Le 1er Forum national du journalisme sportif s’est tenu, samedi 09/12/2023 à Rabat, avec la participation de journalistes et de différents acteurs du domaine sportif.
Ce forum, organisé sous le thème “Les enjeux du journalisme sportif national à l’horizon des perspectives de 2030”, a constitué une opportunité de favoriser l’échange d’idées, ainsi que le partage d’expériences réussies au niveau national et international entre les professionnels des médias, les universitaires et les chercheurs spécialisés dans le journalisme sportif.
A cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaid, a indiqué dans une déclaration à la presse que l’organisation prochaine par le Royaume d’événements sportifs d’envergure comme le Mondial et la Coupe d’Afrique des Nations mettra en avant le rôle important des journalistes sportifs.
Il a relevé que le 1er Forum national du journalisme sportif “est une opportunité pour ouvrir le débat avec les premiers concernés, les journalistes sportifs”, notant que ces derniers ont la responsabilité de mettre en avant les progrès enregistrés par le Royaume et de promouvoir la destination Maroc à tous les niveaux.
Et d’ajouter que “la prochaine organisation par le Maroc de la Coupe du monde 2030 n’est pas seulement une étape sportive mais également une étape de développement socio-économique de grande ampleur”.
Pour sa part, le président de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS), Gianni Merlo a relevé que le 1er Forum sur le journalisme sportif au Maroc est une bonne occasion pour débattre et explorer les développements dans ce domaine qui fait face à de nouveaux défis comme l’intelligence artificielle.
“Il s’agit d’une opportunité pour examiner le rôle du journaliste sportif au Maroc à la lumière de la prochaine organisation par le Royaume de la Coupe du monde 2030”, a-t-il expliqué, ajoutant que le journaliste sportif fait face actuellement à de nombreux défis, à l’instar de l’impact des nouvelles technologies, d’où l’importance de ce rendez-vous pour lui permettre de se développer afin de s’adapter aux changements.
Dans une allocution lue au nom du ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, le directeur du sport au ministère, Abderrazak El Akari, a, de son côté, rappelé que le choix porté sur le Maroc pour organiser la Coupe du monde 20230, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, est une reconnaissance de la position particulière et distinguée du Royaume au niveau international et des valeurs de tolérance et de coexistence qu’il promeut.
“Les réalisations du sport national, en particulier le football, ont contribué à mettre la lumière sur la passion des Marocains pour ce volet”, ajoutant que la dynamique sportive vertueuse que connaît le Royaume concerne toutes les disciplines sportives.
Il a précisé que le sport a dépassé ses aspects traditionnels en devenant fortement présent dans les plans de développement du Maroc, ainsi qu’un moyen d’intégration sociale et d’éducation des jeunes.
Lors de ce conclave, organisé par l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC), le Conseil national de la presse (CNP), l’Association marocaine de la presse sportive (AMPS) et la Ligue marocaine des journalistes sportifs (LMJS), en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – département de la Communication, un hommage a été rendu à des journalistes sportifs marocains travaillant dans différents médias nationaux.
MAP 09 Décembre 2023

M. Bensaid: le ministère œuvre à créer un environnement juridique stable et transparent pour la pratique journalistique
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi 08/09/2025 à la Chambre des conseillers, que le ministère œuvre à la mise en place d’un environnement juridique stable et transparent pour la pratique journalistique, de manière à assurer l’efficacité de l’autorégulation de la profession. Présentant le projet de loi N° 26.25 relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP), M. Bensaid a relevé que la capitalisation de l’expérience actuelle de l’autorégulation s’effectue dans le respect des garanties légales et démocratiques encadrant le secteur et garantissant la continuité de ses institutions représentatives. Ce texte législatif, a-t-il souligné, s’appuie sur les conclusions des travaux de la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition, créée conformément à la loi N°15.23, à l’issue des consultations qu’elle a menées avec les différentes instances professionnelles concernées, “dans le cadre de l’approche participative adoptée par la commission”. Et de préciser que ce projet de loi vise à consolider les acquis de la loi précédente (N° 90.13), à préserver le caractère professionnel et indépendant du CNP tout en maintenant ses attributions essentielles, et à introduire des amendements structurels et procéduraux “répondant aux contraintes apparues dans la pratique, notamment en matière de renouvellement des structures du Conseil” Parmi les nouveautés du texte, le responsable gouvernemental a cité l’adoption de définitions juridiques des notions fondamentales liées au Conseil, telles que le comité de supervision, l’organisation professionnelle ou encore l’éditeur, la clarification et l’élargissement des missions du CNP, ainsi que l’élargissement du champ institutionnel des partenariats. Le texte prévoit également de porter la durée du mandat des membres du Conseil de quatre à cinq ans, avec la possibilité d’un renouvellement unique, et d’introduire une nouvelle condition exigeant que chaque membre jouisse de ses droits civils et politiques, ce que la loi n° 90.13 ne prévoyait pas, a-t-il expliqué. En outre, M. Bensaid a indiqué que le champ des motifs de révocation des membres du Conseil a été élargi pour inclure désormais les condamnations disciplinaires ou judiciaires pour des crimes ou délits liés à l’extorsion, l’escroquerie, la corruption, l’abus de pouvoir, la trahison, le trafic de drogue, les actes terroristes, le viol, l’exploitation sexuelle de mineurs ou les crimes contre ascendants et descendants. De même, la perte des droits civils et politiques ou de la qualité sur la base de laquelle le membre a été désigné, élu ou mandaté, entraîne la fin de son mandat, a-t-il noté, ajoutant que la décision de révocation est désormais du ressort de l’assemblée générale et non plus du Conseil. Par ailleurs, le projet de loi stipule l’ajout de “la situation en matière de déontologie professionnelle” comme axe central du rapport annuel, aux côtés des indicateurs relatifs à la liberté d’exercice journalistique et aux conditions de la presse et des journalistes, ce qui constitue, selon le ministre, “un accent renforcé sur la dimension déontologique dans la pratique journalistique et au sein des institutions médiatiques”. S’agissant du fonctionnement du Conseil, M. Bensaid a indiqué qu’en cas d’impossibilité de renouvellement de ses structures, une commission spéciale est instituée comme mécanisme légal pour éviter tout vide institutionnel. Les missions de cette commission, présidée par le magistrat membre du Conseil, prennent fin dès l’annonce des résultats définitifs des élections et des désignations des représentants des journalistes professionnels et des éditeurs. Le ministre a aussi précisé que le nombre des membres du Conseil a été réduit à 19, contre 21 dans la loi précédente: sept représentants des journalistes professionnels, neuf représentants des éditeurs et trois représentants des institutions et instances. Le projet de loi encadre par ailleurs les procédures électorales concernant les représentants des journalistes professionnels et celles de désignation des éditeurs, à travers un “comité de supervision” institué par l’assemblée générale et chargé de statuer sur toutes les questions susceptibles de surgir lors des opérations électorales et de désignation. En vertu du même texte, la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition fait office d’organe de supervision transitoire qui veille à la préparation, à l’organisation et à la proclamation des résultats définitifs des élections des représentants des journalistes professionnels et des éditeurs, a-t-il noté, précisant que cette commission est présidée par un magistrat désigné par le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Cette disposition “constitue une mesure législative visant à garantir la continuité institutionnelle et à éviter toute nouvelle entrave au travail du CNP”, a fait remarquer M. Bensaid, ajoutant que le projet de loi confère à la commission provisoire “une mission spécifique et limitée dans le temps, qui prend fin dès l’installation du nouveau Conseil, élu et organisé conformément à ses dispositions”. MAP 08 Septembre