La ministre française de la Culture, Rachida Dati, a souligné, mardi 18/02/2025 à Salé, les avancées réalisées par le Maroc dans le domaine du gaming qui s’est fortement développé ces dernières années au point de devenir attractif aussi bien pour les jeunes marocains que pour la jeunesse étrangère.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre organisée à l’Université internationale de Rabat (UIR) pour la présentation de l’état d’avancement du programme de formation “Video Game Creator”, Mme Dati, qui était accompagnée du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a salué les efforts déployés par le Maroc en vue de développer cette industrie et de renforcer les compétences des jeunes marocains en la matière.
Elle a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement de la France à œuvrer pour la promotion de la coopération culturelle avec le Royaume au bénéfice des deux pays, faisant savoir, à cet égard, que des rencontres axées sur le domaine culturel sont prévues pour 2026.
Mme Dati a relevé que cette coopération gagnant-gagnant profitera à la fois aux économies marocaine et française, “mais aussi à tout un écosystème dépassant les frontières” des deux pays.
De son côté, M. Bensaid, a mis l’accent sur l’importance du partenariat unissant le Maroc et la France dans le domaine de l’industrie du gaming, mettant en avant le rôle du programme “Video Game Creator”, lancé en partenariat avec “ISART DIGITAL”, deuxième meilleure école de développement de jeux électroniques au monde, l’UIR et l’Ambassade de France, dans le renforcement des compétences des jeunes marocains en la matière, l’objectif étant de faire du Maroc “un pionnier dans le domaine du gaming”.
“Le secteur des jeux vidéos offre de nombreuses opportunités que nous devons absolument saisir en tant qu’économie marocaine, ce qui requiert des ressources humaines bien formées”, a-t-il souligné.
Et d’ajouter que “grâce à notre partenariat avec la France, les étudiants marocains ont pu bénéficier de formations axées sur le monde du gaming”, relevant que le Royaume est devenu une destination attractive pour de nombreuses start-ups internationales désireuses d’investir dans ce secteur.

La Chambre des conseillers adopte à la majorité le projet de loi relatif à la protection du patrimoine
La Chambre des conseillers a adopté, mardi 06/05/2025 à la majorité, lors d’une séance législative, le projet de loi n°33.22 relatif à la protection du patrimoine, avec 32 voix pour, contre trois abstentions. Présentant le projet de loi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a souligné que les plus importantes dispositions de ce texte portent sur l’introduction de nouvelles définitions relatives aux différentes catégories du patrimoine culturel, naturel et géologique, en harmonie avec les concepts reconnus à l’échelle internationale en matière de patrimoine culturel et les nouvelles définitions adoptées par l’UNESCO. Dans une allocution au nom du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, M. Baitas a indiqué que ce projet de loi vise à créer le concept de “groupes historiques”, composés de biens immobiliers groupés, bâtis ou non bâtis, présentant un intérêt en raison de leur caractère architectural, leur charge historique ou leur singularité, à l’instar des anciennes médinas, des cités disparues, des villages, des ksours et des kasbahs. Il s’agit, en outre, de l’intégration d’une catégorie dédiée au “patrimoine culturel subaquatique”, qui regroupe les vestiges de l’existence humaine ayant une valeur culturelle, historique, archéologique, scientifique ou artistique et qui sont restés immergés, partiellement ou totalement, de manière périodique ou continue, depuis au moins 100 ans, à savoir, les sites, les structures, les bâtiments, les objets, les restes humains ou animaux, ainsi que les épaves de navires, a-t-il fait savoir. Selon le ministre, ce texte comprend également l’introduction des notions du “patrimoine naturel”, incluant les sites naturels, les environnements, les espaces et les paysages, ainsi que du “patrimoine géologique”, englobant les formations et sites géologiques, les échantillons minéralogiques, les fossiles, les météorites et les documents géologiques appartenant aux époques antérieures. D’autre part, M. Baitas a relevé que cette loi a intégré la catégorie du “patrimoine culturel immatériel”, qui comprend une série de pratiques, de représentations, d’outils, d’objets, d’œuvres et d’espaces culturels considérés par les communautés et les individus comme faisant partie de leur héritage culturel, ainsi que le concept du système des “trésors humains vivants” permettant la transmission des savoirs et des compétences en vue d’assurer la préservation du patrimoine immatériel. Parmi les nouvelles dispositions figurent aussi la mise en place d’un registre national d’inventaire du patrimoine, comprenant des inventaires spécifiques pour le patrimoine culturel immobilier, le patrimoine mobilier, le patrimoine culturel immatériel, le patrimoine subaquatique, naturel et géologique. MAP 06 Mai