Travaux de réhabilitation

Intitulé du projet : Restauration et réhabilitation de la citadelle portugaise à El Jadida (englobant la citerne portugaise)

La citadelle portugaise, objet du projet de la restauration et de réhabilitation, est un monument historique de plan carré installé au cœur de la forteresse portugaise de Mazagan à La ville d’El Jadida. Sa construction remonte au 16ème siècle. Ce bâtiment est classé dans la liste du patrimoine national et mondial.

Ce monument englobe la citerne portugaise, trois salles latérales dont deux sont reconverties actuellement en galeries d’art (appelées Abdelkebir EL Khatibi et ChaibiyaTalal).

La citadelle est dotée également de quatre tours circulaires installés aux angles du monument, et de vestiges d’anciens bâtiments sur la terrasse de ce monument…
Fiche Citadelle Portugaise

Intitulé du projet : Restauration et réhabilitation de la citadelle portugaise à El Jadida (englobant la citerne portugaise)

La citadelle portugaise, objet du projet de la restauration et de réhabilitation, est un monument historique de plan carré installé au cœur de la forteresse portugaise de Mazagan à La ville d’El Jadida. Sa construction remonte au 16ème siècle. Ce bâtiment est classé dans la liste du patrimoine national et mondial.

Ce monument englobe la citerne portugaise, trois salles latérales dont deux sont reconverties actuellement en galeries d’art (appelées Abdelkebir EL Khatibi et ChaibiyaTalal).

La citadelle est dotée également de quatre tours circulaires installés aux angles du monument, et de vestiges d’anciens bâtiments sur la terrasse de ce monument…

Travaux de restauration des murs historiques nord, est et ouest de la mosquée de Hassan et de sa mise en valeur.

La mosquée Hassan couvre une superficie globale de 6,88 ha. Elle est l’œuvre du Calife almohade Yaâqoub El Mansour, qui en ordonna la construction en 1184. Bien que cette œuvre monumentale ne fût pas achevée, ses vestiges restants s’organisent en un immense rectangle, long de 183,12m et large de 139,32 soit une superficie de 25512m².

Les travaux de consolidation, de conservation et de restauration menés en 2015-2016 ont permis le traitement des dégradations observées sur l’ensemble de la tour. En mars 2019, une opération ponctuelle de consolidation et de valorisation des parements intérieurs des murs en pisé de la mosquée a été réalisée en respect des matériaux et techniques d’origine.

Travaux de conservation et consolidation de l’Amphithéâtre romain et le palais de Juba II

Le site archéologique de Lixus, à 5 km sur la route de Tanger depuis Larache, est situé sur la rive droite de l’oued Loukkos sur une colline connue chez les habitants de la région sous le toponyme de Tchoumich. A partir de 42 de l’ère chrétienne, sous le règne de l’empereur Claude, Lixus devient colonie romaine, et on assiste à un grand développement économique et urbain de la ville.

La ville se dote à cette époque de plusieurs monuments publics (théâtre-amphithéâtre, thermes, temples) et des demeures privés richement décorées de fresques et de mosaïques (mosaïque de Mars et Rhéa, mosaïque des trois Grâces, mosaïque d’Hélios). L’amphithéâtre romain construit vers la fin du 1er s. apr. et abandonné vers la fin du 3ème s. apr.

Le complexe palatial est construit vers le changement d’ère sous les règnes de Juba II et son fils Ptolémée.

Travaux de Préservation, de Restauration et de Mise en valeur du Site Archéologique d’Aghmat

Le Ministère de la culture a acquis une parcelle de 2,4 Hectares en 2016 ; elle a livré des vestiges archéologiques d’une grande valeur historique et archéologique. Cependant, ils n’ont jamais fait l’objet d’intervention en vue de les conserver et de les mettre en valeur. Ainsi, ce projet est justifié par :

  • Manque de protection du site
  • Dégradation inquiétante des vestiges
  • Manque des équipements nécessaires en vue d’ouvrir le site au public.
  • Manque de raccordement à l’eau et à l’électricité.
  • Accumulation des déblais sur le site
  • Absence de signalétique sur le site et de circuit de visite
  • Manque d’une étude globale d’aménagement et de valorisation

Composante II : Travaux de préservation, de restauration et de mise en valeur du rempart Almoahade de Tinmel

Aperçu historique

Vers le début du XII siècle est apparu dans L’Atlas un mouvement religieux prônant une doctrine rigoriste dirigé par Mehdi Ben Toumart en 1121. Ce dernier a commandé quatre ans après, la construction de Tinmel pour en faire sa capitale et une base militaire.

Après sa mort, et en son honneur, son successeur Abdel Moumen ben Ali Al Goumi, a érigé en 1153 la mosquée de Tinmel et a transformé le cite en nécropole royale.

Sous les mérinides, la ville a été démolie et vandalisée exception faite de la mosquée qui est devenue une référence religieuse, architecturale et historique incontournable.

En ce qui concerne les ruines objet de ce projet de restauration, il s’agit d’un rempart qui a été construit du temps de l’Imam Mehdi ibn Toumart, vers 1125-1126. Il se situe au Nord du site de Tinmel. Il était renforcé par des tours carrées et barrait la vallée à tout assaillant venant de Marrakech.

Un borj qui protégeait la porte principale de cette muraille : Bab Ighli.

Description de La muraille

La muraille ruinée s’étend sur une longueur d’environ 700 m avec une épaisseur de 2,00 m et des borjs de 14,00 m de longueur et 7,50 m de largeur composée de deux tronçons:
  • Un tronçon d’environ 330 m composé de deux parties superposées :
    1. Une inferieure construite en pierre de la région d’une hauteur de 1.40 m
    2. Une supérieure construite en pisé
  • Un tronçon d’environ 370 m construit en pierre de la région.

Etat de conservation

  • En état de dégradation
  • Entretien et réparation du circuit de visite du site archéologique de Volubilis

    Volubilis renferme les vestiges essentiellement romains d’un municipe fortifié bâti sur un site imposant au pied du Djebel Zerhoun. Sa superficie atteint 42 hectares. Elle est d’une importance exceptionnelle en ce qu’elle montre le développement urbain et la romanisation aux frontières de l’empire romain et l’illustration graphique de l’interface entre les cultures romaine et locale. Du fait de son isolement et qu’elle n’ait pas été occupée pendant près de mille ans, elle présente un niveau important d’authenticité. C’est l’un des sites les plus riches de cette période en Afrique du nord, non seulement pas ses vestiges mais aussi pour la grande richesse de ses données épigraphiques. De ce fait, le site a été classé patrimoine mondial en 1997.

    Un projet de Mise en Valeur du site archéologique de Volubilis a fait l’objet d’une convention de partenariat entre le département de la Culture, la région de Fès -Meknès, la Wilaya Fès Meknès et la préfecture de Meknès signée en avril 2021.

    Projet de conservation, de restauration et de mise en valeur de la medersa mérinide de Chellah

    Le site du Chellah fut sans doute la plus ancienne agglomération humaine à l’embouchure du Bou Regreg.

    Les Phéniciens et les Carthaginois, qui ont fondé plusieurs comptoirs au Maroc, ont probablement habité les bords du Bou Regreg.

    Le Chellah conserve, en revanche, les vestiges d’une ville romaine. Les fouilles ont révélé la présence d’une agglomération d’une certaine importance ; celle de la ville citée sous les noms de Sala, par Ptolémée, et de Sala Colonia, dans l’itinéraire d’Antonin.

    Les restes du Decumanus Maximus, ou voie principale, ont été dégagés ainsi que ceux d’un forum, d’une fontaine monumentale, d’un arc de triomphe, d’une basilique chrétienne, etc. Le site du Chellah était abandonné depuis plusieurs siècles, lorsque les Mérinides le choisirent pour y édifier leur nécropole.

    L’occupation du site a été progressive, et les aménagements successifs ont abouti à la réalisation d’une somptueuse nécropole. Protégée par une enceinte importante à laquelle on accède par une porte monumentale, la nécropole Mérinide contient notamment une salle d’ablutions, une zaouïa avec un oratoire, un minaret paré de zellige et plusieurs salles funéraires, telle celle d’Aboul Hassan dont la stèle, finement décorée, repose sous un auvent à mouqarnas. Plus tard, Abû InânFâris, son fils, affecta, pour l’entretenir, les revenus d’un bain mérinide de Rabat, l’hammâm Ej-Jdîd.

    Travaux de restauration et de mise en valeur de la Médersa mérinide de Salé

    La medersa Mérinide de Salé est un chef d’œuvre de l’architecture marocaine. Située à côté de la grande mosquée, elle a été construite par le sultan mérinide Abou EL-Hassan entre 1333 et 1341. L’objectif était d’offrir aux étudiants un lieu de formation et d’habitat. La medersa a continué à assurer sa fonction jusqu’à la fin du 19ème siècle.

    La medersa est composée d’un niveau de Rez de Chaussée et deux étages consacrés aux cellules d’habitat des étudiants. La porte principale permet d’accéder par un vestibule direct à un patio à ciel ouvert avec une fontaine au milieu. Le patio est entouré de colonnes et d’une galerie couverte, avec la présence d’une salle couverte destinée à la prière comme le prouve la présence du Mihrab. Les étages supérieurs abritent 24 cellules de différentes dimensions.

    Malgré ses dimensions réduites (la plus petite medersa au Maroc avec moins de 180 m²), elle est considérée comme le meilleur exemple de l’excellence des artisans marocains avec des ornements très riches sur des supports variés (le stuc, le zellige, le bois) et des décors qui allie la calligraphique, la géométrie et le floral.

    Restauration du musée Sidi Mohammed Ben Abdellah à Essaouira

    Construite au XIXème siècle la maison accueillant le musée Sidi Mohammed Ben Abdellah appartient à la catégorie des demeures des marchants, dont la présence est concentrée essentiellement dans le quartier de la Kasbah. Ces maisons se caractérisent par leurs grande superficie comparativement avec les autres maisons, et s’organisent autour d’une cour centrale de forme carrée ou rectangulaire, donnant sur des salles assez vaste à usage commerciale (elles servaient jadis d’entrepôts pour marchandise) .

    On peut ainsi expliquer la présence d’une grande entrée communiquant directement entre la rue et la cour par cette vocation commerciale. Quant à l’étage, il était réservé aux chambre du propriétaire et sa famille Description de l’Edifice La bâtisse du musée se présente ainsi sous forme d’un rez-de-chaussée plus un étage, et se caractérise par son plan asymétrique avec une cour centrale rectangulaire entourée d’un galerie symétrique avec des colonnes circulaires en pierre taillée.

    La galerie se fait marquée par des arcs outrepassés légèrement brisés, encadrés au RDC par des motifs géométriques, et donne sur des chambres de forme rectangulaire ou trapézoïdale.

    Les colonnes remontant vers l’étage se terminent par des chapiteaux de forme géométrique épurée. La cour est couverte d’une toiture carrée en bois colorée du bleu caractéristique de la ville d’où se pend un lustre en fer forgé avec du verre coloré.

    Tous les murs sont peints de blanc sauf le hall d’entrée où se trouve la billetterie qui se caractérise par sa peinture jaune.

    L’aspect architectural global du musée se décrit par sa sobriété et ses formes géométriques simples mettant en valeur l’exposition.

    Travaux de restauration et de conservation du palais gordien au site archéologique de volubilis à - Moulay –Idriss Zerhoun Lot Unique.

    A 26km au nord de la ville de Meknès se situe le site archéologique de Volubilis qui occupe, au pied du massif du Zerhoun, une superficie totale de 42 hectares. Le site est traversé à l’est par l’oued Fertassa et longé au sud et à l’ouest par l’oued Khoumane.

    Le site archéologique de Volubilis est classé patrimoine universel par l’UNESCO en 1997. C’est l’un des sites les plus riches en Afrique du nord, non seulement pour ses vestiges mais aussi pour la grande richesse de ses données épigraphiques. En effet ce site est un exemple exceptionnel d’ensemble archéologique et architectural et d’un paysage culturel apportant un témoignage sur plusieurs cultures (libyco-berbère et mauritanienne, romaine, chrétienne et arabo-islamique) dont plusieurs sont disparues.

    Mise en valeur des infrastructures d’accueil au site archéologique de Lixus à Larache.

    Le site archéologique de Lixus, à 5 km sur la route de Tanger depuis Larache, est situé sur la rive droite de l’oued Loukkos sur une colline connue chez les habitants de la région sous le toponyme de Tchoumich.

    Couvrant une superficie de 62 Ha, il recèle les vestiges des différentes civilisations que le Maroc a connues, depuis les périodes préhistoriques jusqu’au moyen âge et plus précisément jusqu’à la naissance de la ville de Larache au XIVe siècle. A partir du 3e siècle avant. J.-C., la ville de Lixus allait connaître un développement urbain important dont témoigne le quartier d’habitat délimité par l’enceinte maurétanienne et vers la fin du premier siècle avant. J.-C., Lixus a connu une période de prospérité et un développement urbain sans précédent qui se manifeste par le complexe du quartier des temples. A partir de 42 de l’ère chrétienne, sous le règne de l’empereur Claude, Lixus devient colonie romaine, et on assiste à un grand développement économique et urbain de la ville

    La ville se dote à cette époque de plusieurs monuments publics (théâtre-amphithéâtre, thermes, temples) et des demeures privés richement décorées de fresques et de mosaïques (mosaïque de Mars et Rhéa, mosaïque des trois Grâces, mosaïque d’Hélios).

    La ville a dû être habitée dès les premiers siècles de l’islamisation du Maroc, si l’on en juge par les monnaies découvertes, et El Bekri en fait au XIe siècle de notre ère la résidence d’un prince idrisside, Meimoun Ibn Kacem. Son occupation a perduré jusqu’à la naissance de Larache son héritière. Les fouilles ont permis de mettre au jour une maison à patio, un Hammam et une petite mosquée à mihrab et minaret carré.

    Travaux de mise en valeur des infrastructures d’accueil des monuments historiques de la ville de Marrakech Monuments concernés : Bahia, Badiae, Pavillon Menara, Tombeaux saadiens, Coupole almoravide.

    Palais Bahia:

    Le palais Bahia se compose d’une grande demeure ancienne et un ensemble de maisons qui ont été rassemblées et aménagées en Palais à la fin du XIXème siècle par l’architecte marocain El Mekki pour le compte du grand Visir Ahmed Ben Moussa dit Ba Hmad.

    Le palais se présente comme une suite de cours, de jardins, de salons, de dépendances et d’annexes remarquables aussi par leur organisation spatiale que par leur décoration.

    Le petit Riyad:

    C’est un jardin intérieur sur lequel s’ouvrent des salles et des alcôves (Bhou). Il abrite la grande salle du conseil au plafond peint et ajouré. C’est là que furent aménagés, en temps du protectorat, les bureaux du Maréchal Lyautey.

    La petite cour:

    C’est une cour, à ciel ouvert, entièrement carrelée de marbre et de zellij sur laquelle s’ouvrent quatre grandes salles. Ces dernières furent aménagées plus tard comme appartement des officiers français.

    La grande cour de marbre dite « cour d’honneur »:

    C’est une immense cour (50x50m) à ciel ouvert, dallée de marbre et de zellij entourée d’une galerie aux colonnes en bois découpé, sur laquelle s’ouvre une importante salle de réception dite salle de conseil, la plus grande du Palais (20 x8m) et dont le plafond peint est d’une grande beauté.

    Palais Baadia :

    Construit par le sultan Saâdien Ahmed Al-mansour entre 1578 et 1593, le palais El-Badiâ était constitué de plusieurs pavillons agencés autour d’une grande cour rectangulaire agrémentée par un bassin central. Malgré les méfaits du temps et des hommes, cet ouvrage conserve encore des éléments qui reflètent l’ingéniosité et le raffinement de nos prédécesseurs. Il fut classé patrimoine national le 18/07/1923 .

    Les tombeaux saâdiens :

    Les tombeaux saadiens se situent au nord de la kasbah almohade de Marrakech. Cet admirable complexe funéraire a été découvert en 1917 par le service des beaux-arts et des monuments historiques. La nécropole se compose de deux ensembles architecturaux. Le premier, connu sous le nom de qubba lalla mesaouda, constitue le noyau initial de la nécropole royale. Il fut construit par le sultan saâdien Abdullah al Ghalib en 1557 pour y inhumer la dépouille de son père Mohmmad Shaykh fondateur de la dynastie saâdienne. Plus tard, il abritera sa propre dépouille et celle de Lalla Masouda, mère du sultan Ahmed al Mansour. Le second, construit par le sultan Ahmed Al Mansour, se compose de trois salles : La salle du Mihrab, la salle des douze colonnes et la salle des trois niches. La salle des Douze Colonnes abrite la tombe du bâtisseur de ce complexe Ahmed Al Mansour. Ultérieurement, la salle du Mihrab abritera la dépouille du sultan alaouite Moulay al Yazid mort en 1792.

    La Ménara :

    La Ménara de Marrakech est un vaste jardin d’oliviers qui se situe à 3 km au sud-est de la Médina à l’extérieur de la muraille et qui s’étend sur une surface de 88 hectares. Le mot Ménara désigne le phare ou le poteau qui marque le chemin. La création de ces jardins remonte à 1157 aux temps des almohades, son premier aménagement est attribué au calife abdel Mumin Ibn Ali, lequel confia sa conception à l’auteur de l’œuvre de la Koutoubia, le savant et législateur andalous Hajj ibn Yaïch. Les jardins comptent ainsi parmi les plus anciens de l’occident musulman. Cet immense verger est doté d’un grand bassin de 200 m de long, 150 m de large destiné à irriguer les jardins et servant d’espace d’entraînement aux soldats de l’armée almohade pour les préparer à la traversée de la méditerranée vers l’Andalousie. Le sultan alaouite Sidi Muhammad ibn Abderrahmane y fit construire un pavillon doté d’un belvédère qui servait de lieu de promenades et de repos. Le bâtiment et son petit jardin étaient ceinturés d’un haut mur en pisé.

    La Coupole Almoravide :

    La Coupole Almoravide est le nom donnée au complexe hydraulique construit par l’émir almoravide Ali Ben Youssef (1106-1143) pour servir de point d’eau aux prieurs se rendant à la mosquée de Ali. Il se compose d’une somptueuse coupole entourée de latrines, d’une citerne et d’une fontaine monumentale composée de trois compartiments. La coupole, qui est l’élément principal de ce complexe s’élève sur un bassin. Son dôme semi circulaire est richement sculpté. De l’intérieur, son décor qui témoigne d’une grande finesse d’exécution, allie formes géométriques et motifs floraux, s’inscrivant dans la tradition de l’art architectural califal andalous. Ce complexe était alimenté en eau par des conduits d’eau en terre cuite reliés au système hydraulique.

    Travaux d’aménagement des infrastructures d’accueil au site archéologique de volubilis - lot unique)

    A 26km au nord de la ville de Meknès se situe le site archéologique de Volubilis qui occupe, au pied du massif du Zerhoun, une superficie totale de 42 hectares. Le site est traversé à l’est par l’oued Fertassa et longé au sud et à l’ouest par l’oued Khoumane.

    L’enceinte qui enserre la ville est pourvue de nombreuses tours semi circulaires saillantes et percée de 2 poternes et de 7 portes dont les principales sont la porte à trois baies au nord-ouest et la porte à deux baies à l’ouest ; les autres portes n’ont qu’une seule baie. Toutes les portes sont encadrées par des tours semi-circulaires.

    Les fouilles qui ont débuté en 1915 ont à ce jour permis le dégagement du quartier monumental et les quartiers nord-est, nord, sud et est ainsi que le temple B qui est le seul monument découvert à l’est de l’oued Fertassa. Le quartier ouest dont la superficie avoisine les 16 hectares n’a été que très peu exploré.

    Avant d’atteindre le développement qu’elle a connu au 2ème siècle, l’agglomération d’époque maurétanienne, attestée dès la fin du 2ème et surtout à partir du 1er siècle avant J.-C., occupait une superficie moins importante. Les monuments qui peuvent être assignés à cette époque sont essentiellement à caractère religieux ou funéraire.

    Durant la période romaine, certaines constructions antérieures sont conservées (temples B et G-H), de nouveaux monuments sont élevés au détriment de la cité maurétanienne ( Forum, Capitole, Basilique, thermes de Gallien, ……..) et des quartiers nouveaux, dont le mieux connu est le quartier résidentiel appelé « quartier nord-est », voient le jour.

    Entre la fin du 3ème siècle, date de l’évacuation romaine de la ville, et le début du 8ème siècle, une nouvelle agglomération fortifiée se développe dans le quartier ouest alors que les parties orientales de la ville romaine sont progressivement abandonnées. Et c’est cette agglomération qui sera islamisée durant le 8ème siècle et qui accueillera Idris Ier fondateur de la dynastie Idrisside.