La ville médiévale de Ksar Seghir faisant partie du « Cercle du Détroit du Gibraltar », constitue actuellement l’un des sites archéologiques majeurs du Maroc et l’un des plus prestigieux du pourtour méditerranéen.L’occupation médiévale du site fut précédée par une présence humaine attestée dans son territoire immédiat et ce dès l’antiquité voire même à partir des temps préhistoriques.
Le site antique de Dhar Asekfane (VIème siècle avant J.C. – IVème siècle après J.C), situé à environ 500 m au sud de ville médiévale de Ksar Seghir, demeure jusqu’à présent le témoin le plus élucidant de l’occupation antique dans la région de Ksar Seghir.
Il s’agit d’un établissement fortifié par une muraille pourvue de tours circulaires et percée de portes. Son espace intérieur laisse apparaître des réservoirs à eau, un complexe industriel pour le traitement des produits de la mer, un bain, des fours à chaux et à céramique, une huilerie et éventuellement une mosquée du haut moyen âge.
Le site médiévale de Ksar Seghir fait environ 2,5 hectares de superficie et se compose de deux unités monumentales et urbaines : La ville islamique et la citadelle portugaise.
La ville islamique est inscrite dans une enceinte circulaire de 200 m de diamètre lui conférant son originalité planimétrique et urbaine aussi bien au Maroc qu’en Occident musulman.Nos informations sur le site pendant le Haut Moyen-Age sont très sobres. Il fut mentionné tout d’abord au Xème siècle par Marsa Bab al Yem (mouillage de la porte de la mer) après avoir été occupé par un Ribat. Sous les Idrissides, il faisait partie de la principauté d’al-Kacem Ibn Idris II. En 971, les Omeyyades d’al-Andalous tentèrent de s’en approprier suite à une expédition ordonnée par le calife al-Hakam al-Moustansir. Au XIème siècle, il est cité sous le nom de Kasr al-Majaz (château de la traversée), de Madinat al-Yam (la ville de la mer) ou al Kasr al-Awal (le premier château).Au même siècle, le site connu également par Kasr Masmouda, fut utilisé comme base de départ par l’Emir almoravide Youssef Ibn Tachfin lors de sa deuxième traversée vers al-Andalous en 481 de l’Hégire.Sous le règne des califes Almohades, notamment Abd al-Moumen et Yaakoub al Mansour, Ksar Seghir devint un grand chantier de construction navale et fut le port le plus en usage dans les passages vers al-Andalous.
Les sultans Mérinides, Yaakoub Ibn Abd al-Hak, Youssef Ibn Yaakoub et autres s’en servirent également dans leurs traversées vers al-Andalous.
En 686H/1287, le sultan mérinide Youssef Ibn Abd al Hak fortifia la ville de Ksar Seghir en la dotant d’une enceinte circulaire et de portes monumentales.A partir de la deuxième moitié du XVème siècle, la ville subit un nouveau sort avec le débarquement en 1458 des forces portugaises sous le règne d’Alphonse V.
Après leur évacuation en 1550, au temps de Jean III, le site servit au début du XVIIème siècle de port pour accueillir la population morisque refoulée d’al-Andalous.
Avec l’occupation lusitanienne, la ville islamique a subi des transformations multiples qui ont touché des édifices publics et religieux, mais elle a surtout connu l’implantation d’un système défensif étrange à l’architecture islamique : il s’agit de la citadelle et sa fameuse Couraça.
Le site antique de Dhar Asekfane (VIème siècle avant J.C. – IVème siècle après J.C), situé à environ 500 m au sud de ville médiévale de Ksar Seghir, demeure jusqu’à présent le témoin le plus élucidant de l’occupation antique dans la région de Ksar Seghir.
Il s’agit d’un établissement fortifié par une muraille pourvue de tours circulaires et percée de portes. Son espace intérieur laisse apparaître des réservoirs à eau, un complexe industriel pour le traitement des produits de la mer, un bain, des fours à chaux et à céramique, une huilerie et éventuellement une mosquée du haut moyen âge.
Le site médiévale de Ksar Seghir fait environ 2,5 hectares de superficie et se compose de deux unités monumentales et urbaines : La ville islamique et la citadelle portugaise.
La ville islamique est inscrite dans une enceinte circulaire de 200 m de diamètre lui conférant son originalité planimétrique et urbaine aussi bien au Maroc qu’en Occident musulman.Nos informations sur le site pendant le Haut Moyen-Age sont très sobres. Il fut mentionné tout d’abord au Xème siècle par Marsa Bab al Yem (mouillage de la porte de la mer) après avoir été occupé par un Ribat. Sous les Idrissides, il faisait partie de la principauté d’al-Kacem Ibn Idris II. En 971, les Omeyyades d’al-Andalous tentèrent de s’en approprier suite à une expédition ordonnée par le calife al-Hakam al-Moustansir. Au XIème siècle, il est cité sous le nom de Kasr al-Majaz (château de la traversée), de Madinat al-Yam (la ville de la mer) ou al Kasr al-Awal (le premier château).Au même siècle, le site connu également par Kasr Masmouda, fut utilisé comme base de départ par l’Emir almoravide Youssef Ibn Tachfin lors de sa deuxième traversée vers al-Andalous en 481 de l’Hégire.Sous le règne des califes Almohades, notamment Abd al-Moumen et Yaakoub al Mansour, Ksar Seghir devint un grand chantier de construction navale et fut le port le plus en usage dans les passages vers al-Andalous.
Les sultans Mérinides, Yaakoub Ibn Abd al-Hak, Youssef Ibn Yaakoub et autres s’en servirent également dans leurs traversées vers al-Andalous.
En 686H/1287, le sultan mérinide Youssef Ibn Abd al Hak fortifia la ville de Ksar Seghir en la dotant d’une enceinte circulaire et de portes monumentales.A partir de la deuxième moitié du XVème siècle, la ville subit un nouveau sort avec le débarquement en 1458 des forces portugaises sous le règne d’Alphonse V.
Après leur évacuation en 1550, au temps de Jean III, le site servit au début du XVIIème siècle de port pour accueillir la population morisque refoulée d’al-Andalous.
Avec l’occupation lusitanienne, la ville islamique a subi des transformations multiples qui ont touché des édifices publics et religieux, mais elle a surtout connu l’implantation d’un système défensif étrange à l’architecture islamique : il s’agit de la citadelle et sa fameuse Couraça.