Clôture à Laâyoune du 4è festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani

Clôture à Laâyoune du 4è festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani

La cérémonie de clôture de ce festival de quatre jours, qui s’est déroulée en présence du ministre de la Culture et de la Communication, M. Mohamed El Aaraj, a été marquée par la remise du Grand prix au film documentaire « Vie côtoyant la mort » du réalisateur Lahcen Majid.

 Ce documentaire de 90 minutes, qui rappelle l’histoire de six Marocains ayant réussi à fuir les camps de Tindouf, où la direction du polisario impose une dictature terrible aux Sahraouis séquestrés dans des conditions inhumaines, s’est également vu décerner les prix du meilleur montage et de la meilleure réalisation.

 Le prix de la meilleure musique est, quant à lui, revenu à Malika Maalainine pour son film « Le plaisir du monde est dans sa misère », alors que le prix du jury n’a été décerné à aucun film parmi les sept documentaires qui étaient en lice pour la compétition officielle.

 Dans une allocution à cette occasion, M. El Aaraj a souligné que ce festival revêt une importance indéniable, dans le sens où il participe à la promotion et la diffusion de la culture hassanie, une composante intégrante et indispensable de l’identité marocaine.

 Cet important événement culturel ambitionne de renforcer la présence de la culture hassanie dans les divers aspects de la production cinématographique du Royaume, tout en mettant en valeur la diversité de la région et l’espace géographique locale, a-t-il soutenu, notant qu’il s’assigne également pour objectif de renforcer la cohésion de la riche et variée identité nationale du Royaume et ce, dans toutes ses composantes arabo-musulmane, Amazigh et Saharo-hassanie.

 M. El Aaraj a, de même, affirmé que son département a alloué un budget important au soutien des films, d’une valeur de 75 MDH, dont 15 MDH pour la réalisation de documentaires mettant en valeur le patrimoine culturel et artistique national.

 Le ministère a procédé, conjointement avec le Centre cinématographique marocain, à l’actualisation des cadres juridique et réglementaire du cinéma et a présenté un projet de loi portant réorganisation du CCM, qui vise à attribuer à cet établissement de nouvelles missions en vue de promouvoir sa rentabilité et de redonner un élan à l’organisation et au professionnalisme de ce secteur, a souligné M. El Aaraj.

 Il s’est également félicité du niveau exceptionnel des films en compétition, notant dans ce sens l’apport important de la culture de l’image dans la défense de l’intégrité territoriale du Royaume.

 Ont également pris part à cette cérémonie de clôture, le directeur du CCM, Sarem Fassi Fihri, le secrétaire général de la wilaya de la Région de Laâyoune-Sakia El Hamra, le président du club des producteurs et professionnels de l’audio-visuel et du cinéma à Laâyoune, ainsi qu’une pléiade de cinéastes de la région.

 Ce festival a été marqué par la tenue d’ateliers relatifs au « Rôle de la production cinématographique et audiovisuelle dans la défense de l’intégrité territoriale » et « L’espace Sahraoui dans le cinéma », organisés à l’initiative du club des producteurs et professionnels de l’audio-visuel et du cinéma à Laâyoune et de l’Association marocaine des critiques de cinéma.

 Les films documentaires qui étaient en lice pour la compétition officielle sont « Bienvenue en enfer » du réalisateur Farid Regragui, « Contes de l’eau et du sable » d’Ali Tahiri, « Echos du Sahara » de Rachid Kasmi, « L’artisanat au Maroc » du réalisateur Kouider Bennani, « Le plaisir du monde est dans sa misère » de Malika Maalainine, « L’Homme préhistorique saharien » de Rachid Zaki, ainsi que « Vie côtoyant la mort » du réalisateur Lahcen Majid.

MAP-23/12/2018

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