Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), ont signé une convention tripartite sur l’exploitation de l’identité numérique et l’usage du service de tiers de confiance national par le ministère. Signée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, le Directeur général de la sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, et le président de la CNDP, Omar Seghrouchni, cette convention encadre la collaboration entre les parties signataires pour l’exploitation de la plateforme « Tiers de confiance national », basée sur la carte nationale d’identité électronique, mise en place par la DGSN au profit des organismes nationaux pour l’authentification liée aux services en ligne, souligne un communiqué du ministère.
Elle vise en premier lieu à protéger les bénéficiaires des services numériques du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, au sein de l’écosystème numérique par le renforcement des mesures d’authentification et d’identification, précise la même source.
Aux termes de cette convention, le ministère se dotera des outils permettant de vérifier l’identité des usagers souhaitant accéder à ses services numériques, évitant ainsi le mauvais usage de l’identité d’autrui pour l’obtention des services fournis par le ministère et nécessitant une vérification d’identité, tels que le Pass Jeune, la carte d’artiste et autres.
Cette convention s’inscrit dans le cadre de l’amélioration, de la simplification et de la sécurisation de l’accès aux services numériques du ministère, dans le respect de la protection des données personnelles des usagers, et offre également la possibilité d’exploiter la technologie de service offerte par la carte d’identité nationale électronique dans les domaines de la jeunesse, culture et communication, conclut le communiqué.
MAP 16 Février 2024

Projet de loi relatif à la réorganisation du CNP: 80% des observations de deux institutions constitutionnelles ont été prises en compte
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi 01/12/2025, à la Chambre des conseillers, que 80 % des observations du Conseil économique, social et environnemental et du Conseil national des droits de l’Homme ont été prises en compte dans les amendements apportés au projet de loi n°26.25 relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP). Lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication consacrée à l’examen détaillé des dispositions du projet de loi n°26.25 relatif à la réorganisation du CNP, le ministre a souligné l’importance de renforcer le rôle du Conseil, notamment en termes de représentativité, notant que la présence de représentants de syndicats parmi ses composantes renforce l’action du CNP. Il a souligné que ledit projet vise particulièrement à renforcer le mécanisme de recours en interne avant de saisir la justice et à garantir les droits de toutes les parties en interne, de manière à garantir une mise en œuvre optimale de ces règles juridiques. Après avoir relevé le respect des dispositions constitutionnelles dans le cadre de ce projet de loi, le ministre a abordé la diversité des modèles internationaux relatifs à la représentativité au sein de tels conseils, notant qu’il n’existe pas de modèle unique en la matière. Évoquant les mutations qui s’opèrent dans le secteur audiovisuel à l’échelle mondiale, le ministre a mis l’accent sur les nouveaux métiers de la communication, relevant que les défis ne se limitent plus à la presse papier, mais qu’il existe de nouveaux métiers dans ce domaine, tel que le podcast, qui doivent être définis en tenant compte des expériences internationales en la matière. Lors de cette réunion, les discussions ont principalement porté sur le mode de vote, les groupes d’opposition estimant que le projet de loi propose un mode de vote individuel pour les journalistes contre un vote par liste pour les éditeurs, jugeant injustifiée cette asymétrie. Ces groupes ont également souligné leur engagement à œuvrer pour améliorer ce texte et parvenir à des consensus garantissant la protection des journalistes et renforçant leur autorégulation, saluant l’ouverture du ministre aux amendements proposés ainsi que sa volonté de prendre en compte les conclusions des consultations menées avec les professionnels et la commission provisoire. Saluant le contenu de ce texte, les groupes de la majorité ont, de leur côté, abordé certaines observations formelles relatives, notamment à l’article 33 concernant la date du scrutin. MAP 012Décembre


