Voici l’impact financier du dialogue social (Aujourd’hui Le Maroc)
Le ministre de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a affirmé que l’augmentation du SMIG à 3500 dh pour les fonctionnaires de l’Etat et des établissements publics à caractère administratif, une mesure prévue par l’accord signé entre le gouvernement et les syndicats, nécessite une enveloppe de 191 millions de dirhams en faveur de 50.000 bénéficiaires. La suppression de l’échelle 7 pour les fonctionnaires du corps des assistants administratifs et assistants techniques, quant à elle, coûtera annuellement 18 millions en faveur de 3.861 bénéficiaires. Concernant l’instauration d’un nouveau système unifié de promotion des ressources humaines dans le secteur de l’éducation, elle coûtera près de 6,65 milliards DH pour les cinq ans à venir, selon la même source.
Marché du travail : L’ADFM dénonce la faible participation des femmes (Aujourd’hui Le Maroc)
L’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) pointe du doigt les inégalités hommes-femmes sur le marché du travail qui deviennent de plus en plus préoccupantes, et ce, à l’occasion de la journée mondiale des travailleurs. L’Association relève que l’activité économique et sociale des femmes au Maroc se caractérise par une économie domestique qui touche 58% des citoyennes et un marché du travail soumis à une offre peu diversifiée et une demande de main- d’œuvre faiblement qualifiée et peu productive.
Une charte d’audit interne mise à la disposition des communes (Aujourd’hui Le Maroc)
Asseoir une bonne gouvernance locale et améliorer les services rendus aux citoyens passent par l’évaluation et la reddition des comptes. Pour y parvenir, la Direction générale des collectivités territoriales a dévoilé une charte d’audit interne désormais mise à la disposition des communes. Cette charte définit le cadre général dans lequel l’auditeur interne de la commune exerce ses responsabilités. Il s’agit d’un document qui fixe le champ d’action des activités d’audit interne ainsi que le positionnement de cette fonction au sein de l’administration de la commune.
La vigilance des parents et des professionnels de santé, moyen de protection efficace des hépatites virales chez les enfants (Assahra Al Maghribia)
La vigilance des parents et des professionnels de santé, ainsi que le respect des mesures d’hygiène, sont les moyens de protection actuellement disponibles et efficaces contre les hépatites virales chez les enfants, écrit Dr. Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, assurant que le Royaume n’a enregistré jusqu’à présent aucun cas d’hépatites aiguës qui ont touché environ 200 enfants dans plus de dix pays en Europe et en Amérique du Nord. Dans un article intitulé « Les hépatites virales mystérieuses : la vigilance des parents et des professionnels de santé », Dr Hamdi souligne que ces hépatites aiguës qui ont affecté des enfants essentiellement de moins de dix ans, se manifestent par une jaunisse rendant de couleurs jaunâtre le blanc des yeux et la peau, des vomissements, une diarrhée, des douleurs abdominales, une urine foncée et des selles pâles, une fatigue, des démangeaisons et de la fièvre des fois.
Pourquoi l’Agence judiciaire veut rompre avec les années 1950? (L’Economiste)
Le contentieux de l’Etat génère un coût: 16,4 milliards de DH entre 2014 et 2020. A lui seul, cet indicateur financier devrait plaider pour une réforme urgente de l’Agence judiciaire du Royaume (AJR). Ne serait-ce que pour muscler son rôle dans la défense de l’Etat et la bonne gouvernance juridique de l’administration. Cette institution régie par un dahir de 1953 a appelé à sa mise à jour depuis une dizaine d’années. Ses demandes sont restées lettre morte. Les ambitions et les projets législatifs sont pourtant là. «Les missions de l’AJR telles que définies par le législateur et exercées aujourd’hui ne lui permettent plus d’accomplir de manière optimale son rôle de protecteur des deniers publics. Une révision globale de ses attributions s’impose», souligne le numéro 1 de l’Agence, Mohamed Kasri.
Marchés publics: des mesures pour moderniser le décret (L’Economiste)
Le renforcement de la gouvernance des marchés publics occupe un axe important dans le projet de réforme du décret sur les marchés publics. Normal, il s’ agit de protéger la commande publique de mauvaises pratiques, surtout lorsqu’on sait que ce texte va régir cette année 245 milliards de DH d’investissements. Ce projet a été présenté la semaine dernière aux parlementaires des commissions des finances des deux chambres pour recueillir leurs avis et propositions en vue de l’améliorer. En attendant leurs offres, ce projet comporte plusieurs mesures innovantes comme la consolidation de la création de la plateforme de gestion des systèmes tiers. Le but est de dispenser les concurrents de la remise de documents délivrés par les administrations comme le registre de commerce, la situation fiscale ou encore l’attestation de la CNSS.
Bourses d’études: le ministère veut diversifier les sources de financement (L’Economiste)
Cette année, 68% des demandes de bourses ont été satisfaites. Quelque 153.000 nouveaux étudiants ont pu en bénéficier. Au total, 408.000 en profitent. Pour augmenter le nombre de bénéficiaires, le ministère de l’Enseignement supérieur explore de nouvelles pistes. Le département d’ Abdellatif Miraoui étudie la possibilité de développer des “solutions innovantes” pour diversifier les sources de financement. La prospection se fera auprès de partenaires et intervenants du secteur, notamment les collectivités territoriales.
BAM: Le crédit bancaire au secteur non financier progresse de 2,9% en mars 2022 (Assahra Al Maghribia)
Le crédit bancaire au secteur non financier a progressé, en glissement annuel, de 2,9% en mars 2022, après 3,3% un mois auparavant, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution recouvre des hausses de 3,5% après 3,7% des prêts aux ménages et de 4,7% après 3,8% des crédits aux sociétés non financières privées, explique BAM dans ses indicateurs clés des statistiques monétaires pour le mois de mars 2022. La ventilation par objet économique des crédits alloués au secteur non financier fait ressortir une progression des facilités de trésorerie de 7,4% après 7,6%, une baisse des crédits à l’équipement de 2,7% après celle de 3,6% et un accroissement des prêts à la consommation et des crédits immobiliers respectivement de 2,4% et 2,7%, soit quasiment les mêmes progressions que le mois dernier.
Exploitation des taxis : le ministère de l’Intérieur met de l’ordre (Le Matin)
Devant l’anarchie que connaît le transport par taxi, le ministère de l’Intérieur vient d’annoncer une série de mesures visant à mettre de l’ordre dans l’activité. Dans une circulaire adressée aux walis et gouverneurs, le ministère précise que seuls les conducteurs professionnels, titulaires d’un permis de confiance et de la carte de conducteur professionnel sont habilités à conclure des contrats de délégation des permis d’exploitation des taxis avec les bénéficiaires des agréments. Les contrats en vigueur actuellement, conclus avec les non professionnels, ne devront pas être renouvelés, souligne le ministère.
Dialogue social : Ce que pensent les syndicats non signataires de l’accord tripartite (Le Matin)
Les organisations syndicales n’ayant pas le statut de syndicat le plus représentatif critiquent d’ores et déjà l’accord tripartite du dialogue social signé, samedi dernier, entre le gouvernement, le patronat et les autres syndicats dits les plus représentatifs. « Il faut absolument revoir la question de l’impôt sur le revenu dont 73% sont payés par la classe ouvrière marocaine. Cette injustice historique doit être corrigée et il faut aussi que le gouvernement révise sa politique en matière des pensions allouées aux retraités », estime Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT. Pour sa part, Abelilah Hallouti, secrétaire général de l’UNTM, déclare que « le gouvernement n’arrive pas à mener un véritable dialogue social qui prenne en considération les véritables défis d’un contexte social délicat ».
Financement des entreprises : la banque allemande DEG courtise des banques marocaines (Le Matin)
La banque allemande DEG, filiale du groupe KFW, négocie avec le Top 3 des banques marocaines des partenariats d’accompagnement et de financement au Maroc et en Afrique subsaharienne. L’objectif est de soutenir les entreprises dans leur pays de présence, selon une logique de complémentarité avec le système financier local. Des représentants de la DEG étaient à Casablanca le 29 avril dernier pour rencontrer des banques mais aussi des entreprises. En Afrique, ses engagements s’élèvent actuellement à 2,04 milliards d’euros, dont 287 millions en Afrique du Nord.
Map 04/05/2022