Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), ont signé une convention tripartite sur l’exploitation de l’identité numérique et l’usage du service de tiers de confiance national par le ministère. Signée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, le Directeur général de la sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, et le président de la CNDP, Omar Seghrouchni, cette convention encadre la collaboration entre les parties signataires pour l’exploitation de la plateforme “Tiers de confiance national”, basée sur la carte nationale d’identité électronique, mise en place par la DGSN au profit des organismes nationaux pour l’authentification liée aux services en ligne, souligne un communiqué du ministère.
Elle vise en premier lieu à protéger les bénéficiaires des services numériques du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, au sein de l’écosystème numérique par le renforcement des mesures d’authentification et d’identification, précise la même source.
Aux termes de cette convention, le ministère se dotera des outils permettant de vérifier l’identité des usagers souhaitant accéder à ses services numériques, évitant ainsi le mauvais usage de l’identité d’autrui pour l’obtention des services fournis par le ministère et nécessitant une vérification d’identité, tels que le Pass Jeune, la carte d’artiste et autres.
Cette convention s’inscrit dans le cadre de l’amélioration, de la simplification et de la sécurisation de l’accès aux services numériques du ministère, dans le respect de la protection des données personnelles des usagers, et offre également la possibilité d’exploiter la technologie de service offerte par la carte d’identité nationale électronique dans les domaines de la jeunesse, culture et communication, conclut le communiqué.
MAP 16 Février 2024
Le soutien exceptionnel au secteur de la presse et de l’édition prendra fin mars prochain après la mise en œuvre du nouveau décret
Le soutien gouvernemental exceptionnel accordé au secteur de la presse et de l’édition prendra fin mars prochain, après la mise en œuvre du nouveau décret précisant les conditions et modalités permettant de bénéficier du soutien public aux secteurs de la presse, de l’édition, de l’impression et de la distribution, a indiqué, mardi, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid. Intervenant lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants consacrée à plusieurs thématiques liées au secteur de la presse dont “les normes adoptées pour l’octroi du soutien à la presse”, M. Bensaid a précisé que ce soutien vise à renforcer le modèle économique de l’entreprise de presse, à l’encourager à investir aux niveaux national et international et à améliorer les conditions socio-économiques des journalistes et des employés du secteur. Après avoir passé en revue les dispositions du nouveau décret précisant les conditions et modalités permettant aux secteurs de la presse, de l’édition, de l’impression et de la distribution de bénéficier de l’aide publique, M. Bensaid a affirmé que la condition pour la presse écrite quotidienne régionale d’employer quatre journalistes professionnels afin de bénéficier du soutien public vise à augmenter le nombre de journalistes exerçant dans le secteur. Le ministre a appelé, à cet égard, les entreprises de presse à créer des pôles régionaux en vue de consolider leur présence au niveau régional et promouvoir la presse spécialisée. Concernant les mécanismes de mise en oeuvre de l’aide publique, M. Bensaid a expliqué qu’un accord-programme sera signé dans ce sens, soulignant que “l’objectif de cette aide est de préserver les emplois dans les entreprises de presse”. En présentant les données chiffrées relatives au soutien exceptionnel à la presse, M. Bensaid a précisé que le montant de ce soutien a atteint 325 millions de dirhams en 2024, consacré notamment à supporter la masse salariale et au paiement des cotisations de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de l’impôt sur le revenu, indiquant que ce soutien a débuté en 2020, suite aux répercussions de la pandémie de Covid-19 sur les entreprises de presse, avec un montant de 164 millions de dirhams au profit des entreprises de presse travaillant dans un cadre légal et déclarant leurs journalistes à la CNSS. L’aide forfaitaire attribuée au secteur de la presse et de l’édition a atteint 35 millions de dirhams en 2024, outre 1,4 million de dirhams destinés au soutien à la presse partisane, a-t-il précisé, relevant que 9 millions de dirhams ont été alloués au secteur de l’imprimerie et 30 millions au secteur de l’édition en 2023, ainsi que 9 millions de dirhams à l’impression en 2024, alors que le secteur de la distribution n’a bénéficié d’aucune aide, compte tenu du débat autour du modèle économique en relation avec la nature desdites entreprises. Cette réunion a été l’occasion de se pencher sur la situation du secteur audio-visuel, tout particulièrement sur les étapes de création d’un Pôle audiovisuel public unifié “Holding” et la gestion des entreprises nationales de communication audiovisuelle publique pour la production externe et commune de programmes et de films télévisés. MAP 07 Janvier