La place Ahmed Rachidi plus connue chez les Casablancais sous le nom de “Nevada” accueille depuis mercredi une exposition de photographies retraçant l’histoire de la Glorieuse Marche Verte, sous le thème “Une mémoire tenace”.
Organisée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication jusqu’au 9 novembre à l’occasion de la célébration du 49ème anniversaire de la Marche Verte, cette exposition cherche à mettre en lumière les significations profondes de cet événement immortalisé par des photographies.
Elle montre aussi l’attachement indéfectible du peuple marocain au glorieux Trône Alaouite et sa mobilisation en faveur du parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume.
Dans une déclaration à la MAP, la directrice du portail national et de la documentation au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Nisrine Souissi, a indiqué que cette exposition rassemble des photographies qui racontent les différentes étapes marquant la Marche Verte qui a mobilisé 350.000 participants et participantes.
Outre les photographies exposées, cet événement est marqué par la projection d’une capsule vidéo montrant le formidable essor des provinces du Sud dans tous les domaines, a-t-elle ajouté.
Pour sa part, le directeur régional du département de la Communication, Mohamed Rehane, a souligné que cette exposition vise à associer les citoyens dans les célébrations de cet événement mémorable.
Il a fait savoir, dans une déclaration similaire, qu’outre Casablanca, cette exposition est organisée simultanément à Laâyoune, Agadir, Marrakech, Rabat, Errachidia et Al Hoceima. L’occasion pour les visiteurs de voir et revoir les grands faits marquant cette Marche Verte sans précédent ainsi que les visages de certains participants et certaines participantes qui ont répondu dans un élan patriotique et dans la ferveur à l’appel de feu SM le Roi Hassan II.
MAP 06 Novembre 2024

La Chambre des conseillers adopte à la majorité le projet de loi relatif à la protection du patrimoine
La Chambre des conseillers a adopté, mardi 06/05/2025 à la majorité, lors d’une séance législative, le projet de loi n°33.22 relatif à la protection du patrimoine, avec 32 voix pour, contre trois abstentions. Présentant le projet de loi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a souligné que les plus importantes dispositions de ce texte portent sur l’introduction de nouvelles définitions relatives aux différentes catégories du patrimoine culturel, naturel et géologique, en harmonie avec les concepts reconnus à l’échelle internationale en matière de patrimoine culturel et les nouvelles définitions adoptées par l’UNESCO. Dans une allocution au nom du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, M. Baitas a indiqué que ce projet de loi vise à créer le concept de “groupes historiques”, composés de biens immobiliers groupés, bâtis ou non bâtis, présentant un intérêt en raison de leur caractère architectural, leur charge historique ou leur singularité, à l’instar des anciennes médinas, des cités disparues, des villages, des ksours et des kasbahs. Il s’agit, en outre, de l’intégration d’une catégorie dédiée au “patrimoine culturel subaquatique”, qui regroupe les vestiges de l’existence humaine ayant une valeur culturelle, historique, archéologique, scientifique ou artistique et qui sont restés immergés, partiellement ou totalement, de manière périodique ou continue, depuis au moins 100 ans, à savoir, les sites, les structures, les bâtiments, les objets, les restes humains ou animaux, ainsi que les épaves de navires, a-t-il fait savoir. Selon le ministre, ce texte comprend également l’introduction des notions du “patrimoine naturel”, incluant les sites naturels, les environnements, les espaces et les paysages, ainsi que du “patrimoine géologique”, englobant les formations et sites géologiques, les échantillons minéralogiques, les fossiles, les météorites et les documents géologiques appartenant aux époques antérieures. D’autre part, M. Baitas a relevé que cette loi a intégré la catégorie du “patrimoine culturel immatériel”, qui comprend une série de pratiques, de représentations, d’outils, d’objets, d’œuvres et d’espaces culturels considérés par les communautés et les individus comme faisant partie de leur héritage culturel, ainsi que le concept du système des “trésors humains vivants” permettant la transmission des savoirs et des compétences en vue d’assurer la préservation du patrimoine immatériel. Parmi les nouvelles dispositions figurent aussi la mise en place d’un registre national d’inventaire du patrimoine, comprenant des inventaires spécifiques pour le patrimoine culturel immobilier, le patrimoine mobilier, le patrimoine culturel immatériel, le patrimoine subaquatique, naturel et géologique. MAP 06 Mai