Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) ont signé, lundi à Rabat, une convention de partenariat relative à la couverture médiatique des fouilles archéologiques dans les sites du Chellah et de Sijilmassa.
Paraphée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid et le président directeur général de la SNRT, Faïçal Laraïchi, cette convention vise à informer et à éduquer sur l’importance des fouilles archéologiques, enrichir les connaissances historiques et patrimoniale du Maroc, promouvoir la recherche et préserver le patrimoine à travers la mise en lumière des découvertes archéologiques.
En vertu de cette convention, le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication s’engage notamment à planifier des missions archéologiques au profit des sites du Chellah et de Sijilmassa, à faciliter l’accès à ces sites pour les chercheurs, les archéologues, les experts et les stagiaires, à réserver des crédits pour la recherche des fouilles archéologiques dans ces lieux, et à organiser des ateliers de sensibilisation animés par des experts et archéologues.
De son côté, la SNRT s’engage à diffuser régulièrement des documentaires sur les sites du Chellah et de Sijilmassa, à assurer une couverture médiatique exhaustive des missions de fouilles archéologiques dans ces sites, ainsi qu’à produire des émissions, des reportages et des documentaires mettant en valeur les découvertes archéologiques.
A cette occasion, M. Bensaid a souligné l’importance de ce partenariat qui permettra à la SNRT de contribuer à la production de programmes hebdomadaires sur les sites archéologiques du Chellah et de Sijilmassa, qui revêt une grande importance dans l’histoire du Royaume et de la région en général.
Le ministre a également indiqué que le renforcement de la couverture médiatique des découvertes archéologiques dans ces deux sites contribuera à faire connaitre l’histoire du Maroc, à relier le passé au présent, à démocratiser l’accès à la culture et à promouvoir les industries culturelles en général. Classé monument historique depuis 1920, le site archéologique du Chellah a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2012. En novembre 2023, le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a dévoilé d’importantes découvertes archéologiques à l’extérieur de la muraille mérinide du Chellah.
Inscrit sur la liste du patrimoine national depuis novembre 2017, le site de Sijilmassa, qui se trouve à proximité de Oued Ziz et de Rissani, revêt une grande importance archéologique en tant que carrefour commercial, reliant de nombreuses civilisations, notamment africaines et orientales.
MAP 08 Juillet 2024

M. Bensaid annonce l’élaboration d’un nouveau texte de loi relatif au CNP
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a annoncé lundi 26/05/2025 à la Chambre des représentants, l’élaboration d’un nouveau texte de loi relatif au Conseil national de la presse (CNP). Ce projet de loi a été examiné par le gouvernement dans la forme, tandis que son contenu fera l’objet de discussions avec les professionnels du secteur dans le cadre de l’auto-régulation de la profession. Répondant à des questions sur “l’autorégulation du secteur de la presse”, le ministre a relevé que les conclusions de l’expérience de l’auto-régulation ont constitué une source d’élaboration de ce texte, notant que l’objectif est d’aboutir à “un texte garantissant l’autorégulation et la moralisation de la profession de presse”. Le ministre s’est attardé, à ce propos, sur l’expérience d’autorégulation de la profession journalistique à travers le processus qui s’est soldé par l’établissement du CNP, notant que ce processus, “bien plus qu’une simple mesure administrative, reflète une prise de conscience profonde que la liberté de la presse, telle que garantie par la constitution, ne saurait se concrétiser qu’à travers des mécanismes d’autorégulation”. Après avoir souligné que l’auto-régulation vise à consolider la liberté de la profession et à consacrer le droit constitutionnel de son exercice, il a noté que la constitution dans son article 28 souligne l’importance d’organiser le secteur de la presse sur des bases démocratiques. L’auto-régulation, a-t-il poursuivi, vise à protéger la profession contre des pratiques non-éthiques ou non-professionnelles qui pourraient ternir sa réputation, telles que les fake news, la désinformation et d’autres pratiques négatives. Et d’ajouter que l’autorégulation n’est pas l’apanage des journalistes, mais concerne la société dans son ensemble en ce sens que la presse est au service de la société. MAP 26 Mai