Les travaux de la 26è session de l’Université Moulay Ali Chérif se sont ouverts, vendredi 24/11/2023 à Rissani, sous le thème “l’Etat Alaouite chérifien et la dimension africaine du Maroc”.
La cérémonie d’ouverture de cet événement, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, de l’historiographe du Royaume, Abdelhak El Mrini, du wali de la région de Drâa-Tafilalet, gouverneur de la province d’Errachidia, Yahdih Bouchaab, d’élus, d’universitaires et de plusieurs personnalités civiles et militaires.
Intervenant à cette occasion, M. Bensaïd a souligné que l’Université Moulay Ali Chérif a su maintenir son rayonnement, pendant plusieurs décennies, en s’imposant en tant que rendez-vous incontournable pour étudier l’histoire de l’Etat Alaouite chérifien et accompagner les évolutions de son processus de développement et ses politiques internationales.
Le ministre a, en outre, mis l’accent sur l’importance du thème choisi par le comité scientifique de l’Université pour cette édition, consacrée à la dimension africaine du Royaume, relevant dans ce sens que “l’objectif est de jeter la lumière sur la profondeur africaine de l’Etat Alaouite et ses efforts visant à parvenir à une intégration continentale permettant d’assurer le développement et la stabilité de tous les pays africains”.
Par ailleurs, il a fait remarquer que la région de Drâa-Tafilalet, berceau de la dynastie Alaouite, a connu la réalisation de plusieurs projets à caractère culturel, citant notamment l’inauguration, en juillet dernier, du Centre culturel de la ville d’Errachidia, la signature d’une convention de partenariat pour la mise en œuvre du Programme de développement du tourisme des oasis et de montagnes dans la région de Drâa-Tafilalet et le projet de mise en valeur du site historique de Sijilmassa.
De son côté, l’historiographe du Royaume a abordé l’identité africaine du Maroc à travers l’histoire, rappelant dans ce cadre que “l’histoire retient qu’au lendemain de son indépendance, le Royaume a mis en œuvre la dimension africaine à travers le projet pionnier auquel avait appelé feu SM le Roi Mohammed V, en accueillant en 1961 à Casablanca la première conférence africaine en vue d’élaborer une politique africaine commune, une unité politique et une intégration économique”.
Cette vision prospective de feu SM Mohammed V repose sur le capital historique, commercial, spirituel, culturel et politique des relations du Maroc avec les pays africains, a-t-il poursuivi, ajoutant que feu SM Hassan II a continué d’appuyer cette vision en soutenant les pays africains et en faisant du Royaume une porte d’entrée privilégiée vers le continent africain.
Sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a maintenu ses positions et principes envers le continent africain en consolidant davantage ses liens et ses relations de coopération avec les pays africains, a relevé M. El Mrini, par ailleurs président du comité scientifique de l’Université Moulay Ali Chérif.
La première journée de la 26è session de l’Université Moulay Ali Chérif a été marquée par la présentation du projet de mise en valeur du site historique de Sijilmassa, un projet élaboré par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication pour le renforcement de l’attractivité touristique de la région et la préservation de son capital patrimonial.
Selon le ministère, ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Instructions Royales appelant à la préservation de l’identité et de l’exception culturelles du Maroc et du capital patrimonial vise la valorisation de ce site historique tant au niveau scientifique qu’archéologique, ainsi que sa réhabilitation en vue de lui redonner la place qui est la sienne.
Au programme de la 26è session de l’Université Moulay Ali Chérif, figurent des conférences animées par des chercheurs et historiographes relevant des différents établissements universitaires et centres de recherches marocains. Plusieurs thématiques ont été retenues pour le débat, notamment “les liens spirituels, culturels et intellectuels entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne”, “le rôle des oulémas africains dans la préservation des valeurs humaines” et “les efforts du Royaume du Maroc dans la valorisation du patrimoine culturel africain”.
Au menu de cet évènement de deux jours, organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, figurent également deux expositions de photographies sur la dimension africaine du Maroc ainsi que la projection d’un film documentaire sur la profondeur africaine du Royaume et la coopération Sud-Sud.
Les conférences de qualité de l’Université Moulay Ali Chérif, qui mettent en exergue des pages rayonnantes de l’histoire nationale, contribuent grandement à ériger des ponts entre le passé et le présent du Maroc et à faire connaître aux générations actuelles son histoire glorieuse.
MAP 25 Novembre 2023

Les 1ères Assises nationales de la publicité, une étape cruciale dans la construction d’un secteur structuré et transparent
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, mercredi 08/10/2025 à Casablanca, que les 1ères Assises nationales de la publicité représentent une étape cruciale sur le chemin de la construction d’un secteur publicitaire structuré, transparent et dynamique. Intervenant à l’ouverture des travaux de ces Assises, organisées sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le ministre a noté que la publicité est bien plus qu’un espace de créativité et de création d’emplois, elle constitue également “un pilier de la souveraineté numérique et médiatique que le Maroc s’attache à consacrer et à défendre”. Et d’ajouter que la publicité demeure une source essentielle de revenus pour les médias. Chiffres à l’appui, M. Bensaid a révélé que les industries culturelles et créatives (ICC), véritable moteur de croissance durable et d’emploi qualifié, représentent désormais 2,7 % du PIB national, contre 2,4 % en 2022, précisant que cette croissance se traduit par la création d’un grand nombre d’emplois diversifiés et de qualité, puisque le secteur emploie 140.000 personnes, dont un tiers de femmes. “Les industries culturelles et créatives sont le secteur qui emploie le plus de jeunes dans le monde”, a-t-il indiqué, relevant que la jeunesse marocaine, instruite et connectée, constitue dans ce contexte un atout de taille. D’où, pour lui, l’importance de ces Assises qui se tiennent conformément aux Hautes Orientations Royales et visant à consolider un pilier essentiel des ICC dans la dynamique de la structuration des autres filières, entre autres, le cinéma, les jeux électroniques, la musique ou encore les arts plastiques. Pour sa part, la présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), Latifa Akharbach, a mis en avant le rôle important de la publicité dans le développement économique et des médias. “La publicité ne se résume pas à des parts de marché, à des budgets ou à des modèles économiques mais elle est avant tout un message destiné au consommateur, suscitant la tentation et construisant une image et des représentations, et du coup, elle ne peut pas s’affranchir des exigences éthiques imposées dans l’espace public”, a-t-elle souligné. Elle a, à ce propos, fait savoir que le contenu publicitaire figure en haut des préoccupations de la HACA, insistant sur l’impérieuse nécessité du respect strict de la séparation entre le contenu publicitaire et le contenu éditorial, un principe fondamental garant de la déontologie professionnelle. Mme Akharbach a rappelé que le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle a déjà pris plusieurs mesures disciplinaires en la matière et demeure particulièrement vigilant quant à l’application de ce principe. Et de relever la nécessité de trouver des solutions au déficit des recettes publicitaires et aux difficultés économiques des médias audiovisuels, dans le respect des droits des citoyens à un espace médiatique public libre et crédible. Les Assises nationales de la publicité, organisées sur deux jours sous le thème “État des lieux et perspectives”, ont pour but de dresser un diagnostic précis du secteur et de dégager une feuille de route claire. Les débats et échanges entre institutions publiques, professionnels, médias, agences et annonceurs devront aboutir à des recommandations destinées à renforcer la compétitivité du secteur et à l’aligner sur les standards internationaux, tout en consolidant la souveraineté nationale et en adoptant une vision globale et durable visant à consolider la publicité en tant que levier clé de l’économie nationale et pilier de la dynamique créative. MAP 08 Octobre