Le Maroc marque une présence forte et distinguée à la 82ᵉ édition du Festival International du Film de Venise (27 août-06 septembre), notamment à travers le Venice Production Bridge, où il est invité d’honneur pour la première fois de son histoire.
Cette participation constitue une occasion unique de mettre en lumière le dynamisme et le rayonnement de l’industrie cinématographique du Royaume.
A cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a ouvert, vendredi soir, la participation du Maroc lors de la soirée des professionnels.
Il a souligné, à cet effet, l’essor de l’industrie nationale et son rayonnement international, exprimant son engagement en faveur du développement et de la promotion du cinéma marocain.
Dans ce cadre, le Centre Cinématographique Marocain (CCM) a encadré cette participation, témoignant de la montée en puissance du secteur et affirmant le Royaume comme une véritable terre de cinéma, a souligné M. Mohamed Reda Benjelloun, directeur du CCM, dans une déclaration à la MAP.
‘’Cette visibilité internationale illustre la détermination du Maroc à faire rayonner son cinéma au-delà de ses frontières, conformément à la vision de SM le Roi Mohammed VI, qui en fait un levier de promotion culturelle et de développement économique’’, a-t-il ajouté.
M. Benjelloun a relevé que la Mostra de Venise constitue une vitrine internationale pour le cinéma marocain, valorisant sa diversité, sa créativité et son potentiel de coopération.
Pour renforcer l’attractivité du Royaume comme destination cinématographique de premier plan, le CCM a programmé trois panels réunissant des producteurs marocains et étrangers.
Parmi ces rendez-vous, figure un panel intitulé « Incentives and Opportunities with the Cash Rebate Program ». Cette rencontre a permis de présenter aux professionnels étrangers les avantages du dispositif ‘’cash rebate’’ de 30%, ainsi que les atouts logistiques qui font du Maroc un lieu privilégié pour les tournages internationaux.
Modéré par la productrice de renom et membre de l’Académie des Oscars, Khadija Alami, le panel a également proposé des showreels des sociétés de production représentées, ainsi que des vidéos illustrant des films internationaux tournés au Maroc grâce à ce dispositif.
Le producteur Karim Debbagh, dont la société fut la première à bénéficier du ‘’cash rebate’’, a, à cet égard, souligné son impact au-delà du seul domaine cinématographique : « Le cash rebate est plus qu’un simple incitatif à la production. Il crée des opportunités d’emploi et constitue un véritable moteur de développement économique ».
Pour sa part, la productrice Mariam Lee Abounouom a mis en avant la singularité du Maroc comme destination de tournage, affirmant que le Royaume est plus qu’ »une destination : c’est un parfait mélange de beauté, de culture et d’expertise professionnelle. Ici, les films ne se contentent pas d’être tournés… ils se vivent ».
MAP 30 Août 2025

Projet de loi relatif à la réorganisation du CNP: 80% des observations de deux institutions constitutionnelles ont été prises en compte
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi 01/12/2025, à la Chambre des conseillers, que 80 % des observations du Conseil économique, social et environnemental et du Conseil national des droits de l’Homme ont été prises en compte dans les amendements apportés au projet de loi n°26.25 relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP). Lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication consacrée à l’examen détaillé des dispositions du projet de loi n°26.25 relatif à la réorganisation du CNP, le ministre a souligné l’importance de renforcer le rôle du Conseil, notamment en termes de représentativité, notant que la présence de représentants de syndicats parmi ses composantes renforce l’action du CNP. Il a souligné que ledit projet vise particulièrement à renforcer le mécanisme de recours en interne avant de saisir la justice et à garantir les droits de toutes les parties en interne, de manière à garantir une mise en œuvre optimale de ces règles juridiques. Après avoir relevé le respect des dispositions constitutionnelles dans le cadre de ce projet de loi, le ministre a abordé la diversité des modèles internationaux relatifs à la représentativité au sein de tels conseils, notant qu’il n’existe pas de modèle unique en la matière. Évoquant les mutations qui s’opèrent dans le secteur audiovisuel à l’échelle mondiale, le ministre a mis l’accent sur les nouveaux métiers de la communication, relevant que les défis ne se limitent plus à la presse papier, mais qu’il existe de nouveaux métiers dans ce domaine, tel que le podcast, qui doivent être définis en tenant compte des expériences internationales en la matière. Lors de cette réunion, les discussions ont principalement porté sur le mode de vote, les groupes d’opposition estimant que le projet de loi propose un mode de vote individuel pour les journalistes contre un vote par liste pour les éditeurs, jugeant injustifiée cette asymétrie. Ces groupes ont également souligné leur engagement à œuvrer pour améliorer ce texte et parvenir à des consensus garantissant la protection des journalistes et renforçant leur autorégulation, saluant l’ouverture du ministre aux amendements proposés ainsi que sa volonté de prendre en compte les conclusions des consultations menées avec les professionnels et la commission provisoire. Saluant le contenu de ce texte, les groupes de la majorité ont, de leur côté, abordé certaines observations formelles relatives, notamment à l’article 33 concernant la date du scrutin. MAP 012Décembre


