Plusieurs conventions de partenariat pour promouvoir les droits de l’Homme ont été paraphées, mercredi à Sala Al Jadida, entre la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, des départements gouvernementaux et des instances professionnelles à l’occasion d’une réunion en commémoration de la Journée internationale des droits de l’Homme.
Ainsi, une convention cadre de partenariat entre le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et la Délégation interministérielle aux Droits de l’Homme a été paraphée par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi et le président délégué du CSPJ, Mohamed Abdennabaoui.
Cette convention vise à définir des mécanismes de coopération et de partenariat dans des domaines d’intérêt commun et à renforcer la coopération dans le domaine de la justice pénale et des droits de l’Homme.
Quant à la convention cadre de partenariat paraphé par le ministre de l’inclusion Économique, de la Petite Entreprise et de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri et la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme, elle vise à développer la coopération dans des domaines d’intérêt commun liés au renforcement des droits économiques et sociaux et à la diffusion de la culture des droits de l’Homme auprès des inspecteurs et inspectrices du travail et au niveau des lieux de travail.
La convention cadre de partenariat paraphée par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui et la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme vise, quant à elle, à développer la coopération dans des domaines d’intérêt commun liés au renforcement des droits de l’Homme dans les politiques, programmes et projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, ainsi qu’à consolider les connaissances sur les droits de l’Homme et à diffuser la culture des droits de l’Homme en milieu universitaire.
S’agissant de la convention de partenariat cadre paraphée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid et la Délégation interministérielle aux Droits de l’Homme, elle vise à développer la coopération dans les domaines d’intérêt commun liés au renforcement des droits de l’Homme dans les politiques, programmes et projets liés aux questions de la jeunesse, de la culture et de la communication et à la diffusion de la culture des droits de l’Homme auprès des jeunes, des foyers féminins, des centres de protection de l’enfance et des instituts de formation.
Il a été procédé aussi à la signature d’un Plan d’action (2025-2027) entre la Délégation interministérielle aux Droits de l’Homme et l’Organisation des Nations Unies pour l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes au Maroc ONU-FEMMES Maroc.
Ce Plan d’action vise à apporter l’appui et l’accompagnement pour l’intégration de l’approche genre dans les programmes et activités de la délégation interministérielle, la réalisation de l’analyse genre et la mise en œuvre de sa feuille de route, ainsi que l’organisation conjointe de rencontres, de séminaires et de missions d’études.
MAP 11 Décembre 2024
Le soutien exceptionnel au secteur de la presse et de l’édition prendra fin mars prochain après la mise en œuvre du nouveau décret
Le soutien gouvernemental exceptionnel accordé au secteur de la presse et de l’édition prendra fin mars prochain, après la mise en œuvre du nouveau décret précisant les conditions et modalités permettant de bénéficier du soutien public aux secteurs de la presse, de l’édition, de l’impression et de la distribution, a indiqué, mardi, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid. Intervenant lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants consacrée à plusieurs thématiques liées au secteur de la presse dont “les normes adoptées pour l’octroi du soutien à la presse”, M. Bensaid a précisé que ce soutien vise à renforcer le modèle économique de l’entreprise de presse, à l’encourager à investir aux niveaux national et international et à améliorer les conditions socio-économiques des journalistes et des employés du secteur. Après avoir passé en revue les dispositions du nouveau décret précisant les conditions et modalités permettant aux secteurs de la presse, de l’édition, de l’impression et de la distribution de bénéficier de l’aide publique, M. Bensaid a affirmé que la condition pour la presse écrite quotidienne régionale d’employer quatre journalistes professionnels afin de bénéficier du soutien public vise à augmenter le nombre de journalistes exerçant dans le secteur. Le ministre a appelé, à cet égard, les entreprises de presse à créer des pôles régionaux en vue de consolider leur présence au niveau régional et promouvoir la presse spécialisée. Concernant les mécanismes de mise en oeuvre de l’aide publique, M. Bensaid a expliqué qu’un accord-programme sera signé dans ce sens, soulignant que “l’objectif de cette aide est de préserver les emplois dans les entreprises de presse”. En présentant les données chiffrées relatives au soutien exceptionnel à la presse, M. Bensaid a précisé que le montant de ce soutien a atteint 325 millions de dirhams en 2024, consacré notamment à supporter la masse salariale et au paiement des cotisations de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de l’impôt sur le revenu, indiquant que ce soutien a débuté en 2020, suite aux répercussions de la pandémie de Covid-19 sur les entreprises de presse, avec un montant de 164 millions de dirhams au profit des entreprises de presse travaillant dans un cadre légal et déclarant leurs journalistes à la CNSS. L’aide forfaitaire attribuée au secteur de la presse et de l’édition a atteint 35 millions de dirhams en 2024, outre 1,4 million de dirhams destinés au soutien à la presse partisane, a-t-il précisé, relevant que 9 millions de dirhams ont été alloués au secteur de l’imprimerie et 30 millions au secteur de l’édition en 2023, ainsi que 9 millions de dirhams à l’impression en 2024, alors que le secteur de la distribution n’a bénéficié d’aucune aide, compte tenu du débat autour du modèle économique en relation avec la nature desdites entreprises. Cette réunion a été l’occasion de se pencher sur la situation du secteur audio-visuel, tout particulièrement sur les étapes de création d’un Pôle audiovisuel public unifié “Holding” et la gestion des entreprises nationales de communication audiovisuelle publique pour la production externe et commune de programmes et de films télévisés. MAP 07 Janvier