L´Edition « Visages, Culture Espagnole Aujourd’hui » 2018 commence avec l´exposition Intermittences, à Rabat et Tétouan

L´Edition « Visages, Culture Espagnole Aujourd’hui » 2018 commence avec l´exposition Intermittences, à Rabat et Tétouan

L’exposition Intermittences marque le début de la Deuxième Édition de «Visages, Culture Espagnole Aujourd’hui»,une vaste programmation culturelle composée d’une centaine de manifestations qui se déroulera pendant l’automne 2018 dans douze villes du Royaume.Lancée par le Ministère de la Culture et des Sports d’Espagne, «Visages, Culture espagnole aujourd’hui» est organisée en partenariat avec le Ministère de Culture et Communication du Royaume du Maroc, l’Ambassade d’Espagne au Maroc et l’Institut Cervantès.

Le Ministère de la Culture et des Sports d’Espagne, le Ministère de Culture et Communication du Royaume du Maroc, l’Ambassade d’Espagne au Maroc et l’Institut Cervantès organisent l’exposition Intermittences à la galerie Bab Rouah à Rabat du 6 au 30 septembre 2018, et à Tétouan du 5 octobre au 21 novembre au Centre d’Art Moderne de la ville.

Intermittences de l’artiste peintre María Jesús Garcés, se veut un dialogue entre la tradition géométrique espagnole et l’abstraction arabe originaire de l’Afrique du Nord et la Méditerranée. De ce fait, les treillis propres à l’art islamique, la lumière de la Méditerranée commune au Sud de l’Europe et l’Afrique du Nord, rencontrent le travail artisanal et la légèreté de la trace.

Intermittences est composée de deux séries principales et des œuvres de petite taille présentées sous forme de jeu spéculaire. La première, “Hommage à Ned Ludd”,est composée des œuvres en fil sur papier avec une diversité d’épaisseur et tonalité nous transmettant un rythme musical et architectonique. La deuxième, “Intermittences”, présente huit œuvres en gouache sur papier. Dans les deux séries nous observons une trame similaire de formes fermées, des scintillements de couleur qui répandent l’espace en toutes directions et évoquent des réticules de l’art islamique et une narration sans centre ni hiérarchies.

Les variations et les répétitions qui caractérisent cette exposition, questionnent les notions de hasard et liberté de trace, tout en préconisant la résistance à travers la discontinuité, d’où l’interruption ou l’intermittence.

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