Les candidatures au programme de formation “Video Game Creator”, dédié aux métiers de développement des jeux vidéos, sont désormais ouvertes, a annoncé le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Cette formation certifiante, organisée en collaboration avec l’Ambassade de France au Royaume du Maroc, s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère en matière de développement de l’industrie du gaming, en vue de former 40 jeunes filles et garçons marocains dans ce domaine, relève le ministère dans un communiqué.
Il précise que ce programme pluridisciplinaire, qui se tiendra sur une année complète (2025), a également pour but de renforcer les compétences professionnelles et managériales des jeunes marocains, afin de soutenir le développement de l’industrie du gaming au Maroc.
Selon le ministère, le “Video Game Creator Program” sera réalisé en partenariat avec trois institutions, à savoir “ISART DIGITAL”, la deuxième meilleure école de développement de jeux électroniques au monde, qui sera chargée de la formation avec son équipe académique, l’Université Internationale de Rabat (UIR), qui abritera au sein de son campus le cycle de formation, et l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma, qui procurera les moyens logistiques nécessaires.
Dans le but de réduire les disparités sociales et territoriales, les jeunes marocains bénéficieront d’une prise en charge complète des frais de scolarité, habituellement très élevés pour ce genre de formation, grâce aux partenaires, et se verront offrir des opportunités d’emploi et des solutions d’hébergement.
Le Département de la Communication au sein du ministère de tutelle se chargera de l’encadrement et de la coordination entre tous les partenaires dans le cadre du “Video Game Creator Program”.
Afin de bénéficier de ce programme, les candidatures doivent être déposées, du 1er au 30 novembre, via la plateforme: https://evenements.uirservices.ma/. Les candidats seront sélectionnés en décembre et le programme sera lancé en janvier 2025, conclut le communiqué.
MAP 01 Novembre 2024

La Chambre des conseillers adopte à la majorité le projet de loi relatif à la protection du patrimoine
La Chambre des conseillers a adopté, mardi 06/05/2025 à la majorité, lors d’une séance législative, le projet de loi n°33.22 relatif à la protection du patrimoine, avec 32 voix pour, contre trois abstentions. Présentant le projet de loi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a souligné que les plus importantes dispositions de ce texte portent sur l’introduction de nouvelles définitions relatives aux différentes catégories du patrimoine culturel, naturel et géologique, en harmonie avec les concepts reconnus à l’échelle internationale en matière de patrimoine culturel et les nouvelles définitions adoptées par l’UNESCO. Dans une allocution au nom du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, M. Baitas a indiqué que ce projet de loi vise à créer le concept de “groupes historiques”, composés de biens immobiliers groupés, bâtis ou non bâtis, présentant un intérêt en raison de leur caractère architectural, leur charge historique ou leur singularité, à l’instar des anciennes médinas, des cités disparues, des villages, des ksours et des kasbahs. Il s’agit, en outre, de l’intégration d’une catégorie dédiée au “patrimoine culturel subaquatique”, qui regroupe les vestiges de l’existence humaine ayant une valeur culturelle, historique, archéologique, scientifique ou artistique et qui sont restés immergés, partiellement ou totalement, de manière périodique ou continue, depuis au moins 100 ans, à savoir, les sites, les structures, les bâtiments, les objets, les restes humains ou animaux, ainsi que les épaves de navires, a-t-il fait savoir. Selon le ministre, ce texte comprend également l’introduction des notions du “patrimoine naturel”, incluant les sites naturels, les environnements, les espaces et les paysages, ainsi que du “patrimoine géologique”, englobant les formations et sites géologiques, les échantillons minéralogiques, les fossiles, les météorites et les documents géologiques appartenant aux époques antérieures. D’autre part, M. Baitas a relevé que cette loi a intégré la catégorie du “patrimoine culturel immatériel”, qui comprend une série de pratiques, de représentations, d’outils, d’objets, d’œuvres et d’espaces culturels considérés par les communautés et les individus comme faisant partie de leur héritage culturel, ainsi que le concept du système des “trésors humains vivants” permettant la transmission des savoirs et des compétences en vue d’assurer la préservation du patrimoine immatériel. Parmi les nouvelles dispositions figurent aussi la mise en place d’un registre national d’inventaire du patrimoine, comprenant des inventaires spécifiques pour le patrimoine culturel immobilier, le patrimoine mobilier, le patrimoine culturel immatériel, le patrimoine subaquatique, naturel et géologique. MAP 06 Mai