La modernisation de l’arsenal juridique du secteur cinématographique est de nature à contribuer au renforcement de l’action du Centre cinématographique marocain (CCM) pour le développement de l’industrie cinématographique, a souligné, mardi à Rabat, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid.
Intervenant lors d’une réunion de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, dédiée à la présentation du projet de loi n°18.23 relatif à l’industrie cinématographique et portant réorganisation du CCM, le ministre a mis en avant les enjeux et défis liés à la réhabilitation du secteur cinématographique dans la perspective de l’ériger en un levier de développement économique, social et culturel.
M. Bensaid a indiqué que l’unification des règles de base relatives à l’industrie cinématographique et à la réorganisation du CCM dans le cade d’un seul texte législatif instituant un “Code du cinéma” s’inscrit dans le cadre des efforts pour relever les défis auxquels est confronté le secteur cinématographique pour davantage de professionnalisme et de compétitivité du secteur.
Concernant les nouveautés contenues dans le projet de loi, il a expliqué que les conditions d’octroi, de suspension et de retrait des autorisations liées aux activités de l’industrie cinématographique ont été unifiées, avec des délais de diffusion fixés par le CCM.
Selon le ministre, il s’agit notamment des agréments d’exercice d’une activité de production cinématographique, de tournage d’un film cinématographique ou d’une œuvre audiovisuelle, de repérage du tournage d’un film cinématographique ou d’une œuvre audiovisuelle, de distribution d’un film cinématographique, d’importation ou d’exportation d’un film cinématographique à des fins commerciales, ainsi qu’un agrément d’exploitation d’une salle de cinéma.
Ces agréments, poursuit-il, sont délivrées par le CCM dans les délais prévus par la législation relative à la simplification des procédures et démarches administratives, mettant l’accent sur l’obligation de la création d’une société anonyme (SA) ou d’une société à responsabilité limitée (SARL) pour l’obtention d’une autorisation d’exercer la production cinématographique et la distribution de films cinématographiques.
S’agissant de l’exécution de la production cinématographique et audiovisuelle, M. Bensaid a indiqué que deux types d’accréditation ont été créés pour les sociétés de production, dont la première porte sur une accréditation nationale pour l’exécution de production au nom de personnes physiques marocaines ou résidentes au Maroc, ou des personnes morales non assujetties à la loi marocaine. La 2ème accréditation internationale, poursuit le ministre, est délivrée au compte des personnes physiques étrangères non résidentes au Maroc ou des personnes morales non assujetties à la loi marocaine, pour une durée de cinq ans renouvelable, conformément aux conditions et modalités établies pour son octroi.
Par ailleurs, le ministre a évoqué la Carte d’Identité Professionnelle, qui est délivrée par le CCM à toute personne physique qui remplit la condition d’être titulaire d’un diplôme ou un certificat délivré par l’une des universités et instituts de formation aux métiers du cinéma ou de l’audiovisuel, en plus de la condition de disposer d’une expérience professionnelle dans l’un des catégories d’activités professionnelles liées à l’industrie cinématographique.
Le projet de loi prévoit également la création d’un registre national du cinéma, dont la gestion sera confiée au CCM, dans lequel seront enregistrées toutes les données relatives à l’industrie cinématographique et les contrats conclus par les sociétés de production avec le scénariste et le réalisateur.
Il prévoit également que le CCM, réorganisé en vertu de la loi n°70.17, restera un établissement public jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière, soulignant qu’il est chargé de mettre en œuvre la politique de l’État dans le domaine de l’industrie cinématographique.
MAP 09 Juillet 2024
Casablanca : Vernissage d’une exposition photographique sur la Marche Verte
La place Ahmed Rachidi plus connue chez les Casablancais sous le nom de “Nevada” accueille depuis mercredi une exposition de photographies retraçant l’histoire de la Glorieuse Marche Verte, sous le thème “Une mémoire tenace”. Organisée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication jusqu’au 9 novembre à l’occasion de la célébration du 49ème anniversaire de la Marche Verte, cette exposition cherche à mettre en lumière les significations profondes de cet événement immortalisé par des photographies. Elle montre aussi l’attachement indéfectible du peuple marocain au glorieux Trône Alaouite et sa mobilisation en faveur du parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume. Dans une déclaration à la MAP, la directrice du portail national et de la documentation au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Nisrine Souissi, a indiqué que cette exposition rassemble des photographies qui racontent les différentes étapes marquant la Marche Verte qui a mobilisé 350.000 participants et participantes. Outre les photographies exposées, cet événement est marqué par la projection d’une capsule vidéo montrant le formidable essor des provinces du Sud dans tous les domaines, a-t-elle ajouté. Pour sa part, le directeur régional du département de la Communication, Mohamed Rehane, a souligné que cette exposition vise à associer les citoyens dans les célébrations de cet événement mémorable. Il a fait savoir, dans une déclaration similaire, qu’outre Casablanca, cette exposition est organisée simultanément à Laâyoune, Agadir, Marrakech, Rabat, Errachidia et Al Hoceima. L’occasion pour les visiteurs de voir et revoir les grands faits marquant cette Marche Verte sans précédent ainsi que les visages de certains participants et certaines participantes qui ont répondu dans un élan patriotique et dans la ferveur à l’appel de feu SM le Roi Hassan II. MAP 06 Novembre