accessibilité de leurs infrastructures physiques aux personnes en situation de handicap, en particulier l’accès aux agences et aux guichets automatiques bancaires, et à développer des accès et interfaces numériques adaptés aux personnes en situation de handicap et alignés avec les bonnes pratiques et référentiels reconnus dans ce domaine.
Verdissement des processus: nécessité de lever les contraintes pour passer à l’action ( Les Inspirations éco )
En dépit de la disponibilité des financements et du vivier d’experts pour le conseil et l’accompagnement des initiatives de verdissement des processus, il reste des contraintes à lever pour passer à l’action. La Commission amorçage de l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) a identifié plusieurs de ces contraintes. Tout d’abord, l’accès au capital-investissement doit être facilité et massifié. Il est également nécessaire d’apporter des modifications réglementaires pour permettre aux startups de se déployer plus rapidement. Il est important de souligner l’importance de la formation et de l’enseignement pour soutenir le développement des secteurs stratégiques tels que les GreenTech, Fintech et Agritech. Des écosystèmes pourraient être développés autour des universités et des organismes comme L’UM6P et l’OCP, mais cela nécessiterait des formations spécifiques pour que les startuppeurs puissent maîtriser leurs projets.
L’eau et l’électricité bientôt hors portée? ( Libération )
L’UMT persiste et signe. Elle refuse catégoriquement le projet de loi 83-21 relatif aux sociétés régionales multiservices, considéré comme anticonstitutionnel et représentant un risque qui remettra en cause le caractère «public» des services publics de distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide. «Notre position demeure la même. Nous refusons totalement ce projet de loi dont l’objectif implicite est de privatiser les services publics de distribution, notamment celui de l’eau potable. Accepter ce projet de loi, c’est accepter la privatisation d’un service public, alors que ce mode de gestion est une ligne rouge pour nous», nous a déclaré Abdelaziz Laâchir, vice- président de la FNEP-UMT (Fédération nationale de l’eau potable, affiliée à l’UMT).
Crédit bancaire: un encours de plus de 1.033 MMDH en janvier ( Libération)
L’encours du crédit bancaire a atteint 1.033,4 milliards de dirhams (MMDH) en janvier 2023, en hausse annuelle de 7,1%, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Cet encours se répartit sur les agents non financiers avec 898,9 MMDH (+6,8%) et les agents financiers 134,5 MMDH (+9,2%), précise BAM dans son tableau de bord “crédits-dépôts bancaires” du mois de janvier dernier. L’augmentation annuelle de 8,4% des crédits aux entreprises non financières (ENF) privées résulte principalement de la hausse de 10,6% des facilités de trésorerie et de la progression de 5% des prêts à l’équipement. En revanche, les prêts immobiliers ont accusé un repli de 5,9%.
Le Maroc blinde ses caisses et son capital confiance ( L’Opinion)
Quelques jours seulement après son retrait de la très redoutée liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI), organisme de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le Royaume a effectué sa sortie à l’international, levant 2,5 milliards de dollars en deux tranches. Celle-ci fait suite à un Roadshow auprès de la communauté des investisseurs internationaux, le premier depuis trois ans, mené par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui. L’émission de cet emprunt vise tout d’abord à financer une partie du déficit budgétaire, souligne Badr Lachgar, économiste et consultant en financement structuré. Cette option de financement répond également à la volonté du Trésor de diversifier ses partenaires financiers tant sur le plan institutionnel que géographique, selon notre économiste. Car oui, avec une dette qui dépasse les 900 milliards de dirhams, le Maroc a tout intérêt à augmenter sa part de financement extérieur.
Le Maroc lève 2,5 milliards de dollars à l’international : Pourquoi une telle réussite dans un contexte difficile ( Le Matin)
Sortie réussie du Maroc sur le marché financier international. L’opération a suscité un fort engouement des investisseurs et permis au Royaume de lever un montant global de 2,5 milliards de dollars réparti en 2 tranches de 1,25 milliard chacune. Cette réussite est due, selon l’économiste Nabil Adel, à la confiance dont jouit le Maroc, un bon client des marchés financiers qui honore toujours ses engagements et qui gère bien ses équilibres macro-économiques. Toutefois, il estime qu’il ne faut pas en faire un argument pour s’endetter davantage et que le moment est plutôt au remboursement des dettes, dans un contexte marqué par la montée de l’inflation. Rembourser en période d’inflation coûte en effet moins cher.
Sociétés cotées : hausse de 13,83% du chiffre d’affaires en 2022 ( Le Matin)
Les sociétés cotées ont engrangé un chiffre d’affaires global en croissance de 13,83% à 288,4 milliards de dirhams en 2022, dans un contexte marqué notamment par la guerre en Ukraine, la faible campagne agricole 2021-2022 et la forte appréciation du dollar face à l’euro. C’est ce qu’indique la société de Bourse M.S.IN dans une note sur l’évolution des revenus annuels des entreprises de la cote casablancaise.
Riposte aux pandémies: Hilale s’entretient avec les directeurs généraux de l’OMS et de l’OMC ( Al Bayane)
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, en sa capacité de Co-facilitateur du processus onusien sur la prévention, préparation et riposte face aux pandémies, a effectué du 27 février au 1er mars courant, une visite de travail à Genève. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la préparation pour la tenue de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur la prévention, préparation et riposte face aux pandémies et l’élaboration de la Déclaration politique en la matière qui sera adoptée au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement. Lors de ce déplacement, M. Hilale a eu des réunions avec le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Dr. Ngozi Okonjo-Iweala et la Directrice générale adjointe de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, Lisa Jorgenson.
Le volume d’importation du gasoil russe reste en deçà de 10% depuis 2020 ( Al Massae)
L’importation du gasoil russe est restée sous la barre de 10% pendant ce mandat gouvernemental et celui précédent, a affirmé jeudi le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, précisant que “le volume d’importation s’est stabilisé à 9% en 2020 et à 5% en 2021 pour culminer de nouveau à 9% en 2022”. Depuis le début de l’année, le prix moyen du gasoil, quelle qu’en soit la provenance, “est resté à peu près le même parce qu’il obéit à la loi de l’offre et de la demande”, a-t-il expliqué.
Réforme du Code de la famille: tir “non ami” ( Al Ahdath almaghribia)
Comme l’avaient signalé les défenseuses des droits des femmes avec le lancement du débat sur la réforme du Code de la famille, après le discours royal de la fête du Trône en juillet 2022, en mettant en garde à cette occasion contre les tentatives de “détourner le débat” et de le “noyer” dans des polémiques à dimension idéologique dans l’objectif d’opérer une diversion, le PJD est sorti pour fustiger ce débat lancé par les composantes du mouvement des femmes sur la réforme de la Moudawana, se focalisant essentiellement sur la revendication portant sur l’égalité en matière d’héritage. Concernant le débat sur la réforme du code de la famille, les militantes des droits des femmes ont appelé à faire preuve de bon sens et à faire des efforts dans une “atmosphère démocratique” afin de permettre de déduire des dispositions qui servent l’intérêt public et celui de la famille marocaine.
Enaam Mayara élu à l’unanimité nouveau président de l’APM pour la période 2023-2024 ( Assahra almaghribia)
Le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara, a été élu, jeudi à Rabat, à l’unanimité nouveau président de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) pour la période 2023-2024. L’élection de Mayara, qui succède à ce poste à M. Pedro Roque (Portugal), a eu lieu en marge des travaux de la 17ème session plénière de l’APM abritée, mercredi et jeudi, par le parlement marocain. Il a été accrédité à l’unanimité par les pays du groupe du Sud pour présider cette organisation parlementaire internationale.
Sahara marocain: La Commission interparlementaire chargée du suivi de l’Alliance du Pacifique soutient l’initiative marocaine d’autonomie ( Al Yaoum almaghribi)
La Commission interparlementaire chargée du suivi de l’Alliance du Pacifique a affirmé, jeudi à Rabat, son soutien à l’initiative d’autonomie des provinces du Sud du Royaume en vue de trouver une solution au différend autour du Sahara marocain.Dans la déclaration finale qui a clôturé les travaux de la réunion conjointe entre la Commission interparlementaire et la Chambre des représentants, la Commission a considéré que l’initiative marocaine constitue “un effort sérieux et crédible”, ajoutant que “le plan d’autonomie élargie, proposé par le Maroc pour résoudre le conflit du Sahara, répond aux attentes de toutes les parties.”
ONCF: le CA consolidé à 4,57 MMDH en 2022 ( Al Ittihad alichtiraki)
Le chiffre d’affaires (CA) consolidé de l’Office national des chemins de fer (ONCF) s’est établi à 4,57 milliards de dirhams (MMDH) à fin décembre 2022, contre 3,96 MMDH une année auparavant.Pour le seul quatrième trimestre, le CA consolidé s’est élevé à près de 1,08 MMMDH, après 1,19 MMDH au T4-2021, fait savoir l’Office dans un communiqué sur ses indicateurs trimestriels.En social, le CA de l’ONCF de l’année 2022 a dépassé le cap des 4 MMDH (4,09 MMDH), soit une amélioration de 13% par rapport à l’année 2021, relève l’Office, expliquant cette évolution par la performance des activités voyageurs et fret.
Al Omrane augmente son CA de 5,7% à fin 2022 ( Bayane Al Yaoum)
Le Groupe Al Omrane a enregistré un chiffre d’affaires (CA) de plus de 4,33 milliards de dirhams (MMDH) au titre de l’année 2022, en hausse de 5,7% par rapport à l’année 2021. Ainsi, le Groupe a réussi à réduire l’endettement à 4,57 MMDH à fin décembre 2022, tout en poursuivant la réalisation de ses projets de production d’habitat et de développement urbain, a indiqué Al Omrane dans un communiqué sur ses résultats trimestriels. Le Groupe Al Omrane a intensifié ses efforts durant le 4ème trimestre afin d’assurer la réalisation de ses projets, tant pour les mises à niveau urbaines que pour la production nouvelle, a ajouté le Groupe, notant que le chiffre d’affaires du 4ème trimestre s’est établi à 1,71 MMDH.
Maroc-UE: signature de 5 programmes de coopération d’un total de 5,5 MMDH ( Rissalat Al Oumma)
Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, jeudi à Rabat, 5 programmes de coopération d’un montant total de 5,5 milliards de dirhams – MMDH (près de 500 millions d’euros – M€) pour appuyer les grands chantiers de réforme du Royaume. Signés par le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le Commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Olivér Várhelyi, les 5 programmes de coopération concernent la protection sociale, la transition verte, la réforme de l’administration publique, la gestion des migrations et l’inclusion financière.
MAP 03Mars 2023